: Un décret du rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus. Le 49e régiment redevient le 53e régiment et le 53e redevient le 57e régiment d'infanterie.
1690 : lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il remonte de Basse-Provence accompagné par la milice pour repousser les Piémontais qui assiègent Seyne. Ceux-ci lèvent le siège sans combattre[2]
Le colonel Alfred-Louis-Achille Arbanère, officier de la Légion d'Honneur, né à Antibes (Alpes-Maritimes) le , commande le 53e régiment d'infanterie de ligne. Il meurt de la suite de ses blessures, le , au combat de Rorbach-lès-Dieuze (Moselle).
la bataille défensive de la Somme et l'offensive du .
Ordre no 17.356 D4 du GQG du .
L'Adjudant-chef Bataille Germain : Adjudant-chef de réserve à la 2e compagnie du 53e, sous-officier d'élite, entraîneur d'hommes. Il a reconquis de haute lutte, à la grenade et spontanément à la tête de quelques hommes une position où l'ennemi avait réussi à prendre pied le . Il a été grièvement blessé au cours de cette action. Perte de l'œil droit. Chevalier de la Légion d'Honneur.
Après l'armistice du , le régiment reste quelques jours dans les Ardennes puis est porté vers la frontière franco-belge. En , à Compiègne, il effectue son service de démobilisation. La plus grande partie des réservistes du régiment rentre dans ses foyers.
Après avoir été en garnison quelque temps dans le Tarn, le 53e régiment d'infanterie revient chez lui à Perpignan en ou la population catalane lui a préparé un accueil triomphal.
Victime de la réduction de l'armée, le régiment est dissous le [15].
De 1920 à nos jours
Le 1er janvier 1981, réveil du régiment qui devient 53e régiment d'infanterie des frontières [réf. nécessaire]; c'est en 1991 qu'il reprend son appellation de 53e régiment d'infanterie.
Le 5 décembre 1998, cérémonie de dissolution au Quartier Kilmaine de Tarascon
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[16] :
↑Guy Silve, « Seyne-les-Alpes et sa citadelle », in Amis des forts Vauban de Colmar et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 82
↑Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne), « 53e régiment - dépôt », p. 115-117.
↑ a et bAuguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 198-199