121e régiment d'infanterie (France)

121e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 121e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 121e régiment d’infanterie

Création 1794
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise "Mons Lucens"
("montagne brillante")
Inscriptions
sur l’emblème
Mondovi 1796
Saragosse 1809
Tarragone 1811
Lützen 1813
La Somme 1916
Verdun 1917
L'Aisne 1917-1918
AFN 1952-1962
Guerres Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918.
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes

Le 121e régiment d'infanterie (121e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution sous le nom de 121e demi-brigade de première formation.

Création et différentes dénominations

  • 1794 : création de la 121e demi-brigade de bataille à partir du 1er bataillon du 62e régiment d'infanterie, du 1er bataillon de volontaires de l'Union et du 7e bataillon de volontaires du Var.
  • 1796 : incorporation au sein de la 39e demi-brigade d'infanterie de ligne
  • 1809 : recréation sous le nom de 121e régiment d'infanterie de ligne à partir des reliquats des 1re et 2e légions de réserve créées en 1807
  • 1814 : dissolution
  • 1870 : formation du 121e régiment d'infanterie de ligne à partir du 21e régiment de marche
  • 1871 : fusion dans le 21e régiment d'infanterie de ligne
  • 1872 : nouvelle formation du 121e régiment d'infanterie de ligne à partir du 21e régiment d'infanterie provisoire
  • 1887 : renommé 121e régiment d'infanterie
  • 1914 : à la mobilisation, donne naissance au 321e Régiment d'Infanterie

Colonels/chef-de-brigade

(* deviendra général de brigade, ** deviendra général de division)

Historique des garnisons, combats et bataille du 121e RI de ligne

Campagne d'Italie

  • 1795 : Col de Tende
  • 1796 : Mondovi, Batifolo, Pampara et Saint-Michel

Campagne d'Espagne

  • 1809 : Saragosse et Saint-Jean-de-la-Pena
  • 1810 : Torriente, Lerida, Alventosa, Fuenta-Santa et Blancas
  • 1811 : Checa, Val de Penas et Tarragone
  • 1812 : Pinel et Villaseca
  • 1813 : Yecla, Biar et Castalla

Campagne d'Allemagne

Campagne de France

Le régiment est licencié à la Seconde Restauration.

Son numéro reste vacant jusqu'en 1870

De 1870 à 1871

Le 21e régiment d'infanterie de marche est créé à Courbevoie le , par décret du , avec les IVe bataillons des 5e, 37e et 56e de ligne[3],[4].

Il est à la 2e brigade de la 1re division du 14e corps d'armée[5]. Il participe au combat de Châtillon le [6] et au combat de La Malmaison le [7].

Par décret du , le 21e régiment d'infanterie de marche est renommé 121e régiment d'infanterie de ligne[8]. Lorsque les trois armées de Paris sont formées le , le 121e de ligne est à la 2e brigade de la 1re division du 1er corps de la 2e armée[9]. Après la défaite de Champigny, l'armée est réorganisée le et le 121e de ligne passe dans la réserve de la 2e armée[10]. Le 33 officiers et 1 598 hommes de troupe du régiment capitulent avec le reste de la garnison le [11] mais le régiment reste à Paris[12]. Le , la plupart des hommes valides du régiment sont versés dans d'autres unités de l'armée de Paris tandis que les soldats libérables rejoignent Chartres[12]. Le régiment est dissous le , fusionnant avec le 21e régiment de ligne[13].

De 1871 à 1914

Le , le 21e régiment provisoire d'infanterie est créé à Auxerre avec divers éléments des régiments rentrant de captivité[14]. Le 21e provisoire rejoint la 2e division du 6e corps de Lyon[15]. Il prend le numéro 121 le [16], gardant sa garnison à Lyon[17],[18].

Lors de la réorganisation militaire de septembre 1873, le 121e de ligne passe à la 52e brigade de la 26e division d'infanterie du 13e corps d'armée[19]. Il fournit également trois compagnies pour former le 139e de ligne[20]. En mai 1874, le régiment est en garnison à Saint-Étienne[21]. En 1875, il passe à la 51e brigade de la 26e division[22]. Le 4e bataillon du 121e est en garnison à Lyon[23],[24],[25],[26],[27],[28]. Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, ce bataillon forme le 157e régiment d'infanterie à Lyon[29].

En 1914, il est en garnison à Montluçon.

Première Guerre mondiale

Affectation: 26e Division d'Infanterie d' à

1914

  •  : Cirey-sur-Vezouze, la bataille de Petitmont coute au régiment la perte de 53 hommes dont 3 officiers dont le commandant Bernard et le commandant Roy, ainsi que 11 officiers et 327 hommes blessés. Une plaque commémorative est apposée au monument aux morts de Petitmont en souvenir du sacrifice de ces hommes.
  •  : bataille de Morhange.
  • 20- : Hartzwiller.
  • septembre : course à la mer, Elincourt, Carlepont, Lassigny,
  • 24 septembre Plessy-de-Roye( Oise)
  • 13- : bataille des Flandres, Zonnebecke.

1915

1916

1917

Giffrecourt, Dallon (),

1918

Entre-deux-guerres

en garnison à Montluçon

Batailles et combats

De 1945 à nos jours

Le bataillon est reformé en avec des hommes issus des FFI de l'Allier dans la région de Montluçon. À partir d'avril 45, le chef de corps est le lieutenant colonel Bacque. Le , le premier Bataillon devient le bataillon de Marche du 1er zouaves. Le , il assure la surveillance de la frontière Germano-suisse. Le régiment est dissout le à Moulins avec des effectifs de 20 officiers, 137 sous-officiers et 818 hommes de troupe.

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[30],[31] :

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Traditions et uniformes

Insigne


Devise

" Mons Lucens"
("Montagne brillante")

Personnalités ayant servi au 121e RI

  • Capitaine Gérard de Cathelineau, tué le en Algérie (3e bataillon).
  • André Mazana, Compagnon de la Libération tué en , y a effectué son service militaire.
  • Louis Michard (1914-1945), Compagnon de la Libération, y a effectué son service militaire.

Sources et bibliographie

Notes et références

  1. Voir : https://gw.geneanet.org/lepope_w?lang=fr&pz=martin&nz=bernard&p=joseph+clement&n=renouvier
  2. Ministère de la Guerre, Annuaire Officiel de l'Armée Française pour 1921, Berger-Levrault Editeurs, coll. « Troupes métropolitaines et Troupes Coloniales »,
  3. Hervieu 1876, p. 293.
  4. Belhomme 1902, p. 487.
  5. Lehautcourt 1898, p. 349.
  6. Lehautcourt 1898, p. 185, 192-193, 195.
  7. Lehautcourt 1898, p. 298.
  8. Belhomme 1902, p. 509.
  9. Belhomme 1902, p. 510.
  10. Belhomme 1902, p. 514.
  11. Belhomme 1902, p. 546.
  12. a et b Hervieu 1876, p. 300.
  13. Belhomme 1902, p. 561.
  14. Belhomme 1902, p. 559.
  15. Belhomme 1902, p. 563.
  16. Belhomme 1902, p. 572.
  17. Belhomme 1902, p. 573.
  18. Belhomme 1902, p. 574.
  19. Belhomme 1902, p. 594.
  20. Belhomme 1902, p. 597.
  21. Belhomme 1902, p. 607.
  22. Belhomme 1902, p. 632.
  23. Belhomme 1902, p. 657.
  24. Belhomme 1902, p. 686.
  25. Belhomme 1902, p. 700.
  26. Belhomme 1902, p. 713.
  27. Belhomme 1902, p. 738.
  28. Belhomme 1902, p. 752.
  29. Belhomme 1902, p. 769.
  30. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  31. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes