Saint-Just-en-Chaussée est une ville picarde française située à 80 km au nord de Paris, à 28 km à l'est de Beauvais, située dans le département de l'Oise. La ville est une des villes les plus importantes du plateau picard.
Les limites communales de Saint-Just-en-Chaussée et celles de ses communes adjacentes.
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est celui d'un plateau crayeux entrecoupé par une vallée. La commune s'étend sur 14,7 km2 avec une altitude allant de 86 m à 172 m.
L'Arré, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Brêche à Agnetz, après avoir traversé huit communes[2].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de Rotibequet (0,5 ha)[Carte 1],[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Just-en-Chaussée est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Just-en-Chaussée[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (74 %), zones urbanisées (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), forêts (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), prairies (0,6 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 940, alors qu'il était de 2 871 en 2013 et de 2 570 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Just-en-Chaussée en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (42,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,5
2,5
9,7
Logements vacants (en %)
7,5
7,1
8,2
Voies de communication et transports
La ville de Saint-Just-en-Chaussée s'est développée à partir de sa position de carrefour routier et de l'arrivée du chemin de fer et de l'industrialisation.
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 613, 662, 683, 684, 685, 6304, 6309, 6328 et 6342 du réseau interurbain de l'Oise[14].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sinomovicus (Xe) ; « est locus antiqua appellatione Sinamovicus » (XIe) ; in villa sancti Justi (1013) ; apud sanctum Justum (1107) ; abbate sancti Justi (1157) ; de Sancto Justo (1164) ; Sanctus Justus (1170) ; sigillum petri abbatis sancti Justi (1190) ; apud sanctum iustum (1194) ; Si Justi Belvacen (1243) ; castellanus de Sancto Justo (1273) ; Saint Just en Biauvoisis (1299) ; Saint Just en Beauvoisins (1302) ; S. Juste en Beauvoisin (1343) ; Sainct Just en Beauvoisis (1369) ; Sainct Just ou pays de Beauvoisis (1492) ; Saint Just en Beauvoisis (1525) ; Saint Just l'abbaye (1575) ; St Just (1667) ; Saint-Just-en-Chaussée (1840)[15].
Saint-Just est un hagiotoponyme qui fait référence à Juste de Beauvais, enfant de neuf ans qui aurait été martyrisé en ces lieux à la fin du IIIe siècle (287).
Avant le IVe siècle, à l'intersection de deux chaussées Brunehaut, sur le territoire des Bellovaques, s'installent quelques maisons formant le village de Sinomovicus (Simonville). Ce nom disparaît, au profit successivement de Saint-Just (en 1015), Saint-Just-en-Beauvaisy, Saint-Just-l'Abbaye, et enfin Saint-Just-en Chaussée[16].
Un important sanctuaire gaulois enclos d'un fossé large et profond a été édifié sur un point haut du paysage au cours du second âge du fer (450 à 50 avant notre ère) et existait avant et après la guerre des Gaules. Des fondations de bâtiments, des caves et des puits ont été découverts lors de fouilles menées dès les années 1970[17].
En 287, Juste de Beauvais, enfant chrétien âgé de neuf ans, y aurait été décapité par les autorités romaines.
Moyen Âge
Au Moyen Âge la ville était fortifiée, elle fut un lieu de villégiature des évêques de Beauvais aux XIIe et XIVe siècles. L'abbaye prémontrée construite en 1119 ainsi que le château des évêques furent tous deux détruits en 1347. L'abbaye reconstruite finira brûlée en 1707.
Le château fortifié de la rue Prévost n'existe plus, cette rue est une ancienne commune rattachée à Saint-Just en 1793.
Époque moderne
Durant la terrible guerre de Trente Ans, en 1636, la ville est brûlée et pillée par les Espagnols.
L'arrivée du chemin de fer permit le développement de l'industrie sucrière à Saint-Just, avec la création de la sucrerie en 1873. La construction de cette grande usine à vapeur pour l'entreprise Desjardins et Cie coûta la somme importante de 3 100 000 francs pour la fabrication du sucre de betteraves. Les betteraves étaient traitées dans une râperie adjacente à l'établissement mais, dès 1884, d'autres râperies étaient implantées à Gannes, Lieuvillers, Wacquemoulin et Ravenel. Le jus sucré produit était transmis à Saint-Just par des conduites souterraines. L'entreprise occupait alors 400 salariés pendant les quatre mois de la campagne betteravière. En 1877, elle prend la dénomination de Sucrerie Centrale S.A., puis, en 1898 celle de Piettres Frères. Elle est modernisée en 1900 et 1913, date à laquelle elle est rachetée par la Société des Raffinerie et Sucrerie Say. L'entreprise adjoint en 1951 les activités de fabrique d'engrais et de pâte à papier, avant de fermer en 1978[19].
D'autres entreprises sont créées à Saint-Just-en-Chaussée, tel que la production de métiers à tisser pour la bonneterie par Édouard Tailbouis puis Auguste Bonamy et Léon de Séréville[20].
Lors du bombardement du qui visait la gare et les voies ferrées, vers 7 h 45, plusieurs bombes atteignent le café situé au 107 rue de Beauvais (actuelle rue de la Libération). Marie Lory, la tenancière, et sa belle-sœur Eugénie sont tuées, ainsi que deux consommateurs : Charles Lemaire et Émile Lesueur. Trois soldats trouvent également la mort à cette occasion. De nouveaux bombardements se produisent, notamment celui du où 178 obus tombent sur la ville en moins de 24 heures, et durent jusque fin août 1918. Selon l'époque, la ville accueille des réfugiés ou est évacuée de sa population[21],[22].
À la fin de la guerre, en avril 1918, lors des dernières contre-attaques allemandes de l'Opération Michael et de l'Offensive du Printemps, la commune abrita un centre d'évacuation de matériels agricoles français[23],[24].
La sucrerie est utilisée comme poste sanitaire puis devient l'hôpital militaire 15bis,[21].
Durant la guerre, la commune subit des destructions[25]. Des baraquements en bois furent construits pour reloger des sinistrés et certains subsistaient en 2003[26],[27].
La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [28] avec la citation : « Envahie en 1914 et libérée par la victoire de la Marne, s'est trouvée de nouveau après l'offensive allemande de 1918 à quelques kilomètres du front. Nœud important de voies ferrées, a été l'objet de violents et journaliers bombardements par canons, sans cesser de faire preuve du plus beau courage[21] ».
Lors du premier tour de l'élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste UMP menée par le maire sortant Frans Desmedt obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 899 voix (79,89 %, 26 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement celle DVG (PCF) menée par Alain Deflers qui a recueilli 478 voix (20,11 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 36,80 % des électeurs se sont abstenus[30].
Lors de l'élections municipales de 2020 dans l'Oise, seule la liste DVD (LR) menée par le maire sortant Frans Desmedt est candidate. Elle recueille donc 100 % des 1 128 suffrages exprimés et est élue en totalité, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 67,84 % des électeurs se sont abstenus[31].
Après la mort de Frans Desmest, des élections municipales sont organisées le où seule la liste menée par Bernard Dubouil, ancien premier maire-adjoint et maire par intérim, est candidate. Elle recueille donc la totalité des suffrages exprimés, avec 981 voix. Lors de ce scrutin, 73,63% des électeurs se sont abstenus et 5,67 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[32].
Ancien officier supérieur de l'Armée de l'air Vice-président de la CC du Plateau Picard (2023 → )
Distinctions et labels
La commune a obtenu en 2019 le label « Ville active et sportive - deux lauriers » du Conseil national des villes actives et sportives ( CNVAS), qui distingue pour trois ans les communes développant des politiques volontaristes afin de promouvoir l'activité physique et sportive, sous toutes ses formes, et accessible au plus grand nombre.
257 collectivités françaises ont ainsi été distingués par 1 à 4 lauriers pour la période 2019-2021[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2022, la commune comptait 5 940 habitants[Note 5], en évolution de −0,87 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 925 hommes pour 3 108 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,8
5,9
75-89 ans
10,0
15,0
60-74 ans
14,7
19,7
45-59 ans
19,1
19,4
30-44 ans
17,1
20,3
15-29 ans
18,2
19,4
0-14 ans
19,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[53]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Les habitants sont appelés les Saint-Justois et les Saint-Justoises.
La commune accueille un important tissu économique à dominante industrielle :
DS Smith Kaysersberg (groupe anglais DS Smith, 340 salariés),
Mastics pour automobiles : PPG (États-Unis, 180 et 90 salariés),
plastiques (Plastique Forme, 150 salariés),
électronique AQL (140 salariés),
vêtements de sécurité Dispovet (50 salariés, groupe Elf-Total) et gants de protection pour l'armée SFGI (40 salariés).
Traitement de déchets industriels et huiles Chimirec-Valrecoise (65 salariés sur le site en 2018[54]), le traitement d'ordures Gurdebeke (25 salariés) à l'ancienne sucrerie,
un centre E.Leclerc de 75 emplois.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Just-en-Chaussée ne compte aucun édifice classé ou inscrit monument historique sur son territoire.
De gueules au chevron d'argent, accompagné d'une gourde d'or en pointe et de deux fleurs de lys du même en chef, et au lion passant de sable brochant sur le chevron.
Louis Pihan (Abbé), « Saint-Just-en-Chaussée : étude historique et archéologique », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l'Oise, vol. 11, , p. 643-786 (ISSN1280-5343, lire en ligne)
Louis Pihan (Abbé), « Saint-Just-en-Chaussée : étude historique et archéologique (suite) », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l'Oise, vol. 12, , p. 5-119, 281-415, 609-667 (ISSN1280-5343, lire en ligne)
J. Rousseau, Saint-Just-en-Chaussée et ses environs, 1893 ; réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988
Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Just-en-Chaussée comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et d« SAINT-JUST-EN-CHAUSSEE Une ville évacuée et bombardée, mais très peu occupée : Proche du front, la ville de Saint-Just-en-Chaussée verra passer de nombreux évacués durant la Première Guerre mondiale. Elle-même ne connaîtra qu'une petite période d'occupation », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« SAINT-JUST-EN-CHAUSSÉE Des images de la commune pendant la Grande Guerre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Giorgi, « Qui est Bernard Dubouil, le nouveau maire de Saint-Just-en-Chaussée ? : Sans grande surprise, la liste emmenée par Bernard Dubouil à Saint-Just-en-Chaussée, seule en lice, a remporté les élections municipales partielles du dimanche 2 juillet », Actu Oise, (Sans grande surprise, la liste emmenée par Bernard Dubouil à Saint-Just-en-Chaussée, seule en lice, a remporté les élections municipales partielles du dimanche 2 juillet, consulté le )« .« Entré au conseil municipal en 2008 en tant que simple conseiller municipal, Bernard Dubouil, 74 ans, a une longue expérience dans la gestion des affaires courantes d'une commune. Son arrivée dans l'Oise coïncide avec son affectation à la base aérienne de Creil, la BA110, en 1983 » » .
↑ a et bR. TH., « Décès de Jean-Pierre Braine, samedi matin : Le lion de Saint-Just nous a quittés », Le Bonhomme picard, , p. 2.
↑Juliette Duclos, « Oise : hommages après le décès de Frans Desmedt, « l'élu local, dans ce qu'il y a de plus beau » : Dans la nuit de mardi à mercredi, le maire de Saint-Just-en-Chaussée, Frans Desmedt, est décédé. Les témoignages se multiplient dans le département pour rendre hommage à cet élu, « qui a labouré son canton et son intercommunalité comme aucun autre » », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« À 68 ans, Frans Desmedt était engagé dans la politique locale depuis plus de 40 ans. Cet agriculteur qui a intégré l'exploitation familiale de Boutavent est entré au conseil municipal de Saint-Just-en-Chaussée en 1995. Six ans plus tard, il devient maire, un mandat qu'il ne quittera plus. Aux dernières élections municipales, en 2020, il n'avait aucune liste concurrente, l'édile a été réélu avec… 100 % des voix ».
↑Réélu pour le mandat 2008-2014 : Armand Prin, « Frans Desmedt reste le patron : Auréolé de son succès magistral dès le 1er tour des municipales, Frans Desmedt entame un nouveau mandat. », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 8.
↑Sylvie Molines, « Frans Desmedt, maire de Saint-Just-en-Chaissée : « je vis mon mandat à fond » : Frans Desmedt, maire Divers droite, dresse le bilan de son action à mi-mandat. Aux engagements électoraux, l'élu a rajouté de nouveaux projets », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Céline Sol, « Saint-Just-en-Chaussée / Frans Desmedt : « J'ai réalisé 150 % de ce que j'avais prévu », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le )« Lundi 2 décembre 2019, le maire-sortant de Saint-Just-en-Chaussée organisait une conférence de presse pour annoncer officiellement qu'il sera candidat à sa propre succession ».
↑Réélu pour le mandatr 2020-2026Raphael Nappey, « Frans Desmedt entame un quatrième mandat à Saint-Just-en-Chaussée : Sans surprise, Frans Desmedt a été plébiscité samedi lors du premier conseil municipal », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Une mandature commencée en 2001 dont la prolongation ne faisait pas l'ombre d'un doute. Desmedt menait en effet la seule liste présentée, et élue, au premier tour du 15 mars ».
↑Jean-Claude Crépin, « Leçon de choses à la ferme du maire de Saint-Just-en-Chaussée : Frans Desmedt ouvre les portes de son exploitation aux écoliers, chaque année », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Chloé Gaillard, « Un conseiller départemental de l'Oise promu chevalier de la Légion d'honneur : Conseiller départemental de l'Oise et maire de Saint-Just-en-Chaussée, Frans Desmedt vient d'être promu au grade de chevalier de la Légion d'honneur, parmi 340 personnes », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑François Nerrand, « Saint-Just-en-Chaussée. Bernard Dubouil élu maire à l'unanimité : Le conseil municipal d'installation de Saint-Just-en-Chaussée (Oise) a vu l'élection en tant que maire de Bernard Dubouil, vendredi 7 juillet », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
↑Céline Sol, « St- Just, ville active et sportive - Un deuxième laurier remis à la commune : Un deuxième laurier du label Ville Active et Sportive a été remis lors d'une cérémonie, vendredi 8 février, à Angers », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3537, , p. 17.
↑Céline Sol, « Des projets dans les tablettes Chimirec a fêté ses 60 ans : L'entreprise Valrecoise a grossi et rejoint le groupe Chimirec en 1995. Aujourd'hui, 65 personnes travaillent sur le site de Saint- Just », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, , p. 18« Initialement, Valrecoise collectait et traitait les huiles usagées et fabriquait des huiles de démoulage. En 1995, elle rejoint le groupe Chimirec, prend le nom de Chimirec- Valrecoise, et étend son champs d'activités : elle collecte et regroupe les déchets industriels dangereux (...) En 2005 d'ailleurs, l'entreprise est entièrement rénovée sur son site de 15 000 mètres carrés au total. Elle collecte des huiles noires, collecte et regroupe des déchets, effectue du broyage. L'entreprise saint-justoise collecte les déchets sur sept départements : Oise, Somme, Aisne et Seine- Maritime, entre autres. Avec un objectif final : leur valorisation, sur son site ou... chez d'autres prestataires ».