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Louis Graves indiquait en 1843 que La Hérelle était alors une « petite commune traversée, au tiers inférieur de son étendue, par un vallon qui descend au nord-ouest vers la vallée de la Noye. Des terres labourables occupent la faible partie située au sud-ouest du ravin; l'autre section est couverte presque entièrement par la foret dite de La Hérelle. Le village constitue une rue longue et sinueuse, pratiquée sur la roche dans l'axe du vallon[1] ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , La Hérelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (70,3 %), forêts (24,3 %), zones urbanisées (5,4 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 122, alors qu'il était de 106 en 2013 et de 97 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Hérelle en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,5 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais comparable à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Herella (1199) ; de Harelloe (1199) ; de harella (vers 1200) ; Herele (1228) ; Herele Fosse Theobaldi (vers 1240) ; sires de Hairele (1248) ; la harele (1289) ; Osmundi de Harella (XIIIe) ; le Herele (1311) ; la Herielle (1358) ; forteresse de le herele (1359) ; la Harelle (XIVe) ; le chastel de la herelle (1359) ; la herelle (1374) ; la Hérelle (XVIe) ; la Chérelle (XIVe) ; Laherelle (XVIe) ; Herelle (1667)[13].
Nom d'un château, forteresse importante qui joua un grand rôle dans les guerres des XIVeXVe siècles, et d'une forêt[14].
La Hérelle correspond à une prononciation locale de la forme francisée de l'érable, exemples tels que l'héraule à Songeons et à Essuiles, l'Hérauble à Ourcel-Maison, qui semble être qu'une variante graphique. D'après l'étude de M. Lebègue sur les parlers de la Hérelle (Nos parlers du Nord, 1961-1962)[15]. Les noms d'arbres sont encore souvent féminin en picard[16].
Histoire
Moyen-Âge
Louis Graves indiquait « La Hérelle était dans l'origine un domaine royal dont Philippe-Auguste fit présent en 1199 à Barthélemy de Roye qui lui avait rendu des services signalés, et qui devint en 1209 chambrier de France. Alix de Roye sa fille aînée apporta cette seigneurie en dot en 1214 à Raoul de Nesle seigneur de Flavy, de la maison duquel elle passa dans celle de Pecquigny, par le mariage do Béatrix de Nesle avec Ferry de Pecquigny seigneur d'Ailly-sur-Somme. Marguerite do Pecquigny leur petite-fille et héritière, épousa en 1360 Hugues de Melun seigneur d'Antoing et d'Epinoy qui fut ainsi seigneur de La Hérelle. Isabelle de Melun leur fille s'étant mariée à Bertrand seigneur de La Bouverie ; ils cédèrent ensemble en 1396 cette terre à Louis duc de Bourbon et comte de Clermont en Beauvoisis. La Hérelle devint alors une châtellenie du comté, comprenant dans son ressort la paroisse de Mory-Maucrux.[1] »
Temps modernes
Selon la même source, « le connétable de Bourbon vendit le vingt-quatre mai 1517 la châtellenie à Jeanne de Poix veuve de Raoul de Lannoy, mais cette aliénation ne tint guère, et Henri II rentré en possession de La llérelle, en donna l'usufruit, dabord à Madeleine de la Suze veuve de Joachim de la Bretonnière seigneur de Warty, puis à la reine Catherine de Médicis. La terre fut engagée en 1569 au duc de Brunswick avec le comté de Clermont, et suivit depuis la fortune de ce comté. La seigneurie relevait du fief des grandes Tournelles de Montdidier, possédé par la maison du Soyécourt[1] ».
Durant les Guerres de Religion, le village est brûlé par les Espagnols dans l'invasion do 1656. La forteresse était située entre le village et la forêt au-dessus de l'église[1].
En 1843, on trouvait dans l'étendue du territoire communal deux moulins à vent, une tuilerie, une brasserie, une sucrerie de betteraves, une fabrique de vinaigre, une distillerie, qui appartenaient tous à M. Bazin, qui dirigeait également une « exploitation agricole perfectionnée »[1].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[18], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[19], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[20].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[21], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2022, la commune comptait 238 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 119 hommes pour 122 femmes, soit un taux de 50,62 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
6,8
75-89 ans
8,4
12,0
60-74 ans
12,6
18,8
45-59 ans
17,6
28,2
30-44 ans
16,0
14,5
15-29 ans
19,3
19,7
0-14 ans
26,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas (XVIe siècle) : construite en pierres et briques, elle est restaurée en 1965 après l'écroulement de son chœur pour vétusté en 1940. La nef subsistante est constituée de deux travées qui communiquent avec les bas-côtés par deux arcades brisées retombant au centre sur une pile circulaire. Le clocher surmonte le porche constitué par une courte travée. La charpente en chêne porte gravée en plein bois trois fleurs de lys, armes des Condé. On y trouve une statue en bois peint du XVIe siècle représentant une Vierge à l'Enfant, classée monument historique[33], ainsi qu'une cuve baptismale en pierre d'exécution très grossière et à la date incertaine[34].
Fossés et retranchement de l'ancien château : ils sont cités par Froissart en 1358. Ils appartenait à Jean de Picquigny, qui fut étranglé par son chambellan dans ce château.
L'église Saint-Nicolas.
L'église Saint-Nicolas avec le monument aux morts.
Monument aux morts.
La mairie.
Petite chapelle.
Calvaire situé sur la D 117, à la limite de Mory-Montcrux.
Personnalités liées à la commune
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↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abcd et eLouis Graves, Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 72-74.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 275.
↑Société de linguistique picarde, Toponymie du département de l'Oise : 14 index, 9 cartes, Musee de Picardie, , p. 215.
↑Jacques Chaurand, Quelques remarques sur les continuations du latin abulu dans les parlers et la toponymie du Nord et de l'Est du domaine d'Oïl, vol. 2, Nouvelle revue d'onomastique, , p. 98.
↑Robert Loriot, Les parlers de l'Oise : la structure linguistique du sud de la Picardie : étude de comportements phonétiques, Edition et diffusion, Association bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, , p. 236.
↑« La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 15.
↑R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417, , p. 6« Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
↑« Les derniers vœux du Sivom », Le Courrier picard, (lire en ligne)« François Sence, épinglé par Jean Cauwel, conseiller général, pour 24 ans de mandat, devra affronter une deuxième liste à La Hérelle (186 habitants) ».
↑François Sense n'était pas candidat aux municipales de 2020 : « La Hérelle 60120 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020: « L'avis de François Sence, maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3296, , p. 17.