Pour les articles homonymes, voir Béthisy.
Béthisy-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Béthisiens.
Ce village est connu pour être le lieu du décès du roi des Francs Louis VI le Gros en 1137.
Béthisy-Saint-Pierre est un bourg picard de la vallée de l'Automne, situé à 70 km au nord de Paris, à 15 km de Compiègne, à 22 km de Senlis et à 12 km de Crépy-en-Valois.
Louis Graves indiquait au milieu du XIXe siècle « Le territoire, à périmètre irrégulier, s'étend surtout depuis la forêt de Compiègne jusqu'à la vallée d'Autonne, au sud de laquelle un prolongement s'élève sur le Longmont, entre le rû de Nery et le vallon de Vaucelles. La rampe droite de la vallée est interrompue dans sa continuité par quatre gorges ou cavées dites des Vaches, de Pierrefonds, de Compiègne et Fiacre, qui montent vers la forêt[1] ».
La commune est la ville-centre de son unité urbaine, et fait partie de la zone d'emploi comme du bassin de vie de Compiègne[I 1].
Les communes limitrophes sont Orrouy, Béthisy-Saint-Martin, Néry, Saintines et Saint-Sauveur.
La superficie de la commune est de 6,53 km2 ; son altitude varie de 35 à 132 mètres[2].
Le territoire communal est drainé d'est en ouest par le lit de l'Automne (rivière), un affluent de l'Oise en rive gauche qui conflue à Verberie et est donc un sous-affluent de la Seine.
Le lit de l'Automne est constitué de nombreux méandres qui laissent ses abords marécageux.
Afin de lutter contre les inondations, la municipalité réalise en 2021 trois bassins d’infiltration qui pourront recevoir plusieurs milliers de mètres cubes d’eau[3]
Pour des articles plus généraux, voir Climat des Hauts-de-France et Climat de l'Oise.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Le plateau des Sœurs, de la Grosse Femme et de la Petite Femme abrite un site naturel peuplé notamment de lézards verts, orchidées, anémones pulsatiles, gentianes[10]....
Au 1er janvier 2024, Béthisy-Saint-Pierre est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthisy-Saint-Pierre[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[I 3],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), forêts (32,9 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), prairies (3,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 494, alors qu'il était de 1 386 en 2015 et de 1 332 en 2010[I 6].
Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,1 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Béthisy-Saint-Pierre en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Le territoire communal est traversé par la Ligne d'Ormoy-Villers à Boves.
La commune est desservie, en 2023, par la ligne 105 du réseau TIC et par la ligne 13 du service AlloTIC. Elle est également desservie par les lignes 641 et 6441 du réseau interurbain de l'Oise[12].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bestisiacum castrum (877)[13] ; apud Bistisiacum (Xe) ; in Visteriaco (920) ; de Bistisiaco (vers 1050) ; cryptoe ad Betezy (1060) ; Bestisiacum castrum (1123) ; apud bistisiacum (1123-37) ; juxta Bestisiacum (1138) ; Betesi (1137) ; juxta Bestisi (1148)[13] ; Paganus de Bistisiaco (1153) ; Bistisiacum ad Ottenettam[1] (1156)[13] ; Reginaldus de bestisi (1181) ; Bestisiacensis palatio (1189) ; Petrus de Bestisi (1192) ; Richardus castellanus de Bistisiaco (XIIe) ; Bestisiacum[1] (vers 1200)[13]; Bestizy (1203) ; Rainaldus de Bestisiaco (1214) ; Renier de bestesi (1220) ; Renaldus de Bestisi (1217) ; de Bestisiaco (1218) ; Williermus de Bistiaco (vers 1220) ; de Bestesi (vers 1246) ; le gruiers de Bethisi (1234) ; Bestisi (1246) ; Robertus gruerius de Bestisiaco (1247) ; in montibus de Bestiziaci (1256) ; Betisy (1250) ; apud Bethisiacum (1311) ; venda Chesnaiae super Bestisiacum (XIIIe) ; Bestysi (1315) ; betisy sur autonne (vers 1380) ; de sigillo bestisiaci (1332) ; bethisi sur authonne (1376)[13]; Bethisiacum (1450)[1] ; Jehannes medicus de bestiziaco (XIVe)[13] ; Betisy en Valois (XIVe) ; Bethysy (1431) ; Bitisiacum[1] (1520-1540)[13]. Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Béthisy-la-Butte[2].
La paroisse Saint-Pierre de Béthisy doit son origine à une métairie, d'une ferme du fisc[14], qui dépendait encore du palais royal de Verberie au début du XIe siècle[15].
Louis Graves indiquait[1] « Ce lieu était considéré comme la section la plus importante de la communauté qui réunissait sous la dénomination de Béthisy les deux paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Martin. Il est probable cependant que Saint-Martin , placé sur le trajet d'une voie romaine, fut d'abord l'établissement principal, et Saint-Pierre une simple dépendance.D'après les monumens écrits, Béthisy-Saint-Pierre fut une ferme du fisc dans le domaine royal jusqu'au dixième siècle, que Charles le simple, par une charte de 907, la donna, pour une partie du moins, à l'abbaye de Morienval La reine Constance, femme de Robert II, y fit bâtir, vers 1026, une forteresse dans l'intérêt de son deuxième fils, qu'elle n'avait pu faire couronner roi à la place d'Henri I , dont elle redoutait le ressentiment. Cette construction est signalée par les auteurs ecclésiastiques comme une usurpation sur l'abbaye de Saint-Crépin-le-grand , à laquelle Charles-le-chauve avait déjà donné les deux églises de Béthisy; ils prétendent même que les comtes de Vermandois, abbés séculiers de Saint-Crépin , et ravisseurs de quantité de ses possessions, firent de Saint-Pierre un lieu de plaisance qui vint ensuite dans la main des rois.On transféra vers 1040, dans cette ,nouvelle résidence, le siége de la juridiction qui existait déjà pour Verberie, autre maison royale, et l'on en forma ce qu'on nomma la châtellenie de Béthisy-Verberie.À la mort de Robert, arrivée au mois de juillet 1031 la reine Constance reprit le projet qu'elle avait conçu pour mettre son fils Robert sur le trône ; appuyée sur les places de Senlis , Sens, Béthisy, Coucy et autres, elle leva l'étendard de la révolte contre Henri I; mais ses partisans furent vaincus et obligés de se soumettre au nouveau roi, qui leur accorda son pardon. Dans le nombre se trouvait Richard, premier châtelain de Béthisy, auquel la bonté royale octroya des grâces particulières.Richard acheva sous le règne d'Henri I la construction de la forteresse, et il y fonda une collégiale dont il sera question ci-après. Il se retira ensuite dans l'abbaye de Saint- Quentin-lès-Beauvais. Ses successeurs occupèrent un rang distingué à la cour.Louis-le-gros affectionnait la résidence de Béthisy, qui lui servait de rendez-vous pour chasser dans la forêt de Cuise. Le comte de Vermandois y délivra en sa présence et en celle de la reine Adélaïde, dans l'année 1133, une charte en faveur de la nouvelle abbaye fondée à Ourscamp.Le roi y passa quelque tems en 1137, à la suite d'une maladie dangereuse; il y reçut une députation des Aquitains, chargée de lui annoncer la mort de leur comte et ses dernières dispositions pour le mariage d'Éléonore sa fille unique avec le prince royal.Le mariage de ce prince, devenu Louis VII, fut célébré avec pompe quelques mois après dans le palais de Béthisy.En 1152 , le même roi étant en ce lieu, autorisa les religieux de Saint-Adrien à échanger certains revenus avec la maison royale de Cuise.Il accorda plusieurs franchises aux habitans du pays, ce qui attira un grand nombre de familles étrangères. Il les releva notamment par une charte donnée à Compiègne en 1156, du droit de for-mariage, leur permettant en outre de choisir des femmes demeurant hors du bourg, extra castrum Bistisiacum, faveur alors très-considérable.On connaît du même roi une autre charte datée de Béthisy en 1161, par laquelle il maintient aux religieuses de Saint-Jean-aux-Bois la jouissance de la dîme du pain qui sera consommé dans les châteaux de Béthisy, Verberie et Compiègne, lorsque la cour y séjournera.Les cartulaires de Philippe-Auguste constatent de fréquens voyages de ce prince au château de Béthisy. Il y rendit en 1182 une charte concernant Saint-Frambourg de Senlis, une autre en faveur de Notre-Dame de Paris, une troisième accordant des privilèges et exemptions aux habitans de Chevrières;En 1183, un diplôme confirmatif des biens et privilèges appartenant aux religieuses de Saint-Jean-aux-bois, et une charte concernant les serfs et hôtes de l'église de Soissons.En 1184, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, miit le siège devant la forteresse, qu'il tenta d'enlever par un assaut; mais les habitans ayant opposé une résistance vigoureuse, l'armée royale eut le teins d'avancer pour les délivrer, ce qui obligea l'ennemi à se retirer à travers la forêt de Compiègne. Le roi récompensa les habitans de leur fidélité, en leur donnant un droit exclusif d'usage dans le canton de la forêt appelé depuis les monts de Béthisy.Philippe-Auguste était l'année suivante dans cette résidence, de laquelle il data les lettres concernant la fondation d'une chapelle au château de Choisy-au-Bac.Il y délivra en 1189 des lettres concernant l'Hôtel-Dieu de Compiègne. Il y était encore en 1193. Il y reçut en 1200 une députation de l'Université de Paris, à laquelle il accorda des lettres de protection en faveur de ses écoliers. Le châtelain avait sous ses ordres cinq chevaliers. que le roi maintint, quoiqu'il supprimât ceux de plusieurs autres châteaux, à cause des services qu'ils avaient rendus en 1184. Ces chevaliers sont ainsi nommés dans le dénombrement présenté à Philippe-Auguste en 1214 : Roger de Verberie, Hugues de Béthisy, Philippe de Béthisy, Pierre (châtelain) de Béthisy , Jean fils du prévôt, Philippe de Nanteuil; ils prenaient rang entr'eux selon leur ancienneté.(...)Après avoir brûlé Verberie et La Croix-Saint-Ouen, les Anglais vinrent assiéger, en 1359, le château de Béthisy; ils croyaient l'emporter aisément, mais il furent vigoureusement repoussés, poursuivis jusque vers Saintines , et ils ne purent regagner Creil qu'après avoir éprouvé une grande perte. Ils revinrent peu après en force pour tirer une vengeance éclatante de leur défaite. Le capitaine de la place marcha à leur rencontre, et ce fut alors qu'eut lieu, entre Verberie et Saint-Sauveur, le combat célèbre connu sous le nom de bataille du Champ-Dolent.Cependant la forteresse de Béthisy éprouva bientôt les désastres de la guerre qui ravagea pendant ces tems déplorables toute la Picardie. Démantelée et tombant en ruines, elle fut comprise au nombre des places dont les lettres du dix avril 1431 ordonnèrent la démolition comme non tenables et devenues des repaires de voleurs et robeurs.Celle-ci demeura à l'abandon jusqu'en l'année 1562, époque à laquelle la reine Catherine de Médicis reçut le Valois parmi les domaines qui lui furent donnés en douaire. Cette princesse fit réparer les fortifications avec le secours des habitans du lieu, pour leur assurer une.retraite dans les calamités publiques et pendant les troubles de religion qui commençaient à menacer le pays. Les officiers de l'élection de Crépy furent obligés de se réfugier, en 1592, dans la tour où ils n'arrivèrent qu'avec peine et à l'aide d'une compagnie de cuirassiers que le roi leur accorda pour escorte.En 1618, Louis XIII averti par la résistance du château de Pierrefonds, donna le premier avril des ordres précis pour l'entière destruction dé la.tour de Béthisy. Les habitans représentèrent qu'ils avaient été contraints de la réparer à leurs frais, qu'ils s'étaient endettés pour compléter l'œuvre, et que cet asile si coûteux leur était indispensable dans les désordres publics. Le roi voulut être obéi , et ils n'obtinrent pas même l'autorisation de vendre les maériaux à leur profit. On démolit la plus grande partie du mur d'enceinte, et l'on fit à la tour de larges entailles qui la rendirent inhabitable à l'avenir.Cependant, lors des troubles de 1648, on permit à la communauté de boucher ces entailles avec des murs de terre, ce qui donna à la place plus d'apparence que de solidité. Le prince de Condé vint camper dans la plaine du liazoy, vis-à-vis. Béthisy, où ses troupes commirent d'horribles brigandages.Le domaine fut engagé avec celui de Verberie, en 1615 , par la reine Marguerite de Valois à Louis Fécan, écuyer, seigneur de Villers, auquel il fut retiré le quatorze avril 1625 par ordre de Louis XIII. On le transporta alors au baron de Raray dont les successeurs en ont joui jusqu'en t 720 , que le régent le fit rentrer dans les mains de l'état.Enfin il fut aliéné en 1760, à titre de surcens, par te duc d'Orléans ».
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise[I 1]
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois dont la composition est remaniée[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.
Béthisy-Saint-Pierre était membre de la petite communauté de communes de la Basse Automne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le 1er janvier 2017, la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne, dont est désormais membre la commune[16],[I 1]
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE menée par Serge Czerniejewicz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 641 voix (52,15 %, 18 conseillers municipaux élus, dont 7 communautaires, devançant très largement celles menées respectivement par[17] : - Jean-Marie Lavoisier (SE, 444 voix, 36,12 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Patricia Tribouillois (FG, 144 voix, 11,71 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin, 40 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par Jean-Marie Lavoisier obtient la makprité des suffrages exprimés, avec 459 voix (45,26 %, 17 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant largement les listes menées respectivement par[18] : - Jean-Luc Bachelart (353 voix, 34,81 %, 4 conseillers municipaux élus) ; - Stéphanie Weinmann (202 voix, 19,92 %, 2 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,28 % des électeurs se sont abstenus.
En 2020, le maire a lancé une concertation auprès des habitants sur la coupure de l’éclairage public en pleine nuit à compter du 1er janvier 2021. Sur les 280 réponses, 80 % y sont favorables 20 % y sont opposés[25].
En 2018, deux écoles de Béthisy-Saint-Martin ont fusionné afin d'éviter de perdre un poste dans un contexte de baisse des effectifs d'écoliers, afin d'éviter la perte d'une classe, ce qui a formé le groupe scolaire des Maronniers[26],[27]. La commune compte également l'école maternelle du Paradis
L'éducation nationale souhaite le regroupement des écoles avec celle de Béthisy-Saint-Martin[28],[29].
La commune dispose d'une bibliothèque municipale installée dans le château de la Douye, qui relaye les activités de la Médiathèque départementale de l’Oise (MDO)[30],[31].
Afin d'améliorer l'attractivité de la commune, la municipalité a décidé en 2013 de racheter les locaux du cabinet médical préexistant[32].
L'Épicerie solidaire de la Vallée de l’Automne a ses locaux implantés depuis 2021 dans l’ancienne école du Bas-Cône de Béthisy-Saint-Pierre[33],[34].
Béthisy-Saint-Pierre dispose de eux stades de football, dont l’un, rue Lefèvre-Lesueur, est propriété de l’association paroissiale. Ses installations étant vêtustes, la municipalité souhaite le remplacer par un terrain en gazon synthétique sur le stade Maurice-Leroy qui prendrait la place du terrain d’honneur actuel. Ses vestiaires et sanitaires, club-house et locaux techniques doivent aussi être refaits, à l’horizon 2023[35]. Elle dispose également d'un city-stade[36].
En 2020, les communes de Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Néry et Saintines ont décidé de se doter d'un service de police municipale intercommunal afin de lutter contre les incivilités[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2021, la commune comptait 3 135 habitants[Note 4], en évolution de +0,48 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 488 hommes pour 1 575 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La compagnie d'Arc a été constituée en 2013 par la fusion de la compagnie de de Béthisy-Saint-Pierre, créée en 1731 et de Béthisy-Saint-Martin, créée au moins depuis 1863. La compagnie joue en 2019 au niveau Bouquet provincial et ambitionne de pafrticiper au championnat de France Beursault à Pontoise[43].
Béthisy-Saint-Pierre, ville royale depuis le XIVe siècle[44], compte quatre monuments historiques sur son territoire :
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