Ville située au confluent de la Nive et du Laurhibar, elle doit son nom à sa situation au pied du col (« port ») de Roncevaux (alt. 1 057 m), qui permet de passer au sud des Pyrénées. Ancienne capitale politique et administrative de la Basse-Navarre, elle est aujourd'hui un centre économique, culturel et sportif pour le Pays basque.
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Pied-de-Port fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10],[11]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.
La commune est drainée par la Nive, le Laurhibar, Arzubiko erreka et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[13],[Carte 1].
La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé 20 communes[14].
Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune de Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[15].
Arzubiko erreka, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[16].
La Nive de Béhérobie.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-Pied-de-Port
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 517 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bustince-Iriberry à 5 km à vol d'oiseau[20], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 327,4 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[27],[Carte 3] :
le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[28].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Jean-Pied-de-Port est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 7],[30],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est la commune-centre[Note 8],[3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (51 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), prairies (19,7 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive, le Laurhibar et l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009, 2014 et 2021[36],[34].
Saint-Jean-Pied-de-Port est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[37]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[38],[39].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 43,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[41].
Toponymie
Le nom basque de la ville est Donibane Garazi[42], et le nom français Saint-Jean-Pied-de-Port. Le premier élément est identique dans les deux langues : en basque don signifie saint, iban est l'équivalent de Jean (comparez au russeIvan), et -e est un suffixe locatif. Le deuxième élément, par contre, diffère entre les deux langues : le nom basque fait référence à la région entourant la ville (Garazi étant le nom basque du pays de Cize), contrairement au nom français qui fait référence à sa situation topographique, au pied du port de Roncevaux (le terme « col » étant traditionnellement peu usité dans les Pyrénées). Au Pays basque, en Soule et en Basse-Navarre plus particulièrement, le mot port est synonyme des pâturages de haute montagne ou de l'estive[43]. Il faut cependant noter que plusieurs formes romanes du passé emploient une construction similaire au basque, comme la forme du XIIe siècle ci-dessous. La ville est souvent surnommée Garazi, aussi bien en basque qu'en français.
Dans les autres langues environnantes, la ville est appelé Sent Joan Pè de Pòrt en gascon, Sant Chuan Piet de Puerto en aragonais, et San Juan Pie de Puerto en espagnol. Durant la Révolution française la ville a été rebaptisée Nive-Franche (1793) puis Jean-Pied-de-Port (1794).
Saint-Jean-Pied-de-Port est attesté sous les formes suivantes : Santa Maria Cabo el Puente (Sainte-Marie du Bout du Pont)[Quand ?], « Saint-Jean est une jolie ville bâtie sur une éminence » (1154, Édrisi[44]), Via Sancti-Johannis et Johannes-de-Cisera (respectivement vers 1168[45] et XIIe siècle[45], cartulaire de Bayonne[46]), Sanctus-Johannes-sub-Pede-Portus, San-Juan-del-Pie-de-Puertos, Sant-Johan-deu-Pe-deu-Port et Sant-Johan-del-Pie-de-Puerto (respectivement 1234[45], 1253[45], 1268[45] et 1274[45], collection Duchesne volumes CX et CXIV[47]), Sant-Johan et Sant-Johans (vers 1277 pour les deux formes[45], guerre de Navarre), Sanctus-Johannes-de-Pede-Portus (1302[45], chapitre de Bayonne[48]), Sainct-Jean-du-Pied-des-Ports et Sainct-Jean-du-Pied-pres-des-Ports (XIVe pour ces deux formes[45], Jean Froissart, livre IV), et S-Iean Pié de Port (1650).
Le gentilé basque est Donibandar[42] (ou Donibanegaraztar[42]). Le gentilé français est Saint-Jeannais.
Microtoponymie
Ansa, ancien fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[45].
Le toponyme Uganga apparaît sous la forme Gange (1736[45], registre des baux du chapitre de Bayonne[49]).
Le toponyme Arrankuntzea est documenté sous les formes porte d'Haraconcia en 1718 et porte d'Haranconcia en 1770[50].
Histoire
Village de la Gaule Transalpine, sur le territoire des Tarbelles, il fut nommé « Imus Pyrenaeus » par les romains[51].
Fondation et développement au Moyen Âge
Il s'agit d'une bastide édifiée au XIIe siècle. « La clef de mon royaume » dira deux siècles plus tard Charles le Mauvais qui, pour ses sujets, était « le Bon ». En se développant, la cité ravit sa primauté à Saint-Jean-le-Vieux. Elle devient la capitale de l'une des cinq divisions du Royaume de Navarre : la Merindad de Ultrapuertos (c'est-à-dire d'« Outre-cols », vu qu'elle est la seule située au-delà des Pyrénées du point de vue de la cour, basée à Pampelune).
L’un des premiers édifices de la ville fut l'église Sainte Eulalie, élevée au XIIe siècle non loin du gué de la Nive. On peut encore voir son portail roman, bien conservé, sur la façade de la maison de retraite Toki Eder, dans le quartier Ugange. Sur la colline dominant la ville, se dressait le château de Mendiguren, dont il est fait mention dès 1191.
Au pied du château, Sanche VII le Fort, roi de Navarre (né en 1152, roi de 1172 à 1221), construisit au début du XIIIe siècle une ville fortifiée, entourée de remparts aux portes ogivales, encore visibles de nos jours, ainsi qu'une église, incluse dans le système défensif de la place. Il fut l'un des principaux acteurs de la victoire remportée sur les Almohades en 1212, à Las Navas de Tolosa. Les chaînes représentées sur les armes de la Navarre en perpétuent le souvenir : elles évoquent la fameuse capture du trésor de l'émir.
En 1329, Philippe III de Navarre (1328-1343) lui accorde ses fors, chartes régissant le système administratif progressiste dont s'est dotée la Navarre au XIe siècle : elle peut organiser en ses murs, foires et marchés, et devient un centre commercial important, étape obligée des voyageurs et des pèlerins de Compostelle sur la route de Pampelune.
Les rois de Navarre y font de fréquents séjours et, fait important, au XIVe siècle, l'évêque schismatique du pape d'Avignon y réside de 1383 à 1388, durant le schisme d'Occident, tandis que celui du pape de Rome administrait l'évêché de Bayonne. (Jean Froissart s'étonna fort de voir les prélats des deux obédiences réunis à Orthez à la même table, celle de Gaston Fébus).
Renaissance et Époque moderne
En 1512, Ferdinand le Catholique enlève la Navarre à ses souverains légitimes, Jean et Catherine d'Albret, qui se réfugient en Béarn. L’armée espagnole franchit les Pyrénées et prend Saint-Jean en [52]. Le duc d'Albe fait renforcer les défenses du château à partir de septembre.
Dès septembre, une armée française de secours permet à Jean III de Navarre de partir à la reconquête de la Navarre. Saint-Jean-Pied-de-Port devient un enjeu important dans le conflit. La ville passe d'une main à l'autre, non sans subir d'importants dommages.
Jean d'Albret assiège la ville avec 20 000 hommes en , sans réussir à la prendre. La garnison passe ensuite de 1 000 à 1 800hommes, et la ville jure fidélité au roi d’Aragon.
En 1516, Jean d'Albret s’en empare, mais échoue à prendre la citadelle. Battu dans les défilés de Roncevaux, il meurt le .
Un nouveau siège est mis devant Saint-Jean-Pied-de-Port le par son fils Henri II de Navarre, qui prend ville et château le 15, grâce à l’aide d’une armée française. Mais celle-ci est battue à Noain le . Le duc d’Albe fait reprendre la ville, et la garnison périt après un siège de trois semaines. Les Espagnols évacuent la garnison en 1522, avant de reprendre la ville en janvier 1524 lors de l’invasion du sud de la France. Le bâtard d’Albret reprend à nouveau la ville en 1527 pour le roi de Navarre, qui ne la conserve que quelques mois[52].
En 1530, Charles Quint abandonne aux Foix-Albret-Navarre cette ville qui lui semble trop coûteuse à conserver, et en détruit le château. La partie nord de la Navarre devient alors la Basse-Navarre par opposition à la Haute-Navarre. C'est pourquoi Henri IV, lorsqu’il accède au trône, se fait appeler roi de France et de Navarre, titre que ses successeurs portent jusqu’à Charles X.
Durant les guerres de religion, des incidents éclatent entre protestants et catholiques. L’interdiction du culte catholique par Jeanne d’Albret en 1567 provoque la formation d’une ligue en septembre, puis un soulèvement en . Refuge des catholiques, la ville est prise par Montgomery le jeudi des Cendres 1570. Deux églises de la ville sont incendiées. Lorsque les catholiques se soulèvent à nouveau, Henri III, à quinze ans, les bat et les refoule en Espagne, avant de promettre à Saint-Jean de ne pas imposer le culte protestant[52].
Révolution française
En mars 1789, réunis à Saint-Jean-Pied-de-Port, les États de Navarre, considérant que la Navarre n’est pas une simple province française, refusent d’envoyer des députés aux États généraux. Lors d'une session en juin, ils envoient néanmoins quatre députés, aux mandats très stricts, dont le respect de leurs fors. Cela reste vain : ceux-ci sont abolis dans la nuit du . La Basse-Navarre, avec les deux autres provinces du Pays basque nord, est rattachée au Béarn pour former le département des Basses-Pyrénées[52].
La loi du [53], qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Jean-Pied-de-Port s'appela Nive-Franche, Ustaritz devint Marat-sur-Nive (d’après Marat), Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles (d’après la bataille des Thermopyles), Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, Ainhoa Mendiarte et Souraïde Mendialde.
En 1790, le canton de Saint-Jean-Pied-de-Port comprenait les communes actuelles à l'exception d'Ainhice-Mongelos et dépendait du district de Saint-Palais.
Les guerres de la Révolution et de l'Empire épargnent la ville. Cependant en 1793, début de la guerre entre la Convention et l'Espagne, la place forte, rebaptisée Nive-Franche, joue un rôle important dans la défense du territoire, notamment avec les chasseurs basques.
En 1813, la contre-attaque des armées napoléoniennes commandées par Soult pour tenter de délivrer Pampelune, assiégée par Wellington et ses alliés, part de Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle se solde par un échec, la France est envahie. Le général espagnol Mina est chargé de faire le siège à distance de la ville qui ne se rend qu'à Louis XVIII, après l'abdication de Napoléon Ier.
XIXe siècle
La Restauration ne s’impose pas sans opposition. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1817, plusieurs hommes retirent tous les insignes de la monarchie de l’église, et hissent le drapeau tricolore sur le clocher. L’affaire, jugée grave, motive le déplacement de la cour prévôtale sur place[54]. Un prévenu s’enfuit en Espagne, l’autre est condamné à la déportation. Mais, recommandé par la cour à la commisération du roi, sa peine est commuée en cinq ans de prison[55].
Le chemin de fer qui arrive en 1889, désenclave la cité mais ne parvient pas à compenser le déclin démographique du XIXe siècle.
Saint-Jean-Pied-de-Port accueille le siège du SIVOS de Garazi, ainsi que ceux du syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].
La commune dispose de quatre écoles : l'école élémentaire publique, l'école maternelle publique, l'école primaire privée Garaziko Ikastola et l'école primaire privée Sainte-Marie[65]. L'école Garaziko Ikastola propose un enseignement basque par immersion alors que les trois autres écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[66].
La commune dispose également de deux collèges, l'un public (collège de la Citadelle) et l'autre privé (collège Saint-Jean-de-Mayorga) ainsi que d'un lycée d'enseignement général et professionnel public (lycée de Navarre) et d'un lycée agricole privé (lycée Frantses-Enia).
Sports
Clubs
Le Football Club de Garazi[67] (F.C. Garazi) est un club de football fondé en automne 1977. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port.
L'Union sportive Garazi est un club de rugby à XV créé en 1963, représentation la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port. Il disparaît en 2003.
L'Union sportive Nafarroa est un club de rugby à XV créé en 2003, né de la fusion de l'US Garazi de Saint-Jean-Pied-de-Port et de l'US Baigorri de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port[68] et son siège annexe à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Une section féminine de handball est depuis venue compléter l'offre sportive de ce club[69].
Enceintes sportives
Le stade Pierre-Camou, nommé à partir de 2024 en l'honneur de Pierre Camou, personnalité du rugby à XV ayant notamment joué à l'Union sportive Garazi[70].
Saint-Jean-Pied-de-Port est également un haut lieu du tourisme en pays basque intérieur, par son attrait propre, mais aussi par le fait qu'elle se trouve sur la principale voie routière régionale de communication avec l'Espagne (frontière à 7 km) à Arnéguy. La ville est accessible en autocar, par l’entreprise Le Basque Bondissant qui propose des excursions en aller retour tous les jours depuis Bayonne et St Jean de Luz.
Arrivés, au nord, par la chapelle de la Madeleine, les pèlerins pénétraient dans la ville haute par la porte Saint-Jacques, puis suivaient la rue d'Espagne jusqu'au pont enjambant la Nive. Là, deux itinéraires s'offraient à eux pour gagner Roncevaux : celui du port de Cize, qui suit le tracé de l'antique Iter XXXIV de l'Itinéraire d'Antonin reliant Bordeaux à Astorga, ou celui plus facile qui rejoint le col de Roncevaux (puerto de Ibañeta en espagnol) par Valcarlos, située dans la vallée de la Nive, où Charlemagne établit jadis son camp, avant de voler au secours de Roland, à Roncevaux.
Au Moyen Âge, la route du col de Cize était la plus fréquentée, même si l'ascension de ce « mont remarquable », aux dires d'Aimery Picaud, n'était pas de tout repos : « Pour le franchir, il y a huit mille à monter et autant à descendre. [...] Celui qui en fait l'ascension croit pouvoir, de sa propre main, toucher le ciel. »
Dans son guide du Pèlerin, Aimery Picaud donne ces précisions sur la région : « Les Navarrais et les Basques se ressemblent et ont les mêmes caractéristiques dans leur façon de se nourrir et de se vêtir, et dans leur langage. » »
Il nous parle aussi des percepteurs du péage : « Dans ce territoire, c'est-à-dire, à la proximité du port de Cize, dans les localités d'Ostabat et de Saint-Jean-Pied-de-Port, ils sont franchement à envoyer au diable. En effet, ils vont au-devant des pèlerins avec deux ou trois bâtons pour extorquer par la force un injuste tribut et si quelque voyageur refuse de céder à leur demande et de donner de l'argent, ils le frappent à coups de bâton et lui arrachent la taxe en l'injuriant et en le fouillant jusque dans les culottes. »
Patrimoine militaire
La citadelle de Mendiguren
La citadelle[71], munie de quatre bastions, fut édifiée en 1625-1627 par Pierre de Conty de La Mothe d'Argencourt[Note 11], puis reprise en 1640-1648 par Nicolas Desjardins. Son mur ouest comprend des casemates d’artillerie construites dans les années 1540 ou 1550, afin de s’assurer de la fidélité de la ville. De 1686 à 1700, l’ingénieur François Ferry y effectue des travaux supplémentaires : constructions de casernements et quelques défenses supplémentaires, sur les instructions de Vauban. Quelques améliorations mineures, dans la continuité du projet initial, furent apportées jusqu’en 1728. Le XIXe ne modifie pratiquement pas cette citadelle, qui est un exemple bien conservé et exceptionnel de l’architecture militaire telle qu’on l’entendait en France, dans la première moitié du XVIIe siècle[52].
Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, le panorama s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Récemment restaurée, la citadelle fournit un bel exemple du système défensif des places fortes bastionnées : fossés, remparts flanqués de bastions, caponnières, bouches à feu, ponts dormants, ponts levis et herses, et dotées des aménagements spécifiques d’une place de montagne sur un emplacement exigu.
La forteresse, occupée par un collège, ne peut être visitée. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construit au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les magasins à poudre et le puits.
Patrimoine civil
Porte Arrankuntzea dite « Saint-Jacques » et les remparts de la ville haute[72].
On pénètre dans la cité par la porte Saint-Jacques, anciennement Arrankuntzea, ouverte dans les remparts du XVe siècle, améliorés en 1680 sous Vauban par le chevalier Deville qui bâtit la citadelle sommitale. On lui associe le nom de l'ancienne porte Saint-Jacques située plus bas sur une deuxième ligne d'enceinte[50].
Du pont Neuf, on peut admirer tout à loisir les maisons anciennes baignant dans la Nive, avec leurs balcons de bois, le vieux pont Notre-Dame et les contreforts de l'église se détachant sur le rideau des arbres qui couvre la colline escarpée de la citadelle.
Rue de la Citadelle
La pente raide de la rue de la Citadelle, bordée de façades en grès rose, parfois alternées de grès gris. Les pierres dessinent encore les encadrements des anciennes échoppes, serrées les unes contre les autres et abritées sous les auvents protecteurs. Les linteaux de porte ciselés arborent, entre des motifs décoratifs, le nom de la maison, la date de sa construction, le nom des premiers propriétaires et parfois même leur profession. Le promeneur attentif peut y lire l'histoire de certaines familles de la ville.
Au n° 3[73] se dresse une maison de maître datant de 1866.
Au n° 6 se trouve la maison Andragnés ou Seindurenia, datant de 1654.
Au n° 8[74], se trouve une maison dont la restauration date de 1741.
Au n° 18 le linteau de la maison porte l'inscription : « Ioannes Diriberry et Louise Duhalde, maître et maîtresse de la maison de Londresena 1722 ».
Au n° 32 la maison Arkanzola[76], datée de 1510, se signale par son étage à pans de bois et à remplage de brique en arêtes de poisson. C'est la maison natale de Jean de Mayorga (1538 - 1570), bienheureux, jésuite, martyr assassiné près des îles Canaries par des calvinistes[77].
Plus loin, au n° 33, se trouve la maison natale de Charles Floquet.
Au n° 39, la maison à encorbellement connue sous le nom de « maison des Évêques », ou maison Laborde[78] laisse apparaître un moellon portant en relief la date de 1584, indiquant une reconstruction puisque le dernier des trois évêques schismatiques de Saint-Jean-Pied-de-Port rejoignit Bayonne en 1418. Le jardin de cette maison communique avec la prison des Évêques[79], servant aujourd'hui de musée.
La rue s'achève à la porte Saint-Jacques, que les pèlerins venant d'Ostabat empruntaient pour entrer en ville.
La porte Notre-Dame
Curieusement ouverte dans le clocher de l'église, elle donne d'un côté sur la rue de la Citadelle, de l'autre sur le pont Notre-Dame. Sa herse et ses impressionnants vantaux de bois sont bien conservés.
Au-dessus de la porte est nichée une copie de la Vierge à l'Enfant qui, lors des guerres de Religion, trouva refuge en Haute Navarre et ne fut jamais restituée.
Le pont Notre-Dame
Également appelé pont Sainte-Marie, cet ouvrage fut construit sur le gué qui menait à l'église, dit « romain », en réalité médiéval et restauré en 1634.
La rue d’Espagne par où repartaient les pèlerins
Ses auvents, larges et richement sculptés, annoncent déjà l'Espagne toute proche ; des linteaux portent des inscriptions originales et parfois même des enseignes de métiers ciselées dans la pierre (maisons de serrurier au n° 30 et de barbier au n° 45).
Au n° 9[80], des têtes et des virgules ornent les poutres et une inscription indique sur le linteau « 1789 Le Froment Ft a 15l » : le froment fut à 15 livres (sous-entendu la conque).
La maison des États de Navarre, maison de maître appelée Mendiri, au n° 23[81], possède deux portes en plein cintre et un écusson martelé, elle date de 1610. C'est ici qu'eut lieu la dernière session des États de Navarre du 19 au .
Situé sur la place du Marché, ce vaste hôtel de style Louis XIV, à la façade classique et symétrique, abrite l’hôtel de Ville. Majestueux, il est construit en pierre de taille et percé à l'étage par six grandes fenêtres à croisées de pierre. De belles lucarnes s'ouvrent dans le grand toit d'ardoises. Face à lui se dresse un pan de la muraille qui enserre la vieille ville. La partie inférieure, du XIIIe siècle, en pierres bien appareillées, a été surélevée tardivement par une maçonnerie plus grossière sur laquelle apparaissent des meurtrières ainsi que d'élégantes échauguettes et bretèches.
La maison de maître Etxehandia[83], au 8 avenue Renaud, date de 1645.
L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement église de l'Assomption-de-la-Vierge[84].
La porte de Navarre conduit au parvis de l'église. Sur la gauche, un escalier mène au chemin de ronde que l'on peut emprunter sur la quasi-totalité du rempart de la rive droite de la Nive et d'où l'on découvre une vue magnifique sur le bassin du pays de Cize. Près du pont, la maison qui jouxte le clocher a abrité durant des siècles l'hôpital Sainte-Marie. L'église et l'hôpital faisait partie du même ensemble, selon une architecture hospitalière classique (voir l'hôpital de Pons en Charente-Maritime). Ces hôpitaux médiévaux étaient ouverts à tous, « pauvres, passants, pèlerins ». Il est inexact de dire qu'ils étaient construits pour les pèlerins de Compostelle.
Bâtie en style gothique rayonnant sur des bases romanes, l'église présente une nef à deux bas-côtés, deux étages de tribunes, des piliers élancés, sans autre décor que la recherche de la ligne et un chœur polygonal. Elle possède un portail et des chevets ogivaux, une abside à cinq pans.
L'église possède également un orgue datant du milieu du XIXe siècle et dont le facteur fut Vincent Cavaillé-Coll. Il est composé de deux claviers (grand orgue et récit) et d'un pédalier. Il fut l'objet d'une restauration de 2002 à 2004 et, à cette occasion, il fut surmonté de la statue de saint François-Xavier, patron de la Navarre.
L'église de l'Assomption depuis la rue d'Espagne.
L'église de l'Assomption depuis les rives de la Nive.
Saint-Jean-Pied-de-Port au cinéma, à la télévision et à la radio
Jean Barbier, né en 1875 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1931 à Saint-Pée-sur-Nivelle, est un prêtre et écrivain basque d'expression navarro-labourdine ;
Jean-Baptiste Pétré, (Saint-Jean-Pied-de-Port, 1896-1959), Résistant, chef régional de l’Armée Secrète à Marseille[85].
nées au XXe siècle
Pierre Duny-Pétré (pseudonyme : Piarres Hegitoa), écrivain basque (Saint-Jean-Pied-de-Port, 1914-2005)
Michel Inchauspé, né en 1925 à Saint-Jean-Pied-de-Port, est un homme politique et un banquier français ;
De gueules au château d'argent senestré de saint Jean-Baptiste de carnation, nimbé et vêtu d'or, la main droite appuyée sur le château et tenant de la main gauche une croix haute d'or ornée d'une banderole d'argent chargée de l'inscription SAN JVAN en lettres capitales de sable, le château soutenu de chaînes d'or posée en orle en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, et saint Jean soutenu d'un agneau couché d'argent[86].
Détails
Paul Raymond[45] note que le sceau de la ville représentait en 1785 saint Jean-Baptiste, la main droite appuyée sur une tour crénelée, avec la légende Sello y armas de San-Juanis.
J.-Y. Grégoire & L. Laborde-Balen, Le Chemin de Saint-Jacques en Espagne : De Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle : Guide pratique du pèlerin, Ibos, Rando Éditions, , 239 p. (ISBN2-84182-224-9)
(es)Camino de Santiago Saint-Jean-Pied-de-Port - Santiago de Compostela, Michelin et Cie, Manufacture Française des Pneumatiques Michelin, Paris, 2009 (ISBN978-2-06-714805-5)
Junta de Castilla y León, Le Chemin de Saint-Jacques Carte Routière, Editorial Everest
Guides diamant, Biarritz, Bayonne, St. Jean de Luz, Hendaye, Fontarabie, Carnbo, St. Jean-Piéd-De-Port, Paris, Hachette, , 180 p. (lire en ligne)
René Cuzacq, Saint-Jean-Pied-de-Port en Basse-Navarre, l'histoire et l'archéologie (1966)
• nnn (... km) = point d'entrée nnn dans la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
(... km : col à hhh m) = distance de ... km à Santiago et passage d'un point haut à hhh mètres.
(... km : j. ccc ) = distance de ... km à Santiago et jonction avec le chemin jacquaire ccc.
| = séparateur de jalons ordinaires.
|(municipio)> = entrée dans un municipio complexe (nom du municipio), c'est à dire dans un concello en Galice, ou dans un valle ou un cendea en Navarre bascophone jusqu'à Cizur Menor.
|| = départ d'une ou plusieurs variantes ; (fin var.) = fin d'une ou plusieurs variantes et retour sur itinéraire unique.
(hc : . km) = écart de . km aller, hors chemin.
(var. nnn : + .. km) = variante nnn qui rallonge de .. km au total.
nnn (... km) • = point de sortie nnn de la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port comprend trois villes-centres (Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Jean-Pied-de-Port et Uhart-Cize) et quatre communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 875.
↑ abcd et eGérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 (ISBN2-11-094732-2), En ligne [1]« Copie archivée » (version du sur Internet Archive), consulté le 3 mars 2007
↑Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, , 366 p. (ISBN978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 185
Julie ZhuoJulie ZhuoLahirShanghai, TiongkokKebangsaanAmerikaPendidikanUniversitas StanfordPekerjaanKo-PendiriTempat kerjaSundialDikenal atasDesain produkAnak3Situs webjuliezhuo.com Julie Zhuo adalah pebisnis dan ilmuwan komputer Tiongkok-Amerika. Ia merupakan wakil presiden desain produk di Facebook dan sekarang ko-pendiri di Sundial.[1] Zhuo merupakan penulis The Making of a Manager (2019). Awal kehidupan dan pendidikan Zhuo berasal dari Shanghai. Ketika ia berusia lima tahun, kelua...
Barat loka Biara Corvey Sebuah barat loka ( Jerman: Westwerkcode: de is deprecated </link> ), bagian depan, avant-corps atau avancorpo adalah bagian pintu masuk gereja Carolingian, Ottonian, atau Romawi yang monumental dan sering kali menghadap ke barat. Eksteriornya terdiri dari beberapa lantai di antara dua menara. Interiornya mencakup ruang depan pintu masuk, kapel, dan serangkaian galeri yang menghadap ke bagian tengah .[1] Barat loka biasanya lebih lebar dari lebar panti um...
Governor and Company of the Bank of EnglandKantor pusatThreadneedle StreetLondon, EC2Inggris, Britania RayaDidirikan27 Juli 1694; 329 tahun lalu (1694-07-27)GubernurMark Carney (2013)NegaraBritania RayaMata uangPound sterlingGBP (ISO 4217)Suku bunga pinjaman0,75%[1]Situs webbankofengland.co.uk Bank of England (secara resmi Gubernur dan Perusahaan Bank of England Inggris: Governor and Company of the Bank of Englandcode: en is deprecated ) adalah bank sentral dari seluruh Brit...
Portuguese footballer (born 1982) In this Portuguese name, the first or maternal family name is Bosingwa and the second or paternal family name is Da Silva. José Bosingwa Bosingwa playing for Trabzonspor in 2013Personal informationFull name José Bosingwa da Silva[1]Date of birth (1982-08-24) 24 August 1982 (age 41)[2]Place of birth Mbandaka, ZaireHeight 1.83 m (6 ft 0 in)[3]Position(s) Right-back[2]Youth career1996–1997 Fornos de Alg...
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Gubbio komune di Italia Gubbio (it) Tempat Negara berdaulatItaliaDaerah di ItaliaUmbraProvinsi di ItaliaProvinsi Perugia NegaraItalia Ibu kotaGubbio PendudukTotal30.479 (2023 )Bahasa resmiItalia GeografiLuas wilayah525,78 km² [convert: unit tak dikenal]Ketinggian522 m Berbatasan denganCagli (en) Costacciaro Gualdo Tadino Pietralunga Sigillo Valfabbrica Cantiano (en) Perugia Scheggia e Pascelupo Umbertide Fossato di Vico SejarahSanto pelindungUbaldo Informasi tambahanKode pos06024 ...
Connor Wickham Wickham bersama Ipswich TownInformasi pribadiNama lengkap Connor Neil Ralph Wickham[1]Tanggal lahir 31 Maret 1993 (umur 31)[1]Tempat lahir Hereford, InggrisTinggi 1,89 m (6 ft 2+1⁄2 in)[2]Posisi bermain PenyerangKarier junior2002–2006 Reading2006–2009 Ipswich TownKarier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2009–2011 Ipswich Town 65 (13)2011–2015 Sunderland 74 (11)2013–2014 → Sheffield Wednesday (pinjaman) 17 (9)2014 → Lee...
From Reverence to Rape: The Treatment of Women in the Movies The University of Chicago Press revised editionAuthorMolly HaskellLanguageEnglishPublisherNew English Library (Reprint by University of Chicago Press)Publication date1974 (revised 1987)Publication placeUnited StatesMedia typePrint (paperback, hardback)ISBN0-226-31885-0 From Reverence to Rape: The Treatment of Women in the Movies is a 1974 book (revised and reissued in 1987 and 2016) by feminist film critic Molly Haskell (born 1...
Voce principale: Los Angeles Lakers. Los Angeles LakersStagione 2015-2016Sport pallacanestro Squadra L.A. Lakers CoachByron Scott General managerMitch Kuptchak NBA17-65 (.207)Division: 5ª (Pacific)Conference: 15ª (Western) Playoffnon qualificati StadioStaples Center 2014-2015 2016-2017 Dati aggiornati al 12 aprile 2018 La stagione 2015-16 dei Los Angeles Lakers fu la 70ª per la franchigia, la 67ª nella National Basketball Association (NBA), e la 56ª a Los Angeles. I Laker...
Der Titel dieses Artikels ist mehrdeutig. Weitere Bedeutungen sind unter Sebnitz (Begriffsklärung) aufgeführt. Wappen Deutschlandkarte Basisdaten Koordinaten: 50° 58′ N, 14° 17′ O50.96666666666714.283333333333379Koordinaten: 50° 58′ N, 14° 17′ O Bundesland: Sachsen Landkreis: Sächsische Schweiz-Osterzgebirge Höhe: 379 m ü. NHN Fläche: 88,23 km2 Einwohner: 9537 (31. Dez. 2023)[1] Bevölkerungsdichte...
Largest city of Burundi This article is about the city Bujumbura. For provinces with this name, see Bujumbura Province. Place in Bujumbura Mairie Province, BurundiBujumbura Top: Bujumbura skyline; Middle: Monument to Independence Heroes, Downtown Bujumbura; Regina Mundi Cathedral, Beach at Lake TanganyikaNickname(s): /ˌbʊdʒəmˈbʊrə/, /ˌbʊˈdʒʊmbʊrə/BujumburaCoordinates: 3°23′S 29°22′E / 3.383°S 29.367°E / -3.383; 29.367Country BurundiProvi...