Alciette-Bascassan est une ancienne commune française du département des Pyrénées-Atlantiques. Alciette-Bascassan et Ahaxe se sont réunies le pour former la nouvelle commune d'Ahaxe-Alciette-Bascassan.
Géographie
Le village fait partie du pays de Cize, dans la province basque de Basse-Navarre, au confluent du Laurhibar et de l'Esteneko erreka. Il regroupe deux anciennes paroisses[1].
Le toponyme Alciette apparaît sous les formes
Alsuete (1249[1]),
La Grange d'Alsuete (1302[3], chapitre de Bayonne[4]),
Alçueta (1305[2]),
Alzueta (1513[3], titres de Pampelune[5]),
Alçuete et Alçueta (1350 pour ces deux formes[2]),
Alchuete (1387[2]),
Alchuette (1387[1]),
Alçueta (1621[3], Martin Biscay[6]) et
Alsiette (1667[3], règlement des États de Navarre[7]). Le gentilebasque est Alzietarr[1]. D'après Jean-Baptiste Orpustan[1], Alciette dérive d'un Alzueta médiéval, lui-même provenant du alzu basque, 'lieu où abonde l'aulne'.
Le toponyme Bascassan apparaît sous les formes
Bazquazen (1208[1]),
Bascaçen (1292[2]),
Bascacen (1350[2]),
Bazcacen (1366[2]),
Basquacen (1413[2]),
Bazcacen (1513[3], titres de Pampelune[5]),
Vazquacen (1613[1]),
Vazcazen et Vazaçan (1621[3] pour ces deux dernières formes, Martin Biscay[6]) et
Bascassan (1789[1]).
Son origine est incertaine[1]. Le gentile est Bazkazandarr en basque[1].
Histoire
Le [8], la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby et est aussitôt réunie à Ahaxe pour former la commune d' Ahaxe-Alciette-Bascassan.
Démographie
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[9] dénombre 55 feux à Alciette et 23 à Bascassan.
L'église Saint-André-de-Bascassan[12] date du XVIIe siècle. L'église de Bascassan est l'objet d'un tableau de François-Maurice Roganeau ;
L'église Saint-Sauveur-d'Alciette[13] date des XIIe et XVIIe siècles. Elle recèle du mobilier[14] des XVIIe et XVIIIe siècles, recensé par le ministère de la Culture ;
L'église Saint-André de Bascassan, actuellement église dite chapelle Saint-André de Bascassan[15] date des XIIe et XVIIe siècles. On y trouve du mobilier[16] des XVIIe et XVIIIe siècles enregistré par le ministère de la Culture ;
↑Bibliothèque nationale, 6956, registre Moreau 979, cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN8483317443 et 9788483317440, OCLC466971263), p. 300. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.