Situé dans une zone connue de l’Homme dès le Paléolithique supérieur, le village ne s’urbanise qu’à partir du XIIe siècle, époque où l’évêque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes côtières inexploitées de cette partie du Pays basque. Fort d’une exposition maritime importante, le village développe une activité tournée vers l’océan, se distinguant dès le XVIe siècle dans la chasse à la baleine, l’exploitation d’un port de pêche (aujourd'hui disparu), et des activités qui y sont liées, telle la construction navale. La déchéance de ce port et les famines résultant des guerres du XVIIIe siècle poussent alors les Bidartars à des pêches plus lointaines et à l'émigration.
Bidart réagit à la mode balnéaire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en adaptant son offre à la demande touristique, abandonnant au passage ses activités agricoles et de pêche. La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2021 une localité de 7 449 habitants, qui s’est tournée résolument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, à dominante traditionnelle, a une place prépondérante. L’urbanisme de la localité a évolué considérablement pour répondre à la poussée résidentielle émanant des bassins d’emploi de l’aire urbaine de Bayonne, tout en s’attachant à la préservation des zones protégées de son patrimoine naturel.
La commune possède une façade maritime de 4,7 km et s’étend sur près de 2,5 km vers l’intérieur des terres. Son territoire est découpé dans le sens nord-sud en lanières créées par la route départementale 810, la voie ferrée de Bordeaux-Saint-Jean à Irun, et l’autoroute A63.
La superficie de la commune est de 1 250 hectares ; son altitude varie entre 0 et 80 mètres, le point culminant de la commune se situe au plateau de Bellevue[2].
Géologie
Bidart se trouve à la charnière entre la zone dite Biarotte au nord de la commune, et la zone de flysch à son extrémité sud. On distingue, outre le flysch de la partie méridionale, trois autres types d’affleurement sur le territoire de Bidart[3]. La partie littorale est en effet caractérisée par des dunes fixées, des dépôts littoraux sableux et des falaises et rochers calcaires, marneux ou marno-calcaires fortement plissés, dont la stabilité est mise en cause du fait de la dégradation des marnes. D’après le rapport de présentation du plan d’organisme de décembre 2011, « les falaises de Bidart représentent un des rares lieux de passage du Crétacé au Tertiaire du milieu marin »[3].
Entre l’Uhabia et le ruisseau de Hondarrague (ou Hondarague[4]), émissaire du lac Mouriscot (Biarritz), apparaît une couverture homogène, terrasse alluviale constituée de déchets détritiques et siliceux (galets, cailloutis, graviers et sables), où affleurent ponctuellement des formations marneuses ou de faciès de flysch.
Enfin, la vallée de l’Uhabia et de ses affluents forme des barthes[n 1] constituées de cailloutis et de limons.
Les zones du littoral de Bidart sont classées en zones à risque avéré et zones à instabilité rocheuse, compte tenu de la forte érosion des falaises[3].
Relief
Le territoire de la commune est divisé en deux parties. Au sud s’étend une plaine en demi-cercle ouverte sur l’océan, et traversée par l’Uhabia. Cette plaine est bordée d’une ligne de coteaux, de Guéthary à Ahetze et Arbonne. Au nord de ces coteaux, le val d’Ilbarritz est arrosé par le ruisseau La Moulie (ou le Lamoulie, prolongement du lac Mouriscot de Biarritz).
Le long de l’océan, les falaises s’étendent d’Ilbarritz (altitude 45 m) jusqu’à l’Uhabia. Elles reprennent au sud de ce fleuve côtier jusqu’à Guéthary (altitude 45 m à nouveau).
La falaise d’Handia, qui surplombe la plage d’Ilbarritz et les rochers de Peyre Blanque[n 2] et Pey qui béou[n 3], est l’escarpement rocheux le plus au nord. On trouve ensuite les falaises de Caseville et d’Ur Xuria qui dominent les plages du Pavillon royal et d'Etche Spi. Plus au sud s’étendent les falaises de Toutil (au-dessus de la plage de Erretegia) et la falaise Lapea (altitude 75 m) qui contient la plage du Centre. Enfin, au sud de l’Uhabia, se présentent les falaises de Coya et de Parlementia.
Hydrographie
Bidart est traversée sur 3,8 km par l'Uhabia, petit fleuve côtier qui se jette dans le golfe de Gascogne dans la commune, et par ses affluents, le Zirikolatzeko erreka et le ruisseau de Bixipau[5].
L’Uhabia est un cours d’eau sous l’influence des marées, alimenté de surcroît par une ramification importante de petits rus de l’arrière-pays. Il fait l’objet d’un plan de prévention des risques d'inondation entraînant des servitudes sur l’urbanisme[n 4],[3]. En fonction de la pluviométrie, le débit de l’Uhabia peut passer d'un débit coutumier de 65 m3/s à 200 m3/s comme durant la crue de 1959[6]. Les crues de l’Uhabia correspondent à des épisodes pluvieux localisés à concentration rapide de l’ordre de 12 heures pour l’ensemble du bassin.
L’Uhabia était appelé en 1718[6]Haristioneko errera, soit « ruisseau de la belle chênaie », et Houabea en 1750 (carte de Cassini). Maurice Sacx propose l’étymologie basque résultant de la contraction de urhaitz et biak (« les deux rivières »), terme qui correspond assez bien à la réalité, l’Uhabia se formant de la confluence de l’Alhorgako erreka et de l’Alphalako erreka[6].
Le petit fleuve côtier de La Moulie ou Lamouligne (appelé également Lamoulaygue ou de Lamouley[7]) conduit les eaux du lac Mouriscot, situé à Biarritz, à l’océan Atlantique sur près de 1 500 mètres jusqu’à la plage d’Ilbarritz (Bidart). Le Casabilenko erreka est un affluent de La Moulie, qui traverse le quartier d’Agoretta au nord de la commune.
La source dite source royale de Contresta, située sur la D 655, est désormais déclarée impropre à la consommation et ce, depuis un arrêté de 2003 de la Direction départementale des a sanitaires et sociales des Pyrénées-Atlantiques (DDASS 64)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 370 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglet à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 473,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
Typologie
Au , Bidart est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[16],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (36,3 %), forêts (12,9 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), terres arables (5,2 %), zones humides côtières (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), eaux maritimes (1,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le plan local d’urbanisme actuel a fait l’objet d’une enquête publique du 7 février au 11 mars 2011 et a été approuvé définitivement par le conseil municipal de Bidart le 28 novembre 2011[3]. Le précédent datait du 21 décembre 2001.
Il propose 38 % d'espaces urbanisables (467 ha) et 62 % d'espaces naturels et agricoles (748 ha, dont 191 ha d'espaces boisés classés)[3].
Les objectifs du nouveau PLU sont de faire évoluer le plan existant sur les points les suivants[3] :
« permettre de redynamiser le centre-ville en favorisant la mixité sociale, l’optimisation du foncier et l’amélioration des circulations piétonnes (création de nouveaux cheminements et espaces publics remarquables) ;
transformer la RD 810 dans le secteur commercial en véritable avenue urbaine cumulant la mixité de fonctions (commerces, bureaux, logements) et des modes de déplacements (piétons, vélos, transport en commun) en facilitant la création de contre-allées ;
aménager les pénétrantes vers la partie intérieure de la Commune (rue de la Gare, rue Berrua, notamment) en améliorant les liens, tous modes confondus, entre les quartiers excentrés et le centre bourg ;
mettre en valeur la plaine de l’Uhabia en créant un véritable espace de loisirs et de découverte du milieu naturel ;
assurer la cohérence des équipements et des activités sportifs dans ce même secteur ;
assurer la cohérence des équipements et des activités scolaires et périscolaires dans le vallon d’Ur Onea. »
Lieux-dits et hameaux
Près de 50 lieux-dits sont identifiés sur les cartes IGN, en une mosaïque très variée qui va de Bassilour, centré sur le moulin éponyme construit en 1741 sur l'Uhabia, au technopôleIzarbel qui est destiné aux activités pionnières de haute technologie[22].
Plan de prévention du risque inondation (PPRI)
La zone inondable développée par l’Uhabia fait, depuis 2003, l’objet d’un plan de prévention du risque inondation. Les secteurs concernés par des débordements lors de crues exceptionnelles (de fréquence centennale) sont la zone artisanale de Bassilour, la zone commerciale Zirlinga, la partie en amont du pont de l’autoroute (zones remblayées), la zone située entre le pont dit SNCF et l’océan, et le camping le Ruisseau[3].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 020, alors qu'il était de 2 996 en 1999[I 2].
Parmi ces logements, 54,8 % étaient des résidences principales, 42,0 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,1 % des appartements[I 3].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,1 %, en baisse sensible par rapport à 1999 (65,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en hausse : 8,8 % contre 5,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 98 à 242[I 4].
Voies de communication et transports
Histoire
L’étymologie de son nom, Bide artean ou « au milieu des chemins, au carrefour », montre que Bidart fut au centre de voies de communications entre les localités voisines et ce, depuis le XIIe siècle qui vit le début de l’implantation humaine et le développement des communes voisines Saint-Jean-de-Luz, Ahetze, Arbonne et Biarritz (plus tardivement pour cette dernière)[6]. En particulier, il était nécessaire aux habitants d'Ahetze et Arbonne d’atteindre la côte et l’axe menant à Saint-Jean-de-Luz, et celui-ci passait par Bidart.
Au Moyen Âge, une route s’élançait déjà depuis La Madeleine au nord, en suivant les tracés actuels de la falaise de Tutilenia et de la corniche, traversait l’Uhabia, et remontait vers Guéthary en passant par Parlementia[6].
La traversée de Bidart par la toute nouvelle route nationale 10 fut envisagée en 1843, impliquant la construction d’ouvrages successifs pour franchir l’Uhabia. Ils faisaient suite à de nombreux autres, dont un pont médiéval dit « romain » de par sa facture, mis au jour en 1968, et un ouvrage en bois du XVIIIe siècle découvert en 1971. Cette passerelle de bois fut par la suite remplacée par un pont en pierres à deux arches[6].
Le pont construit en 1844 possédait un tablier plan appuyé sur les deux rives. Il fut rallongé en 1970-1971.
La construction d'une ligne de tramway à vocation touristique, reliant Bayonne via Chiberta (Anglet) à Hendaye, fut décidée dès 1910[23]. Le décret d’utilité publique fut signé en 1912. En 1913 fut créée la Société Anonyme des Chemins de Fer Basques, reprise en 1914 par les Voies Ferrées Départementales du Midi. Le projet aboutit le 1er juillet 1925. Le trajet d’une heure et vingt-deux minutes marquait six stations sur le territoire de la commune : Ilbarritz, Pavillon Royal, Bidart-Plateau, Bidart-Centre, Bidart-Plage et Uhabia-Parlementia. Le tronçon Biarritz-Hendaye fut supprimé en 1935.
C’est en 1862 que la station ferroviaire de Bidart fut inaugurée sur la voie ferrée menant d’abord de Bordeaux à Bayonne et prolongée ensuite jusqu’à Irun[6].
Le port de Bidart
Plusieurs cartes et livres de comptes mentionnent la présence d’un port à l’embouchure de l’Uhabia aux XVIIe et XVIIIe siècles[24]. Ainsi la carte de Roussel de 1718 et celle de Cassini de 1771 signalent le port de Bidart à côté de celui de Guéthary. De même en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, détaille les différences du matériel de pêche de Bidart comparé à celui de Guéthary « leurs folles (filets) ont des mailles plus grandes et les emprises de leurs hameçons sont plus courtes et moins espacées sur les cordes ». L’état civil mentionne qu’en 1697 « décéda Martin de Larreguy, Sieur de Pascaolenia, d’un renversement de sa chaloupe, au port de Bidart »[24].
L'enquête sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservée aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart « abrite 19 pinasses », alors qu’à la même époque on en compte 17 à Guéthary, 15 à Biarritz et 22 à Saint-Jean-de-Luz. Émile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pêcheurs s’activaient au port de Bidart vers 1690[24].
Ce port atteint son apogée en 1697 selon un mémoire de 1777 : « on comptait alors à Bidart 500 marins, plusieurs capitaines, et quantité d’officiers. Il y avait une flottille de pêche de 10 à 12 pinasses pour la pêche au thon en été et pour d’autres pêches en hiver ; en outre on utilisait 3 ou 4 chaloupes pour la pêche de l’ange ou matras, et 20 à 30 autres pour la pêche à la sardine »[25]. Le même mémoire mentionne qu’« il y avait autrefois (à Bidart) un port pour les navires marchands, aujourd’hui il n’en reste que des vestiges ».
L’embouchure de l’Uhabia abritait un petit chantier naval d’où sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant d’eau[n 5].
Deux événements participeront à la disparition du port, l’ensablement progressif de l’estuaire de l’Uhabia entre 1710 et 1749[n 6], et l’effondrement de la falaise de Parlamentia[26]. En 1727 en effet, le port de Bidart n’est plus mentionné dans le rapport du commissaire ordinaire de la marine, Louis Meisson du Parc[24]. Le même rapport souligne également que le port de Guéthary, éloigné de 600 mètres « souffre de l’importante érosion des rochers de protection à laquelle s’ajoute le dessablement des fonds proches du port » (le dessablement du port rendait difficile l’accès au port, direct ou par la côte).
La disparition du port sera la première étape de la décadence économique de la paroisse.
La commune est desservie par le réseau de bus de l'agglomération Côte Basque-Adour, Chronoplus, depuis début 2011[27]. Au service hiver 2021/2022, les lignes 4, 38, 44 et 46 relient les différents quartiers de Bidart entre eux et aux autres communes du réseau[28]. La ligne 3 Car Express Hendaye <> Bayonne dessert également la commune.
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Côtier basque, regroupant 12 communes dans les Pyrénées-Atlantiques et une dans les Landes concernées par un risque de phénomènes fluvio-maritimes pouvant s’avérer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dévastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[31]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1995, 1997, 2007, 2009, 2010, 2012, 2013, 2018 et 2021[33],[29].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34].
Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[35]. 88,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1995[29].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Bidart est mentionné au XIIe siècle[37] dans le cartulaire de Bayonne (F 14)[38] et apparaît sous la forme Bidart (1349), Beata Maria de Bidart (1755[37], collations du diocèse de Bayonne[39]), Bidars (carte des Pays basques de France et d'Espagne) et Bidarte[40] au XIXe siècle.
D'après la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Bidart est le labourdin.Le nom basque est Bidarte, qui vient de bide (chemin) et arte (entre) et signifie « entre des chemins, au carrefour »[41].
Autres toponymes
Bouroushiriart était un hameau de Bidart, mentionné en 1863 par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37].
Ilbarritz (« lieu du domaine encaissé ») apparaît sous les formes Ilbarritz (1761[37], collations du diocèse de Bayonne[39]) et Ilbarrits (1863[37], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37]).
Oihara était un hameau de Bidart, que le dictionnaire de 1863[37] orthographie Oyhara.
Parlamentüa (« le Parlement ») désignait en 1863 un hameau de Bidart[37].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le passage de groupes humains il y a 30 000 ans est attesté par la découverte dans la zone Chabiague-Ilbarritz d’éclats de silex, de burins et autres grattoirs. La plus grande partie de ces matériels[n 7] est datée du Châtelperronien (Paléolithique supérieur)[42],[43],[44].
Selon Emmanuel Passemard il s’agit d'« une station d'approvisionnement où l'on procédait au débitage de lames, probablement assez vilaines, sur des fragments roulés par la mer », où des hommes s'installèrent pour en faire commerce[42],[45].
Les recherches n’ont révélé à ce jour aucun vestige entre cette période du Paléolithique supérieur et le Néolithique, époque pour laquelle des restes d’outillages et de poterie datant de 3 200 ans av. J.-C. ont été découverts[46],[47].
Des traces d’un atelier et du mobilier, datant du Paléolithique et du Néolithique, ont été trouvés sur le plateau de Bellevue et la plage du Pavillon royal. La zone d'Ilbarritz a, elle, révélé du matériel datant d'une période qui s'étale du Paléolithique à la Protohistoire. La source Contresta a également été fréquentée au Paléolithique, si l’on en croit le mobilier découvert. Au site du Ruisseau, où se situe aujourd’hui un camping, et à la plage du Centre, ont été trouvés des restes de mobilier reflétant une présence longue allant du Paléolithique à la période gallo-romaine. Le mobilier archéologique de la plage d'Uhabia provient également de la période gallo-romaine. Tous ces sites ont justifié de leur l'inscription en zone archéologique sensible[42],[3].
Moyen Âge
En 1122, Guillaume IX d'Aquitaine donne le droit de pâturages sur les terres cultes et incultes, ainsi que le droit d’y fonder des exploitations, à l’évêque de Bayonne. Ce dernier et le vicomte de Labourd décident en conséquence d’autoriser en particulier la colonisation de landes inoccupées de la côte où se créent bientôt Bassussarry, Guéthary, Serres et Bidart, qui apparaît dès le milieu du XIIe siècle dans le cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or[48],[49].
Le Livre d’Or livre quelques dates concernant Bidart qui décrivent son histoire. Ainsi en 1349, il est fait mention d’un caperan qui, selon Maurice Sacx, n’est pas un curé mais un chapelain, indiquant ainsi que Bidart n’est pas encore une véritable paroisse[48],[49].
Les registres gascons des archives de Bayonne indiquent qu’en 1517 le vicaire de la paroisse de Bidart, Bertrand de la Fargue, promet que tout le blé du lieu sera livré à Bayonne « vu que, dans le Labourd, on donne le blé aux ennemis du Roy »[48],[6].
En 1597, ce sont les registres français des archives de Bayonne qui mentionnent les délibérations de la municipalité bayonnaise, pour juger des mesures nécessaires à l’encontre d'un capitaine Combes ou Comba de Bidart qui aurait « été de la ligue et (…) porté les armes contre le Roy »[48],[6].
Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion[48],[50]. Le 21 octobre 1515, la ville de Bayonne fait « inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité (...) d'aller en la paroisse de Bidart (...) à cause de la contagion de la peste »[48],[n 8].
Les registres paroissiaux de Bidart sont archivés depuis 1644 et permettent d’évaluer l’évolution de la démographie, ainsi qu’il en est fait état ci-après, dans le paragraphe dédié[48].
De l'époque moderne à l'Empire
La pêche à la baleine
Au XVIe siècle, la chasse à la baleine est déjà présente à Bidart, comme le prouve la convention entre les pêcheurs de Biarritz et ceux de Bidart, signée le 28 décembre 1580 et détenue aux archives de Biarritz[51],[24],[n 9]. Cet accord tend à régler le partage des prises communes[51].
Les rôles et actes notariés détenus par les archives générales de Rotterdam[51],[52] mentionnent divers harponneurs ou capitaines engagés dans la course à la baleine au XVIIe siècle, tels[51] :
en 1633, Martin de l’Hospital et André de Clauset ;
en 1643, Martin de Mendecheval[n 10],[n 11], Joannis d’Aringanjart, Saubat de Ousinjage[n 12], Dominique de la Voulette, Clément de Mendechaval ;
en 1661, Johannes de Berreau et Martin Halle ;
en 1669, Michel de Bringeau avec son maître de chaloupe Saubat du Halde[n 13] ;
en 1670, Michel de Vinjou[n 14] et Saubat du Halde[51].
L’émigration
Entre 1718 et 1790, Maurice Sacx évalue l’émigration de Bidart à quatorze départs par an. Durant le siècle suivant, le mouvement ne s’est pas tari. On retrouve en effet sur la liste de 235 mariages basques à Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1819 et 1889 pas moins de 54 noms originaires de Bidart[51],[53].
À Bidart, le quartier Barroilhet est le témoin de combats acharnés[51],[54].
« Les maisons et les routes de Saint-Jean-de-Luz jusqu’à la vieille porte de Bidart étaient couvertes de blessés anglais et portugais après la bataille du 9 et 10 décembre. Le soir du 9, le lieutenant-colonel Lloyd, à la tête de ses troupes, les ponts de Saint-Jean-de-Luz et de l’Ouhabia ayant été reconstruits, attaquent notre village ; les Français résistent puis sont repoussés par les Anglais ; c’est à midi qu’une balle de mousquet vint frapper mortellement Lloyd[51],[55],[54]. »
La tombe du lieutenant-colonel Richard Lloyds, dans le cimetière de Bidart, a été restaurée en 1904[51].
Époque contemporaine
Pendant l'occupation allemande, la Kommandantur s'installa villa Onestia (aujourd'hui Le Régent), rue de la Gare[n 15].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Située au Pays basque, Bidart se situe politiquement relativement à droite mais éloignée de l’extrême droite, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections législatives (sauf pour l’élection législative de 2012 qui a vu la victoire de Sylviane Alaux sur un score relativement partagé) et cantonales. Les électeurs ont également légèrement moins voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques[56] contre 46,74 % à Bidart) et européennes. D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas plébiscités lors des scrutins locaux.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 53,10 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 46,90 % des suffrages ; le taux de participation était de 86,56 %[86].
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 49,61 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 50,39 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,67 %[87].
Élections municipales les plus récentes
Aux élections municipales de 2008, la liste de Jean Jaccachoury, dont la liste LDVD avait obtenu 20 sièges sur 27, avait rassemblé au second tour 45,18 % des suffrages ; le taux de participation était de 68,48 %[88].
Aux élections municipales de 2014, la liste d'Emmanuel Alzuri, dont la liste SE avait obtenu 25 sièges sur 29, avait rassemblé dès le premier tour 67,55 % des suffrages ; le taux de participation était de 61,90 %[89].
Jusqu’à la Constitution de 1791, chaque quartier de Bidart (Pourguette, Oyare, Ilbarritz et Burruntz jusqu’au milieu du XVIIe siècle, Oyare se scindant ensuite en deux pour donner Oyare-Issunaritz et Parlementia), présentait un jurat au conseil de la commune, parmi lesquels le premier jurat, ou maire-abbé (auzapez) était élu par les maîtres de maison et devenait membre de plein droit du Biltzar[6]. L’élection se tenait la dernière semaine de décembre, à main levée. Le clergé (curé et vicaire) et les nobles étaient exclus du nombre des électeurs.
À partir de 1791, le conseil général de la commune, qui était élu au suffrage censitaire, était présidé par le maire. Ce dernier était assisté d’un procureur. Dès 1793, ce binôme marque la prédominance du pouvoir centralisateur, les maires étant nommés par le préfet, représentant du gouvernement parisien[6]. Cette situation perdurera jusqu’à la chute du Second Empire.
Liste des maires successifs de Bidart jusqu’en 1875[6].
La commune se trouve dans la circonscription de sécurité publique du commissariat de police de Biarritz.
Politique environnementale
Eau et assainissement
Le syndicat mixte de l’usine de la Nive, auquel Bidart souscrit, est responsable de l'approvisionnement en eau potable de la ville, grâce à un prélèvement effectué au niveau d’Ustaritz. La distribution auprès des quelque 4 000 abonnés de la commune est assurée par la Lyonnaise des Eaux[51],[3].
Le traitement des eaux usées est pris en charge majoritairement par la station d’épuration située sur le territoire dans la plaine de l'Uhabia[51],[n 16]. Le nord de la commune est raccordé à la station Marbella de Biarritz, qui traite aussi les effluents provenant d’Arbonne et d'Ahetze. La station d’épuration de Bidart rejette actuellement ses eaux traitées dans l’Uhabia, peu avant l’embouchure. Une étude portant sur un émissaire de 400 mètres minimum permettant le rejet en mer est en cours[96],[3].
Le réseau général est alimenté par la ligne à haute tension (63 kV) Mousseroles (Bayonne) - La Négresse - Saint-Jean-de-Luz selon un axe nord-est - sud-ouest et suit la voie ferrée[3]. De ce fait, elle ne présente pas d’impact paysager significatif, à l’exception des parties où elle rejoint des zones d’habitation (nord et sud de la commune). Des travaux d’enfouissement des lignes ont été entrepris dans le cadre de la mise en valeur du centre du village.
Intercommunalité
Bidart fait partie de neuf structures intercommunales[96],[97] :
Bidart appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 5 000 et 10 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.
Comptes de la commune de Bidart de 2004 à 2013. Résultats exprimés en €/habitant.
Années
Résultat comptable
Besoin () ou capacité () de financement des investissements
Capacité d'autofinancement (CAF)
Bidart
Moyenne de la strate
Bidart
Moyenne de la strate
Bidart
Moyenne de la strate
2004
255
167
27
11
285
198
2005
206
194
17
9
239
226
2006
274
218
220
4
308
254
2007
62
220
265
54
-37
257
2008
260
210
211
28
303
257
2009
229
178
140
26
274
221
2010
315
217
158
66
354
269
2011
252
160
19
3
200
289
2012
238
149
107
15
281
190
2013
238
149
414
28
281
190
Sources des données : les comptes des communes - Bidart[98].
Les registres paroissiaux archivés depuis 1644 permettent de suivre de façon précise l’évolution de la population avant la création de l'état civil en 1792[n 18].
Évolution de la population de 1690 à 1790.
1690
1718
1740
1770
1790
1 975
2 028
1 711
1 151
717
En 1718, Salvat de Lespès de Hureaux mène un recensement qui fait apparaître 2 160 âmes dans la commune. Maurice Sacx ajuste ce nombre à 2 028. (Sources : registres paroissiaux[101].)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[102]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[103].
Jusqu’en 1820, l’évolution de la population est négative, liée non seulement aux guerres des XVIIe et XVIIIe siècles qui affectent lourdement la navigation commerciale et la pêche, mais également aux famines (1693-1695 et 1709-1710). La variole fait également des ravages en 1772 et 1784. Enfin, la mer réclame son tribut et en 1702 par exemple, vingt pêcheurs périssent en un seul jour lors d’une forte tempête[106],[6].
À partir de la fin du XIXe siècle, la mode balnéaire influe le développement urbanistique de Bidart. Ainsi la Société anonyme des bains de mer investit dans un grand lotissement. Le projet est abandonné en 1884 mais l’impulsion a été donnée. Le baron de l’Espée fait construire son château à Ilbarritz et la reine Nathalie de Serbie projette la construction du château Le Sacchino (aujourd’hui Les Ailes) surplombant la plage Pavillon Royal[106],[107].
Sous cette influence, Bidart, devenue station balnéaire, adhère au syndicat d’initiative du Pays basque, puis crée en 1922 son propre syndicat d’initiative et la chambre d’industrie climatique[106],[6].
En 1927 le village accède au rang de station climatique et cette étape importante décidera de la mutation de nombreux agriculteurs et artisans locaux vers les métiers du bâtiment ou de l’hôtellerie[106].
La population de Bidart passe le cap des 3 000 habitants en 1982. Dès lors, la croissance démographique ne cesse de s’accélérer du fait de la nécessité d’accompagner la progression des pôles d’emplois voisins fortement urbanisés, tels le BAB. Durant la période 1982 - 90, le taux de croissance de la population à Bidart est de 35 % (à comparer avec les 8 % moyens de l’aire urbaine de Bayonne). La décennie suivante (1990 - 99), la progression est encore de 13 %, la moyenne de l’aire urbaine étant de 8 %[106],[3]. En 2010, la population de Bidart est de plus de 6 000 habitants[106],.
L’évolution démographique est essentiellement due, durant la période 1982 - 2006, au solde migratoire d’actifs, le solde naturel ne participant que marginalement à la progression générale[106],.
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Analyse des soldes de variation annuelle de la population[3].
1982 - 1990
1990 - 1999
1999 - 2006
Taux de variation annuel de la population
+ 3,90
+ 1,40
+ 2,70
Solde naturel
+ 0,10
+ 0,04
+ 0,20
Solde migratoire
+ 3,80
+ 1,30
+ 2,50
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 376 hommes pour 3 516 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[108]
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Cette tendance, qui voit le pourcentage d’actifs augmenter, se confirme de 1999 à 2006, le taux d’activité[n 19] passant de 70,9 % à 73,4 % (dans le même temps, le taux moyen des Pyrénées-Atlantiques passe de 68,5 % en 1999 à 71 % en 2006)[3]. En 2009, ce taux n’est localement plus que de 72,3 %, subissant la montée de la part des retraités et préretraités (7,5 % en 1999, puis 10,2 % en 2009)[110].
Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par âge en 2009[110].
Population
Actifs
Taux d’activité en %
Actifs ayant un emploi
Taux d’emploi en %
Ensemble
4 093
2 958
72,3
2 603
63,6
15 à 24 ans
592
232
39,2
163
27,5
25 à 54 ans
2 620
2 376
90,7
2 120
80,9
55 à 64 ans
881
350
39,8
320
36,4
Enseignement
La commune de Bidart est rattachée à l’académie de Bordeaux[111]. Elle dispose d'une école, l'école primaire publique Jean-Jaccachoury[112]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[113].
Outre les pratiques sportives décrites ci-après, des activités privées se sont développées autour du golf d’Ilbarritz et du mini-golf du centre du village[114].
Judo
Localisé au Kirolak, rue de la Gare, le judo club de Bidart, Bidarteko Dojo, a fêté ses 30 ans d'existence en 2007. Le club dispense des cours de judo des catégories baby judo aux adultes, mais aussi du ju-jitsu pour les adolescents et les adultes[115].
Pelote basque
Présentation de l'équipe senior de chistera en juillet 2005.
De nombreux professionnels dans cette spécialité ont été formés dans le club Kostakoak (« ceux de la côte »), comme Éric Irastorza, Laurent Garcia, Patrice Berdoulay et Hervé Caudal. Le club a été créé en 1942 par Albert Sasco, Pierre Balgaciague, André Mitchelena et Jean Belascain, Sasco en devenant le premier président[26].
La commune a, en outre, balisé cinq sentiers de randonnée qui permettent de découvrir la vallée de l’Uhabia, le lac Mouriscot, les falaises et les plages, et le centre du village.
Rugby à XV
Le Bidart Union Club a remporté trois titres séniors durant la saison 2007-2008 : champion comité première et réserve, et champion de France promotion honneur.
Surf
C'est sur la commune de Bidart que se situe la vague mondialement connue de Parlementia. Tous les ans, une compétition de surf de grosses vagues y est organisée. On peut considérer cette vague comme patrimoine naturel de la commune et aussi une attraction touristique partagée avec la commune limitrophe de Guéthary où se trouve le meilleur point de vue sur la vague.
Vie associative
Outre les associations sportives, Bidart accueille des associations tournées vers la musique, le soutien à la tradition basque (danses, musique, jeu de cartes), l’éducation, l’économie locale, l’aide humanitaire et la solidarité[116].
Outre cette église, la commune possède deux cimetières et quatre chapelles. La chapelle Sainte-Madeleine, également appelée de la Madeleine, domine la mer. Celle de Notre-Dame d’Ur Onea (« la bonne eau » en basque) recèle une vierge en bois doré du XVIIIe siècle[118]. Enfin, la chapelle Saint-Joseph est située dans le quartier de Parlementia et la chapelle des Embruns au sein du centre du même nom.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 754 €, ce qui plaçait Bidart au 14 485e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[119].
En 2009, 59,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 5].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 093 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,3 % d'actifs dont 63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs[I 6].
On comptait 3 191 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 663 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 630, l'indicateur de concentration d'emploi est de 121,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[n 21],[I 7].
Entreprises et commerces
Jusqu’à la Révolution, la quasi-totalité de la population s’emploie aux travaux de la terre et à la pêche. Lente au début, la conversion vers les métiers liés au tourisme (métiers du bâtiment, hôtellerie) s’est accélérée à partir de 1940.
Années
1831
1911
1921
1931
1946
1962
1980
Agriculteurs
19,0 %
22,4 %
18,6 %
12,4 %
3,3 %
3,1 %
0,4 %
Pêcheurs¹
0,3 %
0,9 %
2,3 %
1,4 %
0,0 %
2,0 %
0,2 %
Proportion des agriculteurs et des pêcheurs par rapport à la population totale[6].
¹d’après les estimations, les pêcheurs représentaient 24 % de la population en 1697 et 9 % en 1777.
Au 31 décembre 2010, Bidart comptait 916 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 38 dans l'industrie, 90 dans la construction, 665 dans le commerce-transports-services divers et 104 étaient relatifs au secteur administratif[I 8].
Trois zones d’activités artisanales et industrielles sont situées à proximité de l’autoroute[3] :
la zone d’activités de Bassilour : les activités qu’elle regroupe concernent à 83 % l’industrie manufacturière et à 8 % le commerce et la réparation. Les autres activités formant chacune moins de 5 % de l’ensemble sont les transports et communication, la construction et enfin l’immobilier et les services aux entreprises. Elle se situe à l’est de l’autoroute, en rive gauche de l’Uhabia, au centre du territoire de la commune ;
la zone d’activités technopôle Izarbel concentre des activités pionnières de haute technologie. Près de 70 entreprises s’y sont spécialisées dans les domaines de l'informatique, de la mécanique de précision, du traitement de l’image, des télécommunications ou du multimédia. Les activités proposées concernent à 76 % les services aux entreprises et 14 % l'industrie. Viennent ensuite la construction, les activités financières, le commerce et les réparations, ainsi que les transports et communication. L’aNTIC Pays basque y a son siège ; l'Ifremer y possède un laboratoire (laboratoire halieutique d’Aquitaine), dont la mission est de « travailler sur les pêcheries côtières et estuariennes en Aquitaine et principalement sur les populations de poissons migrateurs amphihalins dont l’anguille européenne, les salmonidés migrateurs et la grande alose »[120],[121]. La présence de l’ESTIA vient confirmer la volonté créative de la zone. La zone d'activité est située à l'extrême est de la commune. Elle est accessible par le nord, depuis l'échangeur autoroutier de Biarritz marquant la limite communale Bidart - Biarritz ;
la zone d’activités Sempau, nouvellement aménagée pour des entreprises de travaux publics et de récupération de déchets. Elle occupe 4,7 ha et est accessible par le giratoire d’entrée au technopôle Izarbel.
Commerces
À l’origine (années 1960) développée autour de la traversante RD810 pour répondre à la demande touristique, l’offre commerciale s’est étoffée à la faveur de la croissance de la population. L’axe de la route départementale 810 est demeuré le vecteur principal de la localisation des investissements à but commercial, amplifiant les problèmes liés à la circulation et au stationnement automobiles[3].
Agriculture
Bien qu’ayant décliné au profit des activités liés au tourisme, l'agriculture est toujours représentée sur Bidart et vient conforter l’image d’économie traditionnelle et de proximité retenue pour répondre à la demande touristique.
En 2011, cinq exploitations agricoles dont quatre consacrées à l’élevage bovin sont présentes sur la commune. La maïsiculture est l’autre activité dominante de ces exploitations agricoles. Une ferme (ferme Borda) est classée au titre des installations classées pour la protection de l’environnement[3].
Forte de l’attrait engendré par les 4,7 km de sa façade maritime et de la dynamique touristique de sa voisine Biarritz, Bidart a amorcé à son tour dès les années 1920 un développement orienté vers le tourisme, qui a généré un changement profond de son profil économique, déjà palpable dans les années 1940.
En 2011, la capacité d’accueil touristique a représenté deux fois la population sédentaire moyenne, soit un apport de 13 000 visiteurs, pouvant bénéficier de près de 5 700 lits, répartis entre hôtels, chambres d'hôtes, campings, locations meublées saisonnières, gîtes et résidences secondaires[3].
L’offre de services a accompagné le développement des capacités d’accueil, tant en termes de quantité et de diversité que de permanence, puisqu’aujourd’hui certaines infrastructures peuvent offrir des activités tout au long de l’année. Ainsi aux côtés des campings, piscines et autres terrains de jeux et des activités traditionnelles du Pays basque (randonnées pédestres, pelote basque), se sont développées des initiatives privées ou publiques tels que le club hippique de Bassilour, le golf d’Ilbarritz ou le parc animalier Eldoraparc.
La langue basque a été prédominante jusque dans les années 1970. Le basque était la seule langue pratiquée au cours des conseils municipaux, jusqu'en 1955, date où une personne monolingue francophone entra au conseil. L'usage de la langue augmente de nouveau depuis les années 2020. Une école maternelle et primaire associative bascophone sous contrat a été créée et se développe principalement grâce à des parents non-bascophones.
Lieux et monuments
Outre les 6 lieux inscrits zones archéologiques sensibles (cf. paragraphe Préhistoire) qui sont le plateau de Bellevue, les plages du Pavillon royal, du Centre et d’Uhabia, la zone d'Ilbarritz, la source Contresta et le Ruisseau, Bidart compte 3 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[122] et 2 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[123]. Par ailleurs, elle compte 3 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[124].
Patrimoine civil
Le château d'Ilbarritz fut construit entre 1895 et 1897 par Gustave Huguenin (architecte biarrot) pour le baron Albert de l'Espée. Un projet de restauration d’envergure est à l’étude. Les façades et toitures, la salle d'orgue et le grand escalier sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le 30 mai 1990[125].
L’ancienne tour de guet (atalaye) de Guéthary, construite au XVIIIe siècle et destinée à repérer les baleines à partir de la côte, fait l’objet d’une inscription aux monuments historiques depuis 1993[126].
Depuis 2013, se dresse à proximité de la chapelle de la Madeleine le Mémorial départemental de la Seconde Guerre mondiale et pour la Paix[127]. Il est constitué de quatre stèles tabulaires et de cinq stèles discoïdales dressées en arc de cercle et d'une plaque placée sur le sol.
La chapelle de Parlementia, avec ses « grilles » pour éloigner les malades, en particulier les lépreux, fut utilisée comme halte sur la voie côtière du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle[réf. nécessaire].
Équipements culturels
La commune possède, au centre du village, une galerie d’exposition (nommée Pili Taffernaberry), proposée aux exposants tant amateurs que professionnels[136].
Autre vecteur culturel, le cinéma Family, construit dans les années 1930 était à l’origine une maison des jeunes destinée à rassembler la jeunesse de Bidart autour de projets communs. Convertie en cinéma à la fin des années 1940, elle est finalement rachetée par la municipalité en octobre 2010 pour devenir une salle de spectacles[137].
L’ancien groupe scolaire se trouvant désaffecté à la suite de la construction de l’école Jean-Jaccachoury, il est provisoirement mis à la disposition d’un groupement d’artistes dans le respect d’un cahier des charges défini par la municipalité[138].
Enfin, la bibliothèque municipale accueille le public tout au long de l’année[139].
Patrimoine naturel
Bidart compte 6 plages surveillées, du 1er juillet au 31 août, s’échelonnant du nord au sud :
la plage d’Ilbarritz, qui succède à la plage de Milady, située sur Biarritz ;
la plage du Pavillon royal ;
la plage d’Erretegia ;
la plage du Centre ;
la plage d’Uhabia ;
la plage de Parlementia (ou Parlamentua), à la limite avec Guéthary.
On recense sur Bidart deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[3]. L’une d’elles est rattachée au lac Mouriscot[n 22], au nord de la commune. Elle comprend 30 ha incluant un plan d’eau, des roselières et des forêts alluviales. La zone littorale constitue la seconde, partie de l’ensemble qui s’étend depuis la plage des Basques à Biarritz jusqu’à la pointe de Sainte-Barbe à Saint-Jean-de-Luz[n 23]. Elle est caractérisée par une côte rocheuse et des falaises.
Biodiversité
La diversité des reliefs et des milieux naturels et la proximité des Pyrénées et de l’océan Atlantique ont généré un patrimoine biologique riche, mis en danger par la croissance des aménagements et constructions[n 24].
Flore
Bidart est située dans la zone naturelle des chênaies atlantiques, où se distinguent le chêne pédonculé (Quercus pedunculata) et le chêne tauzin (Quercus pyrenaica), enrichie d’apports humains de pin maritime (Pinus pinaster)[3].
Le littoral atlantique offre une flore de rochers naturellement peu variée et fragile, compte tenu des reliefs rocheux exposés et accidentés[3]. Souvent réduite à quelques touffes de Criste marine (Crithmum maritimum), elle s’enrichit de quelques halophytes telles que la Frankénie lisse (Frankenia laevis), l’Inule perce-pierre (Inula crithmoides) et l’Obione faux-pourpier (Halimione portulacoides). À l’abri des embruns, sur les falaises marno-calcaires, s’étale une pelouse à Marguerite à feuilles charnues (Leucanthemum ircutianum) et fétuque rouge (Festuca ruera). Enfin, pour celles bénéficiant d’une bonne exposition, les dalles calcaires presque verticales accueillent la Marguerite à feuilles charnues, l’immortelle des dunes (Helichrysum stoechas), la Fétuque pruineuse (Festuca rubra subsp. pruinosa) et la Carotte porte-gomme.
Ces milieux sont qualifiés d’« habitat naturel d’intérêt communautaire », tels que décrits par l’annexe I de la directive européenne « Habitats Faune Flore » 92/43/CEE du 21 mai 1992 : « pelouses composées d’hémicryptophytes aérohalines soumises aux embruns »[n 25]. Ce groupement végétal, spécifique au littoral basque, figure également dans le livre rouge des biocénoses terrestres du littoral français[3].
Le haut des falaises, soumis aux vents chargés d’embruns, est revêtu d’un manteau dense de lande littorale, qui ralentit fortement l’érosion. Cet habitat constitue également un « milieu d’intérêt communautaire prioritaire ». Cette lande est dominée par la Bruyère voyageuse (Erica vagans), aux côtés de deux variétés d’Ajonc, l’Ajonc d’Europe (Ulex européens subsp. europaeus var. maritimus) et l’Ajonc de Le Gall (Ulex gallii). Ces arbustes sont accompagnés de plantes à fleurs protégées en France telles que le grémil à rameaux étalés (Lithodora prostata) et la Marguerite à feuilles charnues[3].
Plus à l’intérieur des terres, dans des secteurs escarpés, s’est développée la lande atlantique, dominée par la Grande Fougère (Pteridium aquilinum), acidophile. Cet habitat a souffert d'une exploitation agricole importante depuis les années 1970[3].
Faune
La richesse faunistique de la commune est principalement ornithologique, bien que le territoire, grâce à la variété de ses habitats, présentât une diversité animalière très intéressante.
Martin de Comba est un capitaine, missionné par le biltzar en 1595 afin d’obtenir auprès du roi d’Espagne la mainlevée des navires aux arrêts le long de la côte d’Espagne[144].
Louis de Harismendy, né vers 1645 à Bidart, est un marin, capitaine de frégate du roi, commandant les frégates Le Glorieux en 1691, l'Aigle en 1692 puis Le Favory en 1693[144].
Naissance au XVIIIe siècle
Dominique Daguerre, né à Bidart vers 1724, est un marin, capitaine du vaisseau corsaire de l'Union en 1762, puis de la Sainte-Roze à destination de La Nouvelle-Orléans. Il meurt en 1773[144].
Bernard Bombalier, né à Bidart en 1732, est un marin, capitaine du Diligent de Cayenne à partir de 1755, puis de l'Union de Bordeaux à partir de 1763[144].
Dominique Bombalier, né vers 1733 et frère de Bernard Bombalier précité, fut également capitaine de navire (le Greyhon en 1760)[144].
Richard Lloyds, lieutenant-colonel irlandais des forces alliées menées par le duc de Wellington pendant la bataille de la Nive, est mort dans les combats se déroulant à Bidart le 10 décembre 1813.
Les armes de Bidart ont évolué au cours du XXe siècle[7]. On connait, en effet, les armes datant d’avant 1957, suivies du blasonnement actuel, enrichi en 1958 d’éléments extérieurs et d’une devise.
Avant 1957
L’origine de ce blasonnement et son auteur ne sont pas connus.
Tiercé en pal : au 1 d’azur au mont d’or enflammé de gueules ; au II d’or au harpon d’argent ; au III de gueules au navire d’argent sur une mer ondée du même.[7]
Constatant les incohérences de ce blasonnement (présence au II de l’argent sur l'or, et superposition au III d’un navire d’argent sur une mer d’argent), le conseil municipal, présidé par Sauveur Atchoarena, décida dès 1956 de les corriger. Il confia cette tâche à Jean Ithurriague, conservateur du musée basque et de l'histoire de Bayonne et à Robert Louis, héraldiste de renom[7]. Le nouveau projet fut adopté durant la séance du conseil municipal du 27 janvier 1957.
Ornements extérieurs et devise (1958)
Les ornements extérieurs et la devise, ainsi que le blasonnement définitif, furent adoptés par le conseil municipal du 3 mars 1958[7] :
Parti, au premier, de sinople au rocher d'argent mouvant du flanc dextre sommé d’une tour d’or ajourée et enflammée de gueules ; au deuxième, de gueules au bateau d'or mouvant de face, la voile d'argent chargée d'une croix basque de sable, le tout des deux parties posé sur une mer d’argent ; à la vergette d'or brochant sur la partition accostée à chaque flanc de cinq billettes du même. L’écu sommé de deux ondes d’argent dans lesquelles plonge un grand harpon de sable en pal, passant sous l’écu et le listel bordant en pointe cet écu. L'anneau du harpon en chef retenant un cordage d’or dont les entrelacs forment à dextre la lettre majuscule anglaise B contournée, puis passe sous l’écu pour former à senestre la même lettre B. Le cordage retenant le listel d’argent chargé de la devise basque « bidartean zuzena onena » (« parmi les chemins, le plus droit est le meilleur »).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Le registre de 1723 à 1774 de la chambre de commerce de Bayonne mentionne une barque de quinze tonneaux et une chaloupe de sept tonneaux, sorties d'un chantier de Bidart.
↑En 1710 la confrérie des pêcheurs engage des frais « pour faire ou accommoder un endroit du port appelé Criqa ».
↑Spécimens au musée de la mer de Biarritz et au muséum de Bayonne.
↑« fo feyt lo présent crid per Menjonin Dechaye, cride et Larte, sergent, per los cantons : le perroqui de Bidart conuersar ny frecanrar ab los parràpian et habitants de quere per le contagion de la peste qui y es susbingude, sus pene d’estre gictatz de la ville ab le famili pêr quoarante jorns et de pagar dets liures ».
↑Transaction et accord entre les habitants de Biarritz et de Bidart sur les privilèges de la prise et enferrage de balaeine, sous la traduction moderne de Nelson Caseils.
↑Deformation de Mendizabal, dit Baroin, dont la pierre tombale demeure dans le cimetière de Bidart.
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La famille Brunner qui en était propriétaire fut arrêtée et envoyée à Bordeaux, puis au camp de Drancy et enfin déportée à Auschwitz dans le convoi 64 du .[réf. souhaitée].
La famille se composait de Mme Olga Brunner née le à Dunkerque, matricule 7473, Lydie Brunner née le à Chartres, matricule 7474, Claudine Brunner née le à Paris, matricule 7475, Jean-Claude Brunner né le à Paris, matricule 7476.
↑Le périmètre d’agglomération de Bidart a été défini par l’arrêté préfectoral du 27/05/1997.
↑Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
↑1644 pour les baptêmes, 1647 pour les mariages et 1670 pour les sépultures.
↑Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
↑Cette ZNIEFF s’étend sur 389 ha sur les communes de Biarritz, Bidart, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz. Numéro de zone : 0010.
↑Les éléments décrits dans les paragraphes consacrés à la flore et la faune locales ont été recueillis d’avril à juin 2010, dans le cadre de l’étude portant sur la biodiversité, destinée à la rédaction du PLU de 2011.
↑« Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques » dans EUR 27, codé UE 1230-2 et 1230-3.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Bachellerie 2011] François Bachellerie, Quelle unité pour le Châtelperronien ? Apport de l'analyse taphonomique et techno-économique des industries lithiques de trois gisements aquitains de plein air : le Basté, Bidart (Pyrénées-Atlantiques) et Canaule II (Dordogne) (thèse de doctorat en préhistoire), Université Bordeaux I, (lire en ligne [PDF] sur ori-oai.u-bordeaux1.fr). Bidart : p. 151-196.
↑[Ferrier 1949] J. Ferrier, « Contribution à l'étude de l'Asturien », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 46, nos 5-6, , p. 193-203 (lire en ligne [sur persee]). Bidard : p. 195, 198, 199 (pl. 1), 200.
↑Emmanuel Passemard, « Divers articles », Bulletin de la Société préhistorique française, 1913 à 1920 (lire en ligne [sur persee]).
↑[Chauchat 1968] Claude Chauchat, Les industries préhistoriques de la région de Bayonne, du Périgordien ancien à l’Asturien (thèse de 3e cycle de l'université de Bordeaux I, en 2 vol.), (présentation en ligne).
↑[Chauchat & Thibault 1968] C. Chauchat et C. Thibault, « La station de plein air du Basté à Saint-Pierre-d'Irube (Basses-Pyrénées) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 65, no 1 « Études & Travaux », , p. 295-318 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
↑ a et bAbbé Bidache, Livre d’Or de Bayonne, Pau, .
↑Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN8483317443 et 9788483317440, OCLC466971263), p. 42 et 43.
↑ ab et c« Les comptes de la commune de Bidart », sur le site de la Direction de la Comptabilité publique au sein du Ministère des Finances (consulté le ).
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