Sur le plan historique et culturel, Ainhoa fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[10], au sud de ce territoire.
Situées dans le bassin versant de l'Adour, les terres de la commune sont arrosées[13] par la Nivelle, et par deux de ses affluents, Opalazioko erreka et le Lapitxuri et les tributaires de ce dernier, Larreko erreka, Erdiko erreka et Farendegiko erreka, Haitzagerriko erreka et Barretako erreka.
Paul Raymond mentionne en 1863, dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[14], le Haïçaguerry, un affluent de la Nivelle, qui descend du Gorospila, sur la frontière espagnole, et qui traverse le territoire d'Ainhoue, ancienne graphie d’Ainhoa.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 685 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Espelette à 6 km à vol d'oiseau[18], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif[24] ;
« la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) », d'une superficie de 1 450 ha, un réseau hydrographique complet des sources de montagne à son estuaire[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du département[27] ;
le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[28].
Urbanisme
Typologie
Au , Ainhoa est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].
Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43 %), prairies (32,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,6 %), zones urbanisées (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune se situe de part et d'autre de la route départementale D 20 qui relie Espelette à la frontière espagnole. Elle est également desservie par la route départementale D 305.
La commune est desservie par la ligne 47 du réseau de bus Hegobus.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nivelle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995 et 2009[36],[34].
Ainhoa est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[37]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[38],[39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[40]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[41].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 44,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[43].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Ainhoa apparaît sous les formes
Aynoa (1238[46]),
Aynho (1243[46]),
Aignoa et Aynoa (1249[46]),
Haynou et Anhoe (1289[46]),
Nostre-Done d'Ainhoe (1511[14], titres de l'abbaye Sainte-Claire de Bayonne[47]),
Añoa (1650[14], carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins),
Anhoue (1684[14], collations du diocèse de Bayonne[48]),
Mendiarte (1793[14]),
Ainhone (1793[49]),
Ainhoue (1801[49], Bulletin des lois),
Ainhoue ou Ainhoa (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[14]) et
Ainhoa[50] au XIXe siècle.
Étymologie
Brigitte Jobbé-Duval[51] avance que le toponyme pourrait provenir du basque aino qui signifie « chèvre ».
Autres toponymes
Le lieu-dit Capéra possédait une chapelle au XIXe siècle (1863[14], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Dantxaria est un hameau d’Ainhoa, cité sous la graphie Dancharia dans le dictionnaire de 1863[14].
Le pont Landibar, traversant le Haïçaguerry, est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[14].
L'ancienne redoute Urrizti témoigne du passé ancien du territoire.
XIIIe siècle
Paul Raymond[14] note que la cure d'Ainhoa était à la présentation de l'abbé d'Urdazubi (Espagne). Le vicariat d'Ainhoa fut créé par le prieuré des prémontrés d'Urdazubi (Urdax), fondé au XIIIe siècle.
Après une période de lutte entre l'Angleterre et la Navarre, le domaine de la paroisse d'Ainhoa devint un territoire indivis entre les deux royaumes.
XVIIe siècle
Ainhoa fut détruite durant la Guerre de Trente Ans (1618-1648) puis reconstruite. Il ne subsiste aujourd'hui de l'époque antérieure à cette destruction que l'église et la maison Machitorénéa.
La loi du [54], qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Ainhoa s'appela Mendiarte, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, ItxassouUnion, ArbonneConstante, Saint-Étienne-de-BaïgorryThermopyles, Saint-PalaisMont-Bidouze, LouhossoaMontagne-sur-Nive, Saint-Jean-Pied-de-PortNive-Franche, Saint-Jean-de-LuzChauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat et SouraïdeMendialde.
En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[55]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[56]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[57] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[58]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[59].
Les habitants sont nommés les Ainhoar[62],[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].
La commune dispose d'une école primaire publique[66]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[67].
Sports
La pelote basque est pratiquée au fronton du village ainsi qu'au fronton couvert Ur Hegian.
Économie
Le gisement de fer a été exploité jusqu'au XIXe siècle[68]. Son exploitation initiale est attribuée aux prémontrés de Saint-Sauveur d'Urdax[69].
Le tissage du lin (tisserands) et de la laine (duranguiers) a persisté à Ainhoa, où tout comme à Hasparren il représentait une activité importante, jusqu'à l'avènement de l'industrie textile au XIXe siècle[70].
Philippe Veyrin[71] note en 1975 l'existence d'une fabrique de chahako, petite outre en peau de bouc, que le paysan emporte au travail ou à la chasse.
Ainhoa fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette et de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité y est principalement agricole et forestière (500 hectares de forêts sur une superficie de 1 619 hectares).
Une carrière est toujours en activité sur le territoire de la commune.
Le tourisme est aussi prégnant dans la commune. Les commerces du centre sont, de fait, pratiquement exclusivement dédiés au tourisme.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune a reçu le label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.
Patrimoine civil
Le village est organisé en bastide, recélant des maisons labourdines du XVIIe siècle et un fronton place libre qui s'appuie sur le cimetière entourant l'église.
Un lavoir (fontaine Alhaxurruta), toujours présent entre le bourg et le quartier de Dancharia, fut remarqué par Napoléon III et Eugénie lors d'une excursion le .
La chapelle Notre-Dame-d'Aubépine (Marie y serait apparue à un jeune berger dans un buisson d'aubépine ou arantza d'où l'autre nom de la chapelle Notre-Dame-d'Aranzazu) possède un chemin de croix depuis 1886, une grotte depuis 1897 et un calvaire depuis 1898[73]. Au XVIIIe siècle, la paroisse d'Ainhoa subventionnait l'ermite de la chapelle pour qu'il enseigne à lire et à écrire aux bergers et aux enfants des fermes alentour, qui ne pouvaient accéder facilement au bourg[74].
La forêt d'Ainhoa qui s'étale sur plus de 400 hectares, abrite une faune riche à la fois sauvage (chevreuils, sangliers, lièvres et oiseaux migrateurs) et pastorale semi-sauvage (pottoks, betizus, chèvres). Elle est constituée en majeure partie de chênes (chêne pédonculé), essence rustique, et de peuplements végétaux plus récents (chêne rouge d'Amérique et résineux).
Personnalités liées à la commune
Nées au XVIIe siècle
Joanes de Quirno, chasseur de baleine, ayant dansé devant Philippe V lors de son passage à Saint-Jean-de-Luz en 1701, s'inscrivant dans son voyage vers le royaume d'Espagne duquel il vient d'être fait roi. Fondateur du quartier Dantxaria, dont l'origine du nom se trouve dans le nom de sa maison, Dantxarinea, « celle du danseur[75] ».
D'or à la fasce de gueules en divise, accompagnée d'un flanchis d'azur en chef et en pointe d'un cimeterre de gueules posé en fasce la pointe à senestre, surmonté d'un croissant de sinople[76].
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[44].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et dJean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN2867813964 et 9782867813962).
↑Titres de l'abbaye Sainte-Claire de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
↑Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
↑Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :
« 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »
↑Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN2913156460 et 9782913156463, OCLC492295167), p. 310.
↑« Nouvelle écharpe pour Michel Ibarlucia », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 23.