Benvenuti poursuit sa carrière en poids moyens et affronte le Émile Griffith, alors champion WBA et WBC, au Madison Square Garden de New York. Il l'emporte aux points à l'issue des 15 rounds[4] mais perd le combat revanche le [5]. Un troisième combat est organisé le et le boxeur italien l'emporte de nouveau aux points[6].
Nino Benvenuti conserve ses ceintures jusqu'au , date à laquelle il est détrôné par l'argentin Carlos Monzón[7]. Il met un terme à sa carrière à l'issue du second combat entre les deux hommes qui a confirmé le résultat précédent (victoire de Monzón par arrêt de l'arbitre à la 3e reprise le )[8].
Hommage
Le , en présence du président du Comité national olympique italien (CONI), Giovanni Malagò, a été inauguré le Walk of Fame du sport italien dans le parc olympique du Foro Italico de Rome, le long de Viale delle Olimpiadi. 100 tuiles rapportent chronologiquement les noms des athlètes les plus représentatifs de l'histoire du sport italien. Sur chaque tuile figure le nom du sportif, le sport dans lequel il s'est distingué et le symbole du CONI. L'une de ces tuiles lui est dédiée [9].
Hors du ring
Famille
Nino Benvenuti a été marié deux fois. Il épouse en 1961 Giuliana Fonzari, avec laquelle il a quatre enfants. Le couple en adopte un cinquième. Après son divorce, en 1998, il épouse Nadia Bertorello, avec qui il a une fille. La cérémonie est célébrée à Rome par Gianfranco Fini, ami de Benvenuti.
Politique
À l'âge de seize ans, Benvenuti avait dû fuir avec sa famille la dictature communiste de Tito et les Foibe. Il a plus tard déclaré dans de nombreux entretiens : « J'avais connu la gauche de Tito, je ne pouvais donc qu'être de droite ». Il s'engage au Mouvement Social Italien. Il est candidat en Istrie en 1964 et est élu conseiller communal à Trieste[10]. Les affiches de la campagne électorale voit son portrait placardé en grand sur les affiches. Mais, ne se sentant pas l'âme d'un homme politique, il se retirera assez rapidement de l’engagement public[11].
Ère moderne : dernier combat après 1988 ; anciens temps : entre 1893 et 1942 (première ère) et entre 1943 et 1988 (deuxième ère) ; pionniers : avant 1893.