Le nom de la localité est attesté sous la forme Espas en 1425[2].
Le toponyme serait issu du latinpassus, « passage », « défilé »[2] et serait, d'après François de Beaurepaire, lié à la position du site par rapport au mont Saint-Michel[3].
Histoire
Les Pas se situait sur le passage de la voie romaineCorriallo-Condate (Cherbourg-Rennes par Avranches) et de la voie montoise Queminum-Montensem (de Saint-James au Mont-Saint-Michel[3].
Au cours de la guerre de Cent Ans, les Anglais construisirent aux Pas, durant le blocus du Mont-Saint-Michel, une bastille, dont il ne subsiste que le nom du champ où elle était bâtie[3].
Un L. des Pas (le jeune) et G. des Pas (l'aîné) figurent dans la liste des 119 chevaliers, défenseurs du Mont-Saint-Michel en 1434. En 1593, Jean de La Noë de la Bastille, écuyer, seigneur de la Bastille, fut anoblie par Henri IV pour services rendus[3].
En 1973, Pontorson (3 538 habitants en 1968[4]) absorbe Ardevon (265 habitants à la même date[5]), Beauvoir (433 habitants[6]), Boucey (616 habitants[7]), Cormeray (78 habitants[8]), Curey (193 habitants[9]), Moidrey (194 habitants[10]) et Les Pas (189 habitants[11]), qui ont toutes gardé le statut de communes associées. L'ensemble forme ainsi un grand Pontorson (une augmentation de 55 % de population) qui occupe l’extrémité ouest du département de la Manche sous la commune du Mont-Saint-Michel.
Le , la commune de Beauvoir reprend cependant son autonomie.
Le , Pontorson forme une commune nouvelle avec Macey et Vessey et les communes associées sont supprimées de plein droit[12].
Vestiges des moulins à vent de la Corcane, de la butte du Bel-Air et du Mont Leval.
Voir aussi
Bibliographie
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 362.