Le point culminant (122 m) se situe au centre du territoire, sur la D 422. Le point le plus bas (13 m) correspond à la sortie de la Scye du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Perchis et de Perticis au XIIIe siècle[4].
L'étymologie n'est pas clairement établie. Le toponyme semble dérivé du latin pertica qui a donné le français perche dont perque est une forme dialectale (au nord de la ligne Joret). Au pluriel, le mot pouvait désigner une clôture ou un ensemble d'arbres élancés[5].
En 2020, la commune comptait 155 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Les Perques[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Les Perques a compté jusqu'à 421 habitants en 1800.
Manoir des Perques qui fut la possession de la famille aux Épaules, et peut être aux Templiers[14].
Ferme-manoir de Lespiney ou l'Épinay. Son premier propriétaire connu est un certain Martin Cuquemelle vivant à la fin du XVIe siècle[15].
Église Saint-Paul des XIVe – XVIIIe siècles avec une fenêtre du chœur du XVIe. Elle abrite un bas-reliefLa Résurrection de Lazare du XVe siècle classé en 1972 au titre objet aux monuments historiques[16], un bas-relief deux chérubins du XVIIe, des fonts baptismaux du XVIIe, des stalles du XVIe, une verrière du XIXe de Duhamel-Marette, un lutrin du XVIIIe[14].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 167.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 363.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
↑Jacques Blin, étude sur les maires des communes du canton de Bricquebec à partir des registres d'état civil.
↑Jack Lepetit-Vattier, Demeures de Bricquebec et de ses environs, Saint-Lô, Société d'Archéologie et d'Histoire de la Manche, coll. « Études et documents », , 306 p. (ISBN2-914329-03-2), p. 145-157.