La Rochelle-Normande se situe à 10 km au nord d'Avranches, dans le canton de La Haye-Pesnel. Elle est délimitée au nord par la rivière d'Allemagne, à l'ouest par le ruisseau du Vieux Léger et au sud par le Lerre.
Toponymie
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La commune s'est d'abord longtemps appelée La Rochelle, avant de se voir ajouter le déterminatif Normande en 1938 pour la différencier de La Rochelle, le célèbre port de la Charente-Maritime, et de La Rochelle, dans la Haute-Saône.
Dérivé à valeur diminutive de roche au sens de « place fortifiée », « château fort ». D'où : « la petite place fortifiée »[1].
Histoire
Un seigneur de La Rochelle était aux côtés du duc de Normandie, Robert Courteheuse, à la première croisade en 1096[2].
Jean Bastard, né à La Rochelle-Normande, vicaire de Saint-Senier, fut en 1639, avec le curé Morel, l'un des chefs de la révolte des Nu-pieds à Avranches. Il sera pendu le par le bourreau Denis Roussin, après sa capture au Mont-Saint-Michel où il s'était caché[2].
En 1937, la décision de créer des classes mixtes à l'école publique divisa profondément la commune en deux clans, et pour plusieurs années. Certains parents préférèrent alors envoyer leurs enfants à Sartilly, à l'école Sainte-Thérèse (catholique). La querelle persista même pendant les années de guerre, avant que la raison ne finisse par l'emporter.
En 2021, la commune comptait 352 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour La Rochelle-Normande[8]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
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Lieux et monuments
Église Notre-Dame des XIe, XVIIe – XVIIIe siècles ; ancienne priorale. Elle abrite une statue de Saint Louis du XIVe classée au titre objet en 1980 aux monuments historiques[11], un maître-autel du XVIIe, une chaire à prêcher du XVIIe, un groupe sculpté Vierge à l'Enfant du XVIIe, les statues de la Vierge et de saint Jean du XIVe, un tableau l'Assomption du XVIIIe.
L'église dépend de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[12].
Oratoire et fontaine Saint-Méen du XIXe siècle sur la route de La Lucerne-d'Outremer, et que l'on implorait pour les maladies de peau.
Cinq croix de chemin dite des Chesnots du XIXe siècle, Croix Chapron du XIXe siècle, au lieu-dit le Frêne du XIXe siècle, du bois du Rochelet du XXe siècle, du bourg du XVIIe siècle.
Saint Auguste Chapdelaine (1814-1856), prêtre-missionnaire mort en Chine, est né dans la commune, au lieu-dit La Métairie. Sa maison natale a été détruite le par l'explosion d'un camion allemand auquel des Américains avaient mis le feu. Une stèle en marque l'emplacement depuis 1956, année du centenaire de sa mort.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 184.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 301.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.