La commune est en pays saint-lois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place au cœur de l'unité du Bocage en tableaux située à l'est de Saint-Lô et caractérisée par « une série de vallées parallèles sud-ouest/nord-est » aux « amples tableaux paysagers »[2]. Son bourg est à 7,5 km au nord de Torigni-sur-Vire et à 9 km à l'est de Saint-Lô.
Trois routes départementales se rejoignent dans le bourg. La D 11 permet de retrouver Saint-Lô à l'ouest et Caumont-l'Éventé à l'est. Au nord, la D 59 rejoint la route Saint-Lô-Bayeux. Elle se prolonge au sud pour relier Torigni-sur-Vire et la sortie 40 de l'A84 un peu plus au sud. La D 286, au sud-ouest, mène à Condé-sur-Vire, la D 449 s'y raccordant avant la sortie du territoire pour se diriger vers Sainte-Suzanne-sur-Vire.
Saint-Jean-des-Baisants est dans le bassin de la Vire, par trois de ses affluents : le ruisseau de Précorbin au sud, le Fumichon au nord-ouest et l'un des bras de l'Elle, affluent important, au nord-est. Cette dernière rejoint la Vire beaucoup plus au nord, après une trentaine de kilomètres.
Étendu et ponctué de quelques collines, le territoire présente d'importants dénivelés. Le point culminant (216 / 217 m) se situe à proximité du bourg, au nord-est. Le point le plus bas (50 / 51 m) est à l'extrême sud du territoire, près du lieu-dit la Guérardière. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 40 km, mais Granville-Pointe du Roc est à moins de 55 km[3]. Le pays saint-lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle un peu plus importante qui, à Saint-Jean-des-Baisants, avoisine les 900 mm[4].
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : la Pesnelière, Cotigny, l'Eau de Baudre, le Hameau Crocquevieille, la Binetière, le Château, la Paunetière, le Hameau Langlois, la Picardière, le Quesnel, les Gredaines, la Galloisière, les Maréchaux (au nord), le Hameau Lambert, les Sept Vents, la Salle, les Hauts Vents, les Ifs, la Grémonnerie, le Parc, le Bourg (à l'est), la Goderie, la Fosse, la Crue, la Fosse au Noël, le Breuil, la Millonière, la Guérardière (au sud), le Mézeray, la Pinçonnière, la Rochelle, Fontaine-Rose, le Mesnil Gonfroy, la Beslais, la Pourie, la Héberdière, l'Hôtel Fouchet (à l'ouest), Launay, Chapelle Saint-Pierre, la Crespellière, le Hameau Guillet et la Meneulière[5].
Communes limitrophes de Saint-Jean-des-Baisants[6]
En 1779, la paroisse à pour seigneur et patron messire Jean Jacques Gabriel Leprovost, également seigneur et patron de Vaulaville et autres lieux, époux de noble dame Marie Catherine Heroüard[10].
À la création des cantons, Saint-Jean-des-Baisants est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801).
Les électeurs de la commune placent Marie-Pierre Fauvel et Michel De Beaucoudrey (Divers droite) en tête au premier et au second tour des élections départementales de 2015[12].
En 2021, la commune comptait 1 295 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Saint-Jean-des-Baisants[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 3].
Saint-Jean-des-Baisants a compté jusqu'à 1 358 habitants en 1821.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 205.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 553.
↑Première femme élue maire dans la Manche. Un square de Saint-Jean-d’Elle porte son nom[15].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑André Gérard, « La Maison de Belessert à Cherbourg-en-Cotentin », Revue de la Manche, t. 65, no 260, avril-mai-juin 2023, p. 24 (ISBN979-1-0937-0115-8).
↑Hélène Perraudeau, « Manche : Angèle Lamoureux a été la première femme élue maire dans le département », Côté Manche, (lire en ligne, consulté le )« Elle, la fille de maire – son père Émile Morice a été élu de 1912 à 1925 – « est élue en sixième position, raconte René Gautier. Elle devient maire, car la personne qui était pressentie pour ce poste ne veut plus l’occuper ».