Les principaux lieux-dits sont[2] : la Chesnaye, la Landaiserie, les Champs, Michel, les Vallées, la Rivière Haut, la Rivière Bas, la Borderie, le Mesnil, la Luderie, Lahette, la Parerie, la Butte Saint-Clair.
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Maisnillum Vigot en 1192[4],[5], Maisnillum Wigoti en 1206[6], Mesnillo Vigot vers 1280[7].
Le premier élément Mesnil- représente l'ancien françaismesnil « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes du nord de la France, notamment en Normandie.
Le second, Vigot, représente un anthroponyme d'origine vieux norroisVigautr (vieux danois Wigot) ou moins vraisemblablement franciqueWidgaud[6](us), qui s'accorde moins bien avec les formes anciennes (absence d'attestation d'un d). En outre, le Mesnil-Vigot est situé dans la zone de diffusion de la toponymie norroise, tout comme Igoville (Eure, Vigovilla vers 1240) et l'aire de distribution du patronymeVigot est essentiellement dans la Manche, avec un foyer moins important en Bourgogne qui remonte lui vraisemblablement aux Burgondes. Vigot s'inscrit en Normandie dans une série de noms de familles (portés comme prénoms au Moyen Âge) se terminant par l'élément -got comme Angot et Turgot qui sont plus fréquents et d'origine scandinave avérée.
Churchstanton (Royaume-Uni) depuis 1995. En 2023, l'association de jumelage décide de mettre un terme à son activité[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 218 habitants, en évolution de −0,46 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le Mesnil-Vigot a compté jusqu'à 614 habitants en 1806.
Jourdain IIIdu Hommet († 1271), connétable de Normandie et seigneur de Rémilly et Marigny fut le dernier de la lignée à tenir le château de la Butte-Saint-Clair. La place fut détruite en , vers la Saint-Laurent par les partisans du roi de Navarre, pendant la guerre de Cent Ans. Elle était alors entre les mains de Olivier IV de Montauban qui en était le seigneur[19].
Église Saint-Germain (Xe remaniée au XVIIIe siècle) d'origine romane avec clocher du XIXe siècle avec fenêtres en style roman et toit en bâtière. La nef comporte des restes d'appareil en arête-de-poisson. Elle abrite des fonts baptismaux (XIIe), une statue Vierge couronnée (XVe), une statue de saint Antoine (XIXe), une verrière (XXe) de Max Ingrand[19].
Personnalités liées à la commune
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Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 141.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 344.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p. 156.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1667.