Issu d'une famille bourgeoise et intellectuelle, son père, Léon Poincaré, est professeur de médecine à la faculté de Nancy, et son cousin Raymond Poincaré deviendra président de la République française. Dès son plus jeune âge, Henri montre une précocité intellectuelle remarquable, notamment en mathématiques, domaine dans lequel il excelle rapidement. Il poursuit des études brillantes à l'École polytechnique puis à l'École des Mines, où il se forme comme ingénieur tout en cultivant sa passion pour les mathématiques. Très vite, il se distingue par son esprit créatif et sa capacité à aborder des problèmes complexes sous des angles inédits.
Il est également très impliqué dans la vie académique et scientifique, occupant plusieurs postes prestigieux, dont celui de président de l'Académie des sciences, et il est élu membre de l'Académie française en 1908.
À cinq ans, il contracte la diphtérie, le laissant paralysé durant cinq mois, ce qui l'incite à se plonger dans la lecture[7].
Élève d'exception au lycée impérial de Nancy, il obtient le , le baccalauréat en lettres, mention « Bien », et le son baccalauréat en sciences, où il faillit être refusé à cause d'un zéro en composition de mathématiques[8]. Il semblerait qu’il soit arrivé en retard et ait mal compris le sujet, un problème sur les séries convergentes[9], domaine dans lequel il apportera des contributions importantes. Mais il se rattrape brillamment à l'oral et est finalement admis avec une mention « Assez Bien ».
Deux ans plus tard, il obtient ses premiers résultats marquants en mathématiques (sur la représentation des courbes et sur les équations différentielles linéaires à coefficients algébriques), et rapidement, il s'intéresse à l'application de ses connaissances mathématiques en physique et plus particulièrement en mécanique.
Henri Poincaré épouse le Louise Poulain d'Andecy (1857-1934), petite-fille d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, arrière-petite-fille d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire. Quatre enfants naissent de cette union entre 1887 et 1893 : Jeanne (1887-1974), future épouse de Léon Daum, Yvonne (1889-1939), Henriette (1890-1970), et Léon (1893-1972), également polytechnicien (promotion 1913), ensuite ingénieur général de l'air[13].
Il est nommé répétiteur d'analyse à l'École polytechnique le , charge qu'il occupe jusqu'à sa démission en . Nommé à la chaire de « mécanique physique et expérimentale » le , il la quitte pour la chaire de « physique mathématique et de calcul des probabilités »[14] en , succédant ainsi à Gabriel Lippmann.
Le , Henri Poincaré est nommé professeur d'astronomie générale sans traitement à l'École polytechnique, ceci afin d'éviter la suppression de la chaire.
En 1902, Poincaré publie La Science et l'Hypothèse. Même si ce livre est plus un ouvrage d'épistémologie que de physique, il appelle à ne pas considérer comme trop réels de nombreux artéfacts de la physique de son époque : le temps absolu, l'espace absolu, l'importance de l'éther. Einstein s'était particulièrement penché sur ce livre[d], et les idées contenues font de l'ouvrage un précurseur de la relativité restreinte.
On y trouve en particulier ce passage :
« Ainsi l'espace absolu, le temps absolu, la géométrie même ne sont pas des conditions qui s'imposent à la mécanique ; toutes ces choses ne préexistent pas plus à la mécanique que la langue française ne préexiste logiquement aux vérités que l'on exprime en français. »
En 1905, Poincaré pose les équations des transformations de Lorentz, et les présente à l'Académie des sciences de Paris le . Ces transformations vérifient l'invariance de Lorentz, achevant le travail d'Hendrik Lorentz (qui était un correspondant de Poincaré). Ces transformations sont celles qui s'appliquent en relativité restreinte, et on emploie encore aujourd'hui les équations telles que les a écrites Poincaré. Poincaré montre ainsi l'invariance des équations de Maxwell sous l'action de la transformation de Lorentz[22]. Poincaré montre également que la transformation de Lorentz revient à une rotation entre espace et temps et qu'elle définit un groupe dont l'un des invariants est la vitesse de la lumière. Mais pour expliquer l'origine physique de ces transformations, Poincaré a recours à des contractions physiques de l'espace et du temps, conservant en références un éther et un temps absolu. Einstein, lui, part de la constance de la vitesse de la lumière (en tant que postulat) et du principe de relativité pour retrouver les mêmes transformations de Lorentz, éliminant les notions de référentiels ou horloges absolus, et faisant des différences de longueur des effets de la perspective dans un espace-temps en quatre dimensions, et non des contractions réelles[23].
Poincaré a également proposé certaines idées sur la gravité, notamment la propagation des perturbations du champ de gravitation à la vitesse de la lumière, ce qu'il nomma « ondes gravifiques ». Sa faiblesse était de trop rechercher l'analogie avec l'électromagnétisme en cherchant une nouvelle loi de gravitation qui soit invariante par les transformations de Lorentz[24]. Paul Langevin note que Poincaré a trouvé « plusieurs solutions possibles qui présentent toutes ce caractère commun que la gravitation se propage avec la vitesse de la lumière, du corps attirant au corps attiré, et que la loi nouvelle permet de représenter les mouvements des astres mieux encore que la loi ordinaire puisqu'elle atténue les divergences existant encore entre celle-ci et les faits, dans le mouvement du périhélie de Mercure, par exemple. »
Si les physiciens de l'époque étaient parfaitement au courant des travaux de Poincaré, le grand public l'a ensuite presque oublié, alors que le nom d'Einstein est aujourd'hui connu de tous. Récemment, quelques voix ont cherché à rappeler le rôle de Poincaré, mais d'autres sont allés plus loin, cherchant à faire de Poincaré l'auteur de la théorie de la relativité. Cette controverse sur la paternité de la relativité est d'autant plus délicate que les conflits politiques se mêlent aux questions de lecture des articles de physique.
Mathématiques
Poincaré est le fondateur de la topologie algébrique. Ses principaux travaux mathématiques ont eu pour objet la géométrie algébrique, des types de fonctions particuliers – les fonctions dites « automorphes » (il découvre les fonctions fuchsiennes et kleinéennes), les équations différentielles… La notion de continuité est centrale dans son travail, autant par ses répercussions théoriques que pour les problèmes topologiques qu'elle entraîne.
« […] l'un des derniers représentants de cette science à en avoir eu une totale maîtrise dans l'ensemble des domaines, y compris dans ses applications en astronomie et en physique[25]. »
Fondements des mathématiques
Pendant les six dernières années de sa vie (à partir de 1905), Poincaré participe activement aux débats sur les fondements qui traversaient à l'époque la communauté mathématique. Il n'a jamais essayé d'y contribuer sur le plan technique, mais certaines de ses idées ont eu une influence indéniable. L'un de ses contradicteurs, Bertrand Russell, écrira en 1914 : « Il n'est pas possible d'être toujours juste en philosophie ; mais les opinions de Poincaré, justes ou fausses, sont toujours l'expression d'une pensée puissante et originale, servie par des connaissances scientifiques tout à fait exceptionnelles »[26]. Entre autres, à cause de son refus d'accepter l'infini actuel, c’est-à-dire la possibilité de considérer l'infini comme une entité achevée et non simplement comme un processus qui peut se prolonger arbitrairement longtemps, Poincaré est considéré par beaucoup d'intuitionnistes comme un précurseur. Poincaré n'a cependant jamais remis en cause le tiers exclu, et rien n'indique qu'il aurait pu adhérer à une refondation aussi radicale des mathématiques que celle que proposera Luitzen Egbertus Jan Brouwer.
La position de Poincaré a évolué. Dans une période précédente, il s'est intéressé aux travaux de Georg Cantor, dont les travaux sur la construction des réels et la théorie des ensembles s'appuient de façon essentielle sur un infini actuel, au point de superviser la traduction en français d'une partie des articles de ce dernier (en 1871, 1883…), et d'utiliser ses résultats dans son mémoire sur les groupes kleinéens (1884)[27]. Il s'intéresse également aux travaux de David Hilbert sur l'axiomatisation : il fait, en 1902[28], une recension soignée et très louangeuse des Fondements de la géométrie (1899).
En 1905 et 1906, Poincaré réagit, de façon assez polémique, à une série d'articles de Louis Couturat sur les « principes des mathématiques » dans la Revue de métaphysique et de morale, articles qui rendaient compte des Principles of Mathematics de Bertrand Russell (1903). Russell finira par intervenir lui-même dans le débat[29].
Poincaré, contrairement à ce qu'on dit souvent, n'a jamais partagé ce que l'on appelle de manière vague l'intuitionnisme kantien. Quand il évoque l'intuition (La valeur de la science, ch. 1), ce terme signifie « image » ou « modèle ». Sa conception de l'expérience n'a pas grand-chose à voir avec celle de Kant : ni l'espace ni le temps ne sont des « formes a priori », car l'expérience n'est que l'occasion à partir de laquelle l'espace représenté est mis en relation avec l'espace comme continuum amorphe : « L'expérience n'a donc joué qu'un seul rôle, elle a servi d'occasion. Mais ce rôle n'en était pas moins très important ; et j'ai cru nécessaire de le faire ressortir. Ce rôle aurait été inutile s'il existait une « forme a priori » s'imposant à notre sensibilité et qui serait l'espace à trois dimensions. » (La valeur de la science, ch. 4, § 6). Quand Poincaré évoque l'idée de commodité, il est plus proche des empiristes que des idéalistes : l'idée de vérité n'a plus grand-chose à voir avec l'idée de jugement synthétique a priori, parce qu'on « choisit » ses principes ou axiomes, tout comme on choisit les faits dans les sciences de la nature. Le principe de récurrence semble n'avoir d'autre but que de montrer la non-pertinence du logicisme, qui fait de la déduction le ressort central de la démonstration mathématique.
Pour lui, c'est précisément le cas du principe de récurrence, qu'il nomme également « principe d’induction », en ce qu'il s'oppose à la déduction, et qu'il refuse de considérer comme le fruit d'un jugement purement analytique, comme le sont pour lui les raisonnements logiques. Ceci l'oppose à Russell (et, à travers lui, à Gottlob Frege, que Poincaré méconnaît), qui veut réduire les mathématiques à la logique, cela l'oppose aussi à ceux qu'il appelle les cantoriens, comme Ernst Zermelo, et dont il distingue en partie Hilbert. À ces derniers, il reproche l'usage de l'infini actuel, à travers leur façon de « passer du général au particulier », par exemple le fait de supposer l'existence d'ensembles infinis pour définir l'ensemble des entiers naturels, alors que, pour lui, les entiers naturels sont premiers. Il refuse ce qu'il appelle les définitions non prédicatives (voir paradoxe de Richard), qui, pour définir un ensemble E, font appel à « la notion de l'ensemble E lui-même » (typiquement, la définition actuelle en théorie des ensembles de N, l'ensemble des entiers naturels, comme intersection des ensembles contenant 0 et clos par successeur, est non prédicative au sens de Poincaré, puisque N fait partie de ces derniers). Les objections de Poincaré, par les réactions qu'elles ont nécessitées, ont joué un rôle non négligeable dans la naissance de la logique mathématique et de la théorie des ensembles, même si ses idées ont eu finalement relativement peu de succès. Elles influencent tout de même notablement l'intuitionnisme de Brouwer et ses successeurs (qui reste très marginal chez les mathématiciens), et ont connu des développements en théorie de la démonstration à partir des années 1960.
Alors qu'il étudie le problème des trois corps dans le cadre d'un concours (1888[e]) organisé par Gosta Mittag-Leffler[f], Poincaré démontre qu'il n'y a pas de solutions générales, un résultat qu'avait déjà obtenu Heinrich Bruns. Il découvre également l'existence de solutions apériodiques. Un historique très détaillé de la contribution de Poincaré au problème des trois corps a été publié par June Barrow-Green[31].
Il reprend cette étude dans Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste (trois volumes publiés entre 1892 et 1899). Dans le volume III, Poincaré y découvre les orbites homoclines et hétéroclines, au voisinage desquelles il remarque qu'il y a une grande sensibilité aux conditions initiales. Cette propriété est à la base des comportements chaotiques qui seront découverts par Edward Lorenz et par Otto Rössler[32].
Dans le cadre de ces études des équations différentielles et du problème des trois corps, Poincaré introduit un grand nombre de concepts de la théorie du chaos : mentionnons les différents types de points singuliers (nœud, col, foyer et centre), la notion de bifurcation, de cycle limite, de section de Poincaré, d'application de premier retour (encore appelée application de Poincaré), etc. Il comprend notamment que l'étude de ces solutions apériodiques passe par l'étude des orbites périodiques qui se développent dans leur voisinage[32].
Posée en 1904 par Poincaré, la conjecture portant son nom était un problème de topologie énoncé sous cette forme par son auteur :
« Considérons une variétécompacte V à 3 dimensions sans bord. Est-il possible que le groupe fondamental de V soit trivial bien que V ne soit pas homéomorphe à une sphère de dimension 3 ? »
En l'an 2000, l'institut Clay plaça la conjecture parmi les sept problèmes du prix du millénaire. Il promit un million de dollars américains à celui qui démontrerait ou réfuterait la conjecture. Grigori Perelman a démontré cette conjecture en 2003, et sa démonstration fut validée en 2006. Mais le chercheur a refusé aussi bien la médaille Fields que le million de dollars.
Attributs d'un génie
Deux biographes esquissent son portrait et fournissent des anecdotes : les mathématiciens Paul Appell et Gaston Darboux. Les deux biographes s'accordent à dire que Poincaré était un lecteur insatiable et qu'il mémorisait facilement ce qu'il lisait. Étant myope, il voyait mal le tableau noir et développa ainsi une sorte de mémoire auditive qui lui permettait de se souvenir des cours sans prendre de notes. Il ne dessinait pas très bien, mais faisait preuve de beaucoup d'imagination spatiale grâce à une solide vision intérieure, qui lui permettait de se plonger dans les méandres de la géométrie et de la topologie. Si un problème l'intéressait, il faisait abstraction de tout le reste : rien d'autre ne semblait lui importer et il en oubliait parfois de manger. Il pouvait effectuer ses calculs mentalement, au cours d'une promenade, et ne les couchait sur papier que lorsqu'il savait précisément ce qu'il devait faire. C'était un homme impatient qui écrivait vite. Lorsqu'il avait compris ou résolu un problème, il en écrivait la solution à toute vitesse, relisant et révisant à peine ce qu'il avait écrit. Il commit ainsi d'importantes erreurs dans certains de ses articles.
Poincaré ne brillait pas par ses aptitudes physiques[33], bien qu'il fût un bon danseur. Il aimait la musique, mais ne semblait pas avoir de don particulier pour l'interpréter et ne jouait d'aucun instrument. Dès son plus jeune âge, il s'avéra être un écrivain doué et créa des œuvres de théâtre qui représentaient ses proches et ses amis. Il n'était toutefois pas doué de ses mains. Il tenait en estime la physique expérimentale et s'y intéressait, mais il ne fit aucune expérience originale. Poincaré se distinguait surtout grâce à son intelligence exceptionnelle. Dès sa jeunesse, il pouvait résoudre des problèmes très complexes. Au premier abord, son côté introspectif pouvait donner l'impression qu'il était un jeune homme hautain. Cependant, il fut rapidement apprécié de ses camarades, car il était toujours prêt à aider les autres qui butaient sur un problème, et était généralement un bon camarade.
Il était pieux dans sa jeunesse et à l'adolescence, mais avait cessé d'être croyant à l'âge de dix-huit ans. Il était progressiste concernant les problématiques liées à l'éducation ou à la participation de la femme à la vie politique. Il se méfiait de l'Église catholique, de ses prises de position anti-intellectuelles[source insuffisante] et de sa quête permanente d'influence sur la vie sociale et politique du pays. Il fut l'exemple type de ce que l'on pourrait appeler la « morale laïque » de la République française. La droiture, la sincérité, la loyauté, le dévouement au service de la société et la quête du bien commun étaient pour lui des valeurs suprêmes et universelles[34],[35].
Philosophe et homme de lettres
Poincaré est aussi le dernier à avoir la double spécificité de comprendre l'ensemble des mathématiques de son époque et d'être en même temps un penseur philosophique. On le considère comme un des derniers grands savants universels[36], du fait de ses recherches dans des domaines transversaux (physique, optique, astronomie…), et de son attitude scientifique fondée sur une esthétique de la science et du nombre, à rapprocher de celle des anciens Grecs.
Il a œuvré toute sa carrière durant à la vulgarisation de ses résultats et des grands travaux de la science, attitude qui sera reprise par des physiciens ultérieurs.
En 1899, Henri Poincaré adresse une lettre au Conseil de guerre de Rennes, chargé de juger le capitaine Dreyfus, critiquant les méthodes d'analyse du bordereau qui semble accuser Dreyfus[39].
En 1904, à la demande de la Cour de cassation, Poincaré signe avec Darboux et Appell un rapport, qui sera versé au procès en révision de Dreyfus par cette même cour en 1906. Ce rapport, principalement rédigé par Poincaré, dénonce et corrige les erreurs mathématiques d'analyse du bordereau, et notamment l'utilisation du théorème de Bayes[40].
Buste en bronze par le statuaire Joseph Carlier (1849-1927), érigé dans le square du lycée de Nancy par souscription des anciens élèves des lycées de Nancy, Colmar, Metz et Strasbourg en 1913.
L’institut Henri-Poincaré, maintenant au sein du Campus Curie de Sorbonne Université, est créé en 1928. L’université Henri-Poincaré à Nancy est nommée en son honneur. Les archives Henri-Poincaré (laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie à l'Université de Lorraine) effectuent des recherches sur ses travaux. Le plus grand amphithéâtre de l'École polytechnique sur son campus de Palaiseau, d'une capacité de 780 places, porte le nom de Poincaré et est surnommé « le .K » (lire « le point K ») par les élèves de l'École.
Deux bâtiments de la Marine nationale ont porté son nom, un sous-marin de la classe 1500 tonnes (1927-1942) et un bâtiment d'essais et de mesure (BEM) (1968-1991)[44].
Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 1, Gauthier-Villars (Paris), 1892, Texte en ligne disponible sur IRIS, Tome 2, Gauthier-Villars (Paris), 1893, Texte en ligne sur IRIS, Tome 3, Gauthier-Villars (Paris), 1899, Texte en ligne sur IRIS
Sur les propriétés des fonctions définies par les équations aux différences partielles. Propositions données par la faculté, Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne)
Dernières Pensées (Flammarion - Bibliothèque de philosophie scientifique - 1913)[46], réédité par Flammarion, complété d’autres articles en appendice à partir de la seconde édition de 1926.
Ce que disent les choses, (1911), Hachette : cinq chapitres publiés dans la revue pour enfants Au seuil de la vie (Hachette, 1910) et repris par Hachette en 1911 dans l'ouvrage éponyme Ce que disent les choses. Réédité en 2010 chez Hermann, Paris (voir bibliographie).
Cours de la faculté des sciences de Paris publiés par l'Association amicale des élèves et anciens élèves de la faculté des sciences - Cours de mécanique physique et expérimentale :
Cours de la faculté des sciences de Paris publiés par l'Association amicale des élèves et anciens élèves de la faculté des sciences - Cours de physique mathématique :
Rapports présentés au congrès International de Physique réuni à Paris en 1900 sous les auspices de la Société française de physique rassemblés et publiés par Ch.-Ed.Guillaume et H.Poincaré, secrétaires généraux du congrès - trois volumes in-8° avec figures ; Paris, Gauthier-Villars - 1900
Œuvres publiées sous les auspices de l'Académie des Sciences en onze volumes, compilations d'articles publiés dans divers revues scientifiques, Éditions Jacques Gabay.[1]
Notes et références
Notes
↑Nicolas Poincaré est donc polytechnicien de la promotion 1845, né en 1825 et mort en 1911.
↑En tant qu’ingénieur des mines, il mènera l’enquête sur l'explosion ayant eu lieu le 1er septembre 1879 dans le Puits du Magny, causant la mort de seize mineurs.
↑Étienne Klein précise qu'Einstein a même fait de ce livre un thème de discussion avec ses amis de l'« académie Olympia ».
↑Concours lancé mi-1885 ; limite de soumission le ; résultat prononcé le [30].
↑Avec comme jury Mittag-Leffler lui-même, Charles Hermite et Karl Weierstrass[30].
↑ ab et cOuvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Poincaré Henri », résultat obtenu : « Poincaré, Jules Henri (X 1873 ; 1854-1912) ».
↑ a et bOuvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Poincaré Nicolas », résultat obtenu : « Poincaré, Nicolas Antonin Hélène (X 1845 ; 1825-1911) ».
↑Aline Boutroux, Vingt ans de ma vie, simple vérité : la jeunesse de Henri Poincaré racontée par sa sœur, 1854-1878, Paris, Hermann, , 360 p. (ISBN978-2-7056-8278-1).
↑ a et bJean-Marc Ginoux et Christian Gerini, Henri Poincaré : une biographie au(x) quotidien(s), Paris, Ellipses Marketing, , 298 p. (ISBN978-2-7298-7407-0 et 2-7298-7407-0), p. 304.
« Nous signalons encore une fois ce zéro à l'écrit en mathématiques au baccalauréat ; il s'agissait d'une composition sur une question du programme. Si les examinateurs n'avaient pas su ce qu'était Henri Poincaré, ils ne l'auraient... »
↑Laurent Rollet, « Jeanne Louise Poulain d'Andecy, épouse Poincaré (1857-1934) », Bulletin de la Sabix. Société des amis de la Bibliothèque et de l’Histoire de l'École polytechnique, no 51, , p. 18–27 (ISSN0989-3059, DOI10.4000/sabix.1131, lire en ligne, consulté le )
↑Laurent Mazliak. « Poincaré’s Odds ». In : Poincaré 1912-2012 : Poincaré Seminar 2012. B. Duplantier et V. Rivasseau, Editors. T. 67. Progress in Mathematical Physics. Basel : Birkhäuser
↑Laurent Rollet, « Un mathématicien au Panthéon, à propos de la mort d'Henri Poincaré », Colloque “ Henri Poincaré – Mathématiques et interactions des mathématiques avec les autres champs disciplinaires ”, dans le cadre du 127e Congrès National des Sociétés Historiques et Scientifiques, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) V. Messager, R. Gilmore & C. Letellier, Henri Poincaré and the principle of relativity, Contemporary Physics, 53 (5), 397-415, 2012.
↑« To be always right is not possible in philosophy; but Poincaré's opinions, right or wrong, are always the expression of a powerful and original mind, with a quite unrivalled scientific equipement », Bertrand Russell, préface de la traduction anglaise de Science et méthode, Londres 1914, [lire en ligne].
↑Journal des savants , repris en appendice, dans plusieurs éditions de l'ouvrage posthume Dernières pensées à partir de 1926, voir la bibliographie.
↑Tous ces articles sont parus dans la revue de métaphysique et de morale et sont accessibles en ligne sur le site de la BNF.
↑ a et bJean-Christophe Yoccoz, « Une erreur féconde du mathématicien Henri Poincaré », La lettre du Collège de France [En ligne], no 28, (lire en ligne, consulté le )
Version papier : La Lettre du Collège de France no 28, Paris, Collège de France, avril 2010, p. 38-42, ISSN 1628-2329.
Conférence à la Bibliothèque nationale de France le . Ce texte a été publié dans la Gazette des mathématiciens, no 107, 2006, p. 19-26.
↑(en) J. Barrow-Green, Henri Poincaré and the three-body problem, American Mathematical Society, 1996.
↑ a et bC. Letellier, Le chaos dans la nature, Vuibert, 2006.
↑Il mesurait 1,65 m et pesait environ 70 kg en 1909
↑Selon l'étude psychologique de Poincaré effectuée par le docteur Édouard Toulouse, directeur du laboratoire de psychologie expérimentale de l'École des hautes études de Paris.
André Bellivier, Henri Poincaré ou la vocation souveraine, coll. « Vocations » n° IV, Gallimard, Paris, 1956.
Aline Boutroux et Laurent Rollet (édition), Vingt ans de ma vie, simple vérité : la jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa sœur, 1854-1878, Paris, Hermann, , 350 p. (ISBN978-2-7056-8278-1)
Vladimir Fock, The Theory of Space Time and Gravitation, Pergamon, 1958, p. xviii, 350, 370-374
Christian Gerini, Henri Poincaré, « Ce que disent les choses » quand Henri Poincaré écrit pour les enfants, Paris, Hermann, coll. « Histoire des sciences », , 171 p. (ISBN978-2-705-66973-7, OCLC708353618)
G. H. Keswani, Origin and Concept of Relativity, Parts I, II, III, Brit. J. Phil. Sci.(en) vol. 15-17, 1965-66
Ernest Lebon, Henri Poincaré, biographie, bibliographie analytique des écrits, Paris, Gauthier-Villars, 1909 [lire en ligne]
Jean Mawhin, Les Histoires belges d'Henri Poincaré, 1845-1912, Bruxelles, Académie royale de Belgique, coll. « L'académie en poche » (no 5), , 103 p. (ISBN978-2-8031-0308-9, OCLC901402230)
Alberto Tomás Pérez Izquierdo et Simon Prime (trad.), L'invention de la topologie : Poincaré, Barcelone, RBA Coleccionables, , 174 p. (ISBN978-84-473-9315-2).
Anne-Françoise Schmid, Henri Poincaré : Les sciences et la philosophie, Paris/Montréal (Québec)/Budapest etc., L’Harmattan, , 256 p. (ISBN2-7475-0440-9, lire en ligne)
Édouard Toulouse, Enquête médico-psychologique sur la supériorité intellectuelle : Henri Poincaré. Paris, Flammarion, 1910, 204 pages
(en) Ferdinand Verhulst, Henri Poincaré : impatient genius, New York, Springer, (ISBN978-1-4614-2407-9 et 978-1-461-42406-2, OCLC806458685, lire en ligne). (Selon Jean Mawhin : « Ferdinand Verhulst has written a true scientific biography, introducing Poincaré the man, his cultural milieu, and his mathematics. This book shows why, a century after his death, Poincaré's ideas still shape a substantial part of the mathematical sciences. »)
April Parker JonesParker pada 2014LahirDurham, North Carolina, Amerika SerikatPekerjaanAktrisTahun aktif2002–sekarangSuami/istriJoseph J. Jones (m. 2007)Anak2 April Parker Jones adalah seorang aktris televisi Amerika Serikat. Ia terkenal karena perannya sebagai Darcy Hawkins dalam serial drama pasca-apokaliptik CBS Jericho dari 2006 hingga 2008, dan juga sebagai Natalie Henning dalam acara oleh Oprah Winfrey Network berjudul If Loving You Is Wrong (2014–2020).[1] Pada 2018, ...
كلية الهندسة المعلوماتية بجامعة دمشق معلومات التأسيس 1999 الانتماءات جامعة دمشق النوع حكومية الموقع الجغرافي إحداثيات 33°29′34″N 36°19′04″E / 33.49284°N 36.31782°E / 33.49284; 36.31782 [1] المدينة دمشق المكان طريق مطار دمشق الدولي البلد سوريا الإدارة العميد الدكتور عمار ج...
Kapal selam bertenaga nuklir adalah kapal selam yang menggunakan reaktor air bertekanan atau PWR (pressurizer water reactor) sebagai sumber tenaga memutar turbin utama yang menggerakkan baling-baling serta motor elektrik pengisi baterai yang menghasilkan listrik untuk berbagai keperluan. Pressurized Water Reactor untuk kapal. Reaktor ini menggunakan air laut sebagai kondenser pendingin reaktor. Tidak seperti kapal selam diesel yang harus muncul ke permukaan untuk menghisap udara yang dibutuhk...
Koordinat: 8°33′58″S 115°17′44″E / 8.566228°S 115.295543°E / -8.566228; 115.295543 BlahbatuhKecamatanPeta lokasi Kecamatan BlahbatuhNegara IndonesiaProvinsiBaliKabupatenGianyarPemerintahan • CamatA.A Raka Suryadi Putra.(2009)[1]Populasi • Total65,875 jiwa (2.010)[2] jiwaKode pos80581Kode Kemendagri51.04.02 Kode BPS5104020 Desa/kelurahan9 Blahbatuh adalah sebuah kecamatan di Kabupaten Gianyar, provinsi Bali, Indon...
2012 2022 Élections législatives de 2017 dans le Bas-Rhin 9 sièges de députés à l'Assemblée nationale 11 et 18 juin 2017 Type d’élection Élections législatives Campagne 22 mai au 10 juin12 juin au 16 juin Débat(s) 1re circonscription : jeudi 15 juin sur Rue89 Strasbourg et Radio Bienvenue Strasbourg[1]2e circonscription : 1er tour : dimanche 28 mai sur France 3 Alsace[2]2e tour : mercredi 14 juin sur France 3 Alsace[3]vendredi 16 juin sur France Bleu Als...
Beds of a particular lithology that lie between or alternate with beds of a different lithology Interbedded graywacke-siltstone-slate in the Precambrian of Minnesota, USA. This is an outcrop of slightly metamorphosed rock that was smoothed and striated by glaciers during the Pleistocene Ice Age. In geology, interbedding occurs when beds (layers of rock) of a particular lithology lie between or alternate with beds of a different lithology.[1] For example, sedimentary rocks may be inter...
Halle Berry al San Diego Comic-Con International 2017 Oscar alla miglior attrice 2002 Halle Maria Berry, nata Maria Halle Berry (Cleveland, 14 agosto 1966), è un'attrice e modella statunitense. Ha vinto l'Oscar alla miglior attrice, l'Orso d'argento per la migliore attrice al Festival di Berlino e lo Screen Actors Guild per il film Monster's Ball - L'ombra della vita (2002). Ha inoltre vinto un Golden Globe, uno Screen Actors Guild e un Premio Emmy per il film TV Vi presento Dorothy Dandridg...
Retired class of New York City Subway car This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: R27 New York City Subway car – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (January 2018) (Learn how and when to remove this message) R27An R27 train on the former QJ service leaving Sheepshead BayIn service1960–...
Майкопская и Адыгейская епархия Свято-Троицкий собор в Майкопе Страна Россия Церковь Русская православная церковь Дата основания 26 февраля 1994 года Управление Главный город Майкоп Кафедральный собор Свято-Троицкий собор[польск.] Иерарх Архиепископ Майкопский и Адыг...
American academic engineer L. S. Skip Fletcher Leroy Stevenson (Skipp) Fletcher (born October 10, 1936) is an American mechanical and aerospace engineer, and college dean,[1] who served as the 104th president of the American Society of Mechanical Engineers in 1985–86,[2] and was recipient of the 2002 ASME Medal. Biography Youth, education and early career Born in San Antonio in 1936, son of Robert Holton Fletcher and Jennie Lee Fletcher. He obtained his BSc from Texas A&...
تحتاج هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر إضافية لتحسين وثوقيتها. فضلاً ساهم في تطوير هذه المقالة بإضافة استشهادات من مصادر موثوق بها. من الممكن التشكيك بالمعلومات غير المنسوبة إلى مصدر وإزالتها. بحاجة للاستشهاد بمعجم مطبوع بدلاً عن قاعدة بيانات معجمية على الإنترنت.Learn how and w...
This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Education in Germany – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (April 2021) (Learn how and when to rem...
You can help expand this article with text translated from the corresponding article in Hungarian. (December 2009) Click [show] for important translation instructions. View a machine-translated version of the Hungarian article. Machine translation, like DeepL or Google Translate, is a useful starting point for translations, but translators must revise errors as necessary and confirm that the translation is accurate, rather than simply copy-pasting machine-translated text into the English...
Disambiguazione – Se stai cercando le guerre svoltesi in Grecia, vedi Guerra degli alleati. Guerra socialeMappa della federazione guidata da Roma in Italia nel 100 a.C., all'avvento della guerra sociale. Possedimenti romani (Colonie romane e municipia optimo iure) Colonie latine Socii restantiData91-88 a.C. LuogoItalia Esito Vittoria militare dei Romani. Vittoria politica degli insorti: estensione del...
Former electorate in Auckland, New Zealand Onehunga electorate boundaries between 1993 and 1996. Onehunga, initially with the formal name of Town of Onehunga, is a former New Zealand parliamentary electorate in the south of the city of Auckland. Between 1861 and 1881, and between 1938 and 1996, it was represented by seven Members of Parliament. It was a stronghold for the Labour Party. Population centres In the 1860 electoral redistribution, the House of Representatives increased the number o...
French neurologist (1825–1893) Jean-Martin CharcotWearing Legion of Honour Officier, with rosette[1]Born(1825-11-29)29 November 1825Paris, FranceDied16 August 1893(1893-08-16) (aged 67)Lac des Settons, FranceNationalityFrenchKnown forStudying and discovering neurological diseasesAwards Legion of Honour – Commander (1892)Scientific careerFieldsNeurologist and professor of anatomical pathologyInstitutionsPitié-Salpêtrière Hospital Hypnosis Applications Animal magnetism ...
Questa voce sull'argomento calciatrici è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Giulia ColiniNazionalità Italia Calcio RuoloDifensore Squadra Aprilia Racing CarrieraSquadre di club1 2008-2011 Eurnova53 (0)2011-2017 Res Roma112 (1)2017-2018 Lazio8 (1)2018 San Zaccaria*2018-2019 Ravenna18 (0)*2019-2021 Lazio25 (0)2021- Aprilia Racing? (?) 1 I due numer...