Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : les Prunes, les Doucets, Bournoiseau, le Plessis, l'Étang Marie, la Tuilerie des Prunes, le Breuil, le Terrier Joli et les Chaillots[2].
Géologie et relief
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Hydrographie
Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
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Urbanisme
Typologie
Au , Argenton-sur-Creuse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Argenton-sur-Creuse[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argenton-sur-Creuse, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Zonages d'études
La commune se situe dans l'unité urbaine d’Argenton-sur-Creuse, dans l’aire urbaine d'Argenton-sur-Creuse, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d'Argenton-sur-Creuse[11].
Occupation des sols
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Logement
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[14] de la commune :
Date du relevé
2013
2015
Nombre total de logements
3 244
3 301
Résidences principales
79,6 %
79,5 %
Résidences secondaires
7,8 %
8,3 %
Logements vacants
12,7 %
12,2 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale
57,5 %
56,8 %
Planification de l'aménagement
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Projets d'aménagement
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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1999, 2006 et 2008[21],[19].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Luzeraize, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 348 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2311 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 4] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Toponymie
Le nom vient d'Argantomagos (Argentomagus), oppidum gaulois, puis importante agglomération secondaire gallo-romaine, située sur la commune voisine de Saint-Marcel. Argentomagus se compose du gaulois argantos, « argent » (cf. vieil irlandais argat) et magos « lieu de marché[29] » ou « plaine[30] ».
Au XVIIIe siècle, la ville a été appelée communément Argenton-en-Berry.
Parmi les fossiles trouvés dans les marnières d'Argenton, étudiés par Georges Cuvier, se trouve un Crocodylomorphe terrestre du début de l'ère tertiaire, le Boverisuchus. L'animal adulte mesurait environ 3 mètres de long et s'est éteint à la fin de l'éocène, lors du refroidissement de la Grande Coupure[33].
En 1899, dans le quartier de la Croix de Laumay, à la limite entre Argenton et Le Pêchereau, une sépulture datée du Néolithique fut trouvée[34].
Durant cette période de la fin du XIXe siècle, dans le secteur des Gabats, des Crassaux et de la Font des Cordeliers, des trouvailles ponctuelles sont effectuées en lien avec l'Âge du bronze. Ainsi, une cachette Hallstatienne est découverte et sauvegardée lors des travaux en lien avec la ligne de chemin de fer d'Argenton-sur-Creuse à La Chaussée[34].
Eugène Hubert, dans son ouvrage sur le canton d'Argenton, édité en 1905, cite la présence de 3 mégalithes en centre ville d'Argenton, à l'emplacement de l'hôpital (ancienne école maternelle Rollinat). Ces mégalithes auraient été détruit vers 1840[34].
Durant le Moyen Âge, elle devient une place fortifiée sur la colline dominant la vallée. En 761, Pépin le Bref prend la ville fortifiée d’Argenton et son château au duc Waïfre.
Un atelier monétaire frappait une monnaie locale au XIe siècle[35].
Il reste aujourd’hui quelques vestiges de la Tour du Midi et de la Tour d’Héracle. Le château est pris par Philippe Auguste en 1188, par Henri IV en 1589 et il est enfin démantelé sous Louis XIII en 1632, par ordre de Richelieu.
À partir du XIIe siècle et jusqu’au XVe siècle, la ville haute d’Argenton s’établit au pied de la forteresse, sur la rive gauche de la Creuse.
La châtellenie d'Argenton appartenait très anciennement aux Maisons de Limoges-de Brosse, puis de Déols(sires de Châteauroux/Château-Raoul et princes de Déols, fondus vers 1200 dans les Chauvigny par le mariage de Denise avec André Ier ; aussi vicomtes de Brosse par le mariage vers 1314 d'André II avec l'héritière Jeanne de Brosse ; la châtellenie d'Argenton resta vassale de la terre de Châteauroux), d'où elle est passée successivement dans celles de Bourbon-Montpensier (Louise de Bourbon-Montpensier, fille du comte Gilbert de Montpensier, ayant épousé en premières noces André III ou IV de Chauvigny : veuve sans postérité, elle en garda Argenton qu'elle transmit à la descendance de son deuxième mariage), de Bourbon-Vendôme-La-Roche-sur-Yon (Louise ayant épousé en secondes noces Louisde Bourbon-Vendôme, prince de La Roche-sur-Yon : d'où la suite des ducs de Montpensier) et de Bourbon-(Vendôme)-Orléans (la dernière des Montpensier, Marie, épousa Gaston duc d'Orléans frère de Louis XIII ; leur fille unique, la Grande Mademoiselle, légua une bonne partie de ses biens, dont Argenton, à son cousin germain le duc Philippe Ier d'Orléans, frère de Louis XIV et père du Régent). Le duc Philippe II d'Orléans, futur Régent de France, en fit don à Marie-Louise Lebel (Le Bel) de la Boissière-Séry, sa maîtresse, qui lui donna trois enfants (un seul vécut ?, Jean-Philippe, né en 1702, légitimé en 1706), et en faveur de laquelle la seigneurie d'Argenton fut érigée en comté vers 1706[37]. Elle le vendit en 1730, au duc Louis Ier d'Orléans, fils du Régent. En 1770, le duc d'OrléansLouis-Philippe, fils du duc Louis, échangea le comté d'Argenton avec Louis XV contre la forêt de Bondy. En 1776, Louis XVI apanagea son dernier frère le comte d'Artois, aussi duc de Châteauroux, du comté d'Argenton.
Temps modernes
Au XVe siècle, la ville basse s’étend sur la rive droite, reliée à la ville haute par le « Vieux Pont ». Le développement de la ville entraîne l’installation d’un couvent de franciscains (les cordeliers) au XVe siècle[38].
Dès la fin du XVe siècle s’élèvent la chapelle Saint-Benoît et l’église Saint-Sauveur. De belles demeures sont construites dans la ville basse, comme le bel hôtel particulier Joseph Dupertuis, rue Dupertuis, du XVe siècle avec sa tour en façade, ou encore l’hôtel de Scévole (XVIIe et XVIIIe siècles) dont le parc à la française fut dessiné par Le Nôtre.
En 1589, Argenton était une place protestante[40]. À la suite de l'édit de Nantes, Argenton est répertorié comme la place de sûreté protestante de la généralité de Bourges (autrement dit du Berry). La défense devait être assurée par une garnison de 25 hommes financée par le roi. Elle a probablement varié en fait de 10 à 50 hommes et fut financée en partie localement[41]. En 1599 le colloque réformé du Berry Bourbonnais a lieu à Argenton, et en 1617 un synode réformé du Berry-Orléanais (comprenant Blois, Nevers, Moulins, Aubusson)[42]. D’après les minutes de Me Bidault, notaire attitré de la plupart des familles protestantes locales, et des relations d’affaires et liens de parenté qu’elles stipulent : les Protestants étaient plus souvent que les autres des notables qui étaient par ailleurs bien intégrés au milieu catholique majoritaire[43].
L'exercice public du culte avait lieu dans la forteresse ou à la chapelle St Benoît[44]. Puisque les cimetières existants étaient réservés aux catholiques, en 1604 le gouverneur réformé d’Argenton fait financer par la ville la création d’un cimetière dont une partie est réservée aux Protestants[45]. Ce cimetière sera agrandi dix ans plus tard.
Pendant la guerre de Trente ans, la place de sûreté est démantelée en 1620[42]. le château de la ville est cédé à Louis XIII en 1624. L'exercice public du culte réformé y est supprimé. Le temple sera ultérieurement détruit en 1686. Pour leur culte les Protestants se réfugient au château de Chabenet dans le cadre de l'exercice particulier du culte de la famille de Pierrebuffière[46]. En 1632 Louis XIII y est hébergé par le baron de Prunget et seigneur de Chabenet, Charles de Pierre-Buffière. La forteresse réformée d’Argenton, elle, est détruite. Trois ans plus tard les fortifications du château sont réduites sur ordre de Richelieu. En 1636 il est demandé au nouveau pasteur, Elie Péju, de ne pas habiter à Argenton.
En 1660 il n’existe plus ni paysan-journalier, ni manœuvre, parmi les Protestants de la région d’Argenton. Ils sont artisans, commerçants, membres de profession libérale, représentants de l’État. En 1663 les pouvoirs publics font fermer le cimetière protestant d’Argenton officiellement pour trouble à l’ordre public. Deux ans plus tard il l'est définitivement. À la suite de la révocation de l'édit de Nantes la partie protestante du cimetière est désaffectée[47]. En 1673 une plainte contre le curé d'Argenton figure parmi les plaintes protestantes destinées à informer le roi sur les persécutions subies (au-delà de la pression exercée par les mesures vexatoires officielles)[48]. L'argumentation catholique s'est par ailleurs développée : en 1680 fut publiée une Lettre à Messieurs de la religion prétendue réformée du prêche de Chabenet les Argenton écrite par un prêtre missionnaire, Charles-Bénigne Hervé[49].
Une liste, datant des mois qui précèdent la révocation de l’édit de Nantes en 1684, compte pourtant encore 153 protestants (marchands, avocats, procureur, maître de poste, médecin, armurier, cabaretier…)[50]. La veille de la révocation de l’édit de Nantes six pour cent de la population d’Argenton est ainsi encore protestante. Depuis 1544 la lignée familiale propriétaire du château de Chabenet avait pris le parti de la Réforme. En 1685, année de l’édit de Fontainebleau, l’héritier de la famille propriétaire du château de Chabenet, Charles-Benjamin de Pierre-Buffière, fils de Charles-Abel et de Catherine Couraud, devient officiellement catholique, à l’âge d'environ 11 ans[51]. Il se mariera dix ans plus tard avec Anne-Marthe de Renard, d’origine protestante. L’édit de Fontainebleau prévoyant un minimum de liberté de conscience, Catherine de Couraud, dame en titre du château de Chabenet par son mariage avec le fils de Charles et le père de Charles-Benjamin, Charles-Abel de Pierre-Buffière, n’abjurera toutefois que peu avant sa mort à l’âge de 94 ans en 1735. Elle put ainsi avoir des obsèques légales. Ce château était-il jusque-là un lieu de réunion clandestine pour des protestants ?
Fin 1685 beaucoup de réformés avaient officiellement abjuré la « religion prétendue réformée » : 64 personnes à Argenton[44]. La menace des dragonnades qui sévissaient dans la région n'est sans doute pas pour rien dans ce phénomène[52]. Combien sont cependant restés réformés de conviction. Pendant le quart de siècle qui a suivi la révocation de l’édit de Nantes, dans deux tiers des cas les personnes issues de familles protestantes se mariaient entre elles[53],[54]. La tolérance de la population catholique locale permit une transmission de convictions protestantes au sein de certaines familles[54]. D’autres protestants préféreront persévérer officiellement quitte à être privés de sépulture[55],[Note 5], et leurs héritiers de leur héritage[53].
De manière échelonnée sur plus d’un demi-siècle -certains ayant espéré un retour de la tolérance parmi la population argentonnaise déclarée auparavant comme réformée au moins 12 % va s’exiler dans divers pays (Angleterre, Hollande, Suisse, Allemagne protestante, Prusse)[56]. Des registres de ces pays font mention entre autres professions de médecins ou chirurgiens originaires d’Argenton.
La légitimité de certaines dénominations protestantes a été reconnue dans le cadre du concordat napoléonien. Une enquête menée sous l'Empire établit que cela ne concernait personne dans l'Indre[44]. Aussi, le recensement effectué par le Consistoire de Bourges en 1859 ne mentionne personne du côté d'Argenton. Début XXe siècle, la légalité et la liberté ont été étendues à toutes les dénominations protestantes, soit en fait aucune à Argenton.
Après l'entrée en guerre en août 1914, la ville accueille un camp d'internement temporaire, parmi de nombreux autres, destiné aux sujets civils de nationalité allemande et austro-hongroise restés en France[57].
Le , la 15e compagnie du panzergrenadier-regiment Der Führer de la 2e division SS Das Reich effectue une « opération de nettoyage » sur Argenton. Soixante-sept civils, résistants et soldats sont massacrés[58],[59].
Le , un train Corail reliant Paris-Austerlitz à Port-Bou déraille en gare d'Argenton-sur-Creuse, du fait d'une vitesse excessive. La vitesse avait été limitée à 40 km/h pour travaux de voie, le convoi est passé à environ 100 km/h, tandis que le freinage d'urgence se déclenchait entraînant un déraillement d'une bonne partie des voitures du train, notamment deux voitures qui engageaient le gabarit de l'autre voie. Au même moment arrivait un train postal en provenance de Brive-la-Gaillarde et à destination de Paris, dans l’autre sens ; la locomotive de ce dernier s'est encastrée dans les deux voitures engageant le gabarit. L'accident fit 43 morts. La cause est une superposition de signaux, ayant rendu très difficile la compréhension de la signalisation applicable par le conducteur.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[106]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[107].
En 2021, la commune comptait 4 848 habitants[Note 11], en évolution de −2,14 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Festival Les Intemporel-les (musique). La première édition des Intemporel-les prend place en 2022, à la place du festival Debussy dont la programmation se centrait sur les œuvres du compositeur Claude Debussy. Les Intemporel-les a lieu au même emplacement, à la même période : dans les Jardins de la Grenouille à Argenton-sur-Creuse la dernière semaine de juillet[110],[111], et propose une programmation variée allant de la musique classique à la musique du monde en passant par le jazz, la musique électronique et la chanson[112],[113].
Festival Mercuria (musique)
Festival des Milliaires, du nom des bornes des voies romaines. Ce festival propose, autour d'une ancienne voie romaine allant d'Argenton au Blanc, des spectacles, échanges ou conférences adaptés aux lieux qui jalonnent cette voie. Depuis sa création, le festival a reçu des artistes tels que les Ménestriers Picards, Philippe Brunet, sa compagnie Demodocos et le chœur antique de la Sorbonne, etc.
Le culte des Argentonnais pour la Vierge Marie qui domine leur ville remonte au moins au XVe siècle. Le premier pèlerinage connu a lieu en 1633. Notre-Dame-des-Bancs[Note 12] ou des Vignes a été initialement la chapelle castrale érigée par un Chauvigny pour la forteresse construite sur la ville haute ainsi qu'une étape sur la via Lemovicensis, le chemin allant de Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est devenue une vicairie dont l’histoire est connue dès 1430. En 1631, le château est démantelé sur ordre de Richelieu mais la chapelle est conservée. Une épidémie de peste l’année suivante épargne Argenton. En témoignage de reconnaissance, les habitants font le vœu de « chomer et de solenniser tous les ans à perpétuité la fête de la Présentation de Notre-Dame et d’aller en procession et chanter la grand’messe à Notre-Dame-des-Bancs ». À partir de 1633, une statue du XVe siècle de la Vierge à l'Enfant est ainsi conduite chaque année par les paroissiens jusqu’à la chapelle. À la Révolution française, la statue est profanée. Corde au cou, elle est conduite à la Creuse et jetée à la rivière. Une femme pieuse l’a récupérée et restituée après la Terreur. Le pèlerinage a repris en 1802.
La chapelle, en très mauvais état à la fin du XIXe siècle, a été entièrement reconstruite en 1888, à l'initiative du chanoine Clovis Moulin, curé d'Argenton[115], et grâce à un legs. En 1889, une statue de la Vierge en cuivre doré est érigée sur le nouvel édifice. Mesurant 6,50 m de haut, pesant trois tonnes, elle a été tirée depuis la gare jusqu’au sanctuaire par treize chevaux et dix bœufs, non sans difficultés, sous les vivats de la population. La statue est bénite le 2 juillet par l’archevêque de Bourges, entouré de nombreux prélats et prêtres[116]. Elle est désormais appelée la « Bonne-Dame ». Sur le fronton de la chapelle est gravée l'inscription : Posuerunt me custodem (ils me posèrent là pour les protéger)[Note 13],[117].
En 1942, un prêtre breton, l’abbé Letourneux, prisonnier évadé, se réfugie à Argenton. Nommé en 1943 vicaire de l’église Saint-Sauveur, il décide de reprendre le pèlerinage traditionnel pour les malades et handicapés qui désirent se mettre sous la protection de la Bonne-Dame. En septembre de chaque année, les paroissiens se réunissent à l’église Saint-Sauveur. Ils vont en procession par le Vieux-Pont vers la chapelle, escortant en chantant la statue de la Vierge à l’Enfant, portée à l’épaule par quatre Argentonnais. Des arcs de triomphe, des fleurs, des tentures, des bannières décorent le parcours vers le coteau. Après la guerre, le monument, en mauvais état, a été restauré et la statue redorée. Lors des fêtes du cinquantenaire de la première restauration par l’abbé Moulin, le cardinal Joseph-Charles Lefebvre, archevêque de Bourges, a béni la chapelle remise en état. Le pèlerinage des malades et handicapés est toujours célébré chaque année, le deuxième dimanche de septembre. La statue de la Vierge à l’Enfant du XVe siècle est désormais conservée dans la chapelle et une copie a été déposée à Saint-Sauveur.
Cultes protestants
Deux Églises évangéliques ont des activités cultuelles dans l'agglomération d'Argenton-sur-Creuse :
Église Berry sud[118] : elle fait partie de l'union d'Églises France Mission[119]. Elle est membre du CNEF ;
Il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges de l'immense forteresse, flanquée de dix tours, qui fut détruite sur ordre de Richelieu. Construit sur un promontoire dominant la ville, le château était devenu une menace permanente pour le pouvoir royal.
Sur l'aire de stationnement dont l'accès se fait par l'avenue Rollinat, on peut voir les ruines de la tour du Midi, surnommée la « tour Philipienne ». La tour d'Héracle, dont il reste quelques vestiges, était la plus grosse tour du château. Héracle fut lieutenant de l'empereur romain Decius. Dans le terrier d'Argenton conservé aux Archives de l'Indre, il est dit que c'est sous le règne de l'empereur Décius que furent livrés au martyre et à la mort Anastaise et Marcel.
Les ruines de la Tour du Midi en 2009.
Église Saint-Sauveur
Si la première pierre de ce bâtiment a sans doute été posée au XIIIe siècle, pendant les travaux de construction de la ville basse, l'édifice que l'on peut admirer de nos jours remonte, quant à lui, au XVe siècle. À cette époque, Saint-Sauveur est une annexe de l'église paroissiale Saint-Étienne. En témoigne son beau clocher-porche de style néogothique (1863) qui, surplombé d'une remarquable flèche ajourée, mesure 50 mètres de haut.
Sur les consoles des chapiteaux figurent de gracieux anges musiciens et, dans la nef hexagonale, de magnifiques voûtes présentent des arêtes armoriées. L'ensemble a été restauré au XIXe siècle. L'intérieur de l'église a été restauré au XXe siècle. La plupart des statues ont été enlevées. On peut y voir un beau chemin de croix, œuvre de Jorge Carrasco, le peintre bolivien qui a réalisé, non loin de là, les fresques de l'église du Menoux.
Un premier édifice chrétien aurait été construit au début du Moyen Âge sur le site d'un ancien édifice païen situé au croisement de deux voies antiques, à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Étienne, et qui fut la paroisse primitive d'Argenton. Selon Maurice de Laugardière[130], cette implantation d'église faisait partie d'un vaste projet de l'archevêché de Bourges de construire un réseau de succursales de la cathédrale en différents lieux du diocèse :
« En effet, écrit Armelle Querrien[131], la répartition des églises Saint-Étienne, églises qui ont le même patron que la cathédrale de Bourges, quadrille le territoire du diocèse et coïncide avec les agglomérations protohistoriques et gallo-romaines et avec les grands carrefours routiers antiques. Ce réseau serait postérieur au décret de Valentinien III de 435, ordonnant de détruire les derniers temples païens et antérieurs à 470, et aux persécutions des Wisigoths, adeptes de l'arianisme. L'église d'Argenton aurait donc été bâtie avant le passage de Saint Yrieix. Elle a essaimé en trois lieux proches dont l'église a le même patron, Tendu, Bouesse et Velles, et peut-être plus loin, à Crozant, Éguzon et Cuzion. »
L'église Saint-Étienne fut en partie détruite le lors d'une crue de la Creuse. Depuis 1872, une école maternelle occupe la partie antérieure de la nef. L'église a abrité depuis 1867 un très grand tableau de 6,60 m de hauteur et de 4,30 m de largeur, Le Martyre de Saint Polycarpe, œuvre du peintre Paul Chenavard (1807-1895). Ce tableau a été peint sur une toile inachevée représentant Luther devant la diète de Worms. Il a été transféré en dans l'église de Saint-Marcel.
L'église en 2014.
L'église en 2014.
Chapelle Saint-Benoît
Cette chapelle des XVe et XVIe siècles a été construite à l'initiative de Louis de Bourbon, seigneur d'Argenton, et d'Antoine Barbault, prieur de Saint-Marcel, probablement avec la destination indiquée par un titre de 1517 concernant la chapelle du petit collège d'Argenton. L'édifice a été très ébranlé en 1740, au moment où l'on ouvrit une tranchée pour faire passer la nouvelle route. La chapelle a été vendue comme bien national en 1793 et recédée à la ville par les acquéreurs en l'an III. Elle a ensuite servi d'entrepôt de grains et d'annexe du marché au blé. Elle a été restaurée en 1873 sous la direction de l'architecte Dauvergne. Aujourd'hui, elle sert de lieu d'exposition. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le [132]
La chapelle en 2009.
La chapelle en 2015.
La statue en 2015.
Chapelle de la Bonne-Dame
La chapelle de la Bonne-Dame, précédemment Notre-Dame-des-Bancs, où a lieu chaque année un pèlerinage. Reconstruite au XVe siècle, sur les restes d'un sanctuaire érigé au IIe siècle par saint Ursin, premier évêque du Berry, cette chapelle est surmontée d'une gigantesque statue de la Vierge. La petite statue qui se trouve au-dessus du maître-autel est vénérée sous le vocable de « Bonne Dame d'Argenton », qui protégea la ville de la peste en 1632.
Le monument commémoratif du massacre du , par la 2e division SS Das Reich est inauguré le et fleuri le lendemain par le président de la République, Vincent Auriol, commémore le massacre d'Argenton-sur-Creuse. Érigé, grâce à une souscription, au flanc de la colline au-dessous du collège, il commémore le massacre de 56 civils d’Argenton-sur-Creuse, hommes, femmes et enfants, et de 11 résistants, par les nazis de la 15e compagnie du panzergrenadier-regiment Der Führer de la 2e division SS Das Reich.
Le mémorial d'Argenton en 2009.
Patrimoine culturel
Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine
Le Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine[133] est situé dans le premier atelier de lingerie ouvert en 1860 par Charles Brillaud, il permet de découvrir le travail des « chemisières » qui ont fait la renommée d’Argenton-sur-Creuse pendant un siècle[134]. Il retrace le travail des ouvrières mais présente également l’histoire de la chemise masculine grâce à une présentation chronologique de vêtements et accessoires du Moyen Âge à nos jours.
Artboretum
L'Artboretum est un lieu d’art contemporain situé au moulin du Rabois.
Jean-Baptiste Aucler-Descottes (1737-1826), médecin des Lumières, constituant de sensibilité monarchiste constitutionnelle, maire d’Argenton et chroniqueur de sa ville (son journal a été publié en 1899) est né et mort à Argenton.
Jean-Marie Cubel ou Lothaire Kübel (1918-2010), héros du massacre d'Argenton-sur-Creuse du [139] ; le nom de Lothaire Kubel a été donné au complexe sportif des Marais et à la rue de la Piscine.
Henri Rognon (1925-1944), soldat tué au feu dans des conditions héroïques le . Une plaque commémorative a été érigée, le [140], sur le lieu du combat.
Matthieu Galey (1934-1986), critique littéraire et écrivain, qui a fait de nombreux séjours dans la maison de ses grands-parents à la Colombe, route de Vaux et a écrit sur Argenton[141].
Antoine Berman (1942-1991), né à Argenton, philosophe et traducteur.
Gilles Clément (né en 1943 à Argenton), botaniste, jardinier et écrivain.
Pierre Brunaud (né en 1944 à Argenton), historien, cofondateur du Cercle d'histoire d'Argenton.
Éric Labaye (1961-), président de l'école polytechnique, né à Argenton.
Héraldique, logotype et devise
Blason
Parti : au premier coupé : en chef d'argent à la fasce fuselée de gueules surmontée d'un lambel de six pendants de sable, en pointe d'argent à la croix de gueules, au second d'azur aux trois fleurs de lys d'or et au bâton péri en bande de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Antoine Grosset, Recherches historiques et statistiques sur la ville d'Argenton et son territoire (Indre), Châteauroux, Imprimerie de Migné, , 46 p. (BNF30545886, lire en ligne).
Pierre Brunaud, Argenton et son histoire : Bibliographie d'Argenton et du canton, Argenton-sur-Creuse, Cercle d'histoire d'Argenton, , 3e éd..
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Guillaume Lévêque, « L'extinction de la communauté réformée d'Argenton-sur-Creuse (XVIIe et XVIIIe siècles) », Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry, no 138, .
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Argenton-sur-Creuse, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
↑Bénéficiant de l'Edit de tolérance promulgué par Louis XVI, l'acte de décès en 1788 de Prudence Godin indique de la Religion protestante de Calvin. Son corps a été ce jourd'huy enterré sans cérémonie dans un jardin appartenant à lad. Prudence Godin et à son frère.
↑Conseil municipal provisoire désigné par le préfet.
↑Premier conseil municipal élu après la Libération.
↑Démissionnaire après son élection de président de la région Centre.
↑Démissionnaire après sa nomination ministérielle.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Les bancs étaient des murailles transversales construites pour adoucir une pente trop forte d'un promontoire.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑Jean-Michel Bonnin, « Michel Quinet prône le dialogue : En prenant ses fonctions, le nouveau maire d’Argenton a assuré qu’il serait à l’écoute de tous les habitants, et notamment de l’équipe d’opposition », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
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↑« Hommage à J.-M. Cubel celui qui a sauvé la ville : La commémoration du 67e anniversaire du massacre du 9 juin 1944, à Argenton, a été l'occasion de rendre hommage à Jean-Marie Cubel pour son courage. », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Une plaque pour ne pas oublier Henri Rognon », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
Kaisar Wanli Kaisar Wanli (Hanzi: 万历, 4 September 1563-18 Agustus 1620) adalah kaisar ke-13 dari Dinasti Ming yang memerintah dari tahun 1572 hingga 1620, pemerintahannya adalah yang terpanjang di antara keenambelas kaisar Ming. Pada masa pemerintahannya Dinasti Ming mengalami penurunan drastis. Dia terlahir dengan nama Zhu Yijun (朱翊鈞), putra ke-3 Kaisar Longqing. Kehidupan awal Zhu Yijun sebenarnya seorang anak yang cerdas sejak kecil. Suatu ketika dia melihat ayahnya memacu ku...
Swedish-American actor Not to be confused with Danish football coach Bo Svensson. This biography of a living person needs additional citations for verification. Please help by adding reliable sources. Contentious material about living persons that is unsourced or poorly sourced must be removed immediately from the article and its talk page, especially if potentially libelous.Find sources: Bo Svenson – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (Februa...
Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Honduras féminine de football. Équipe du Honduras Généralités Confédération CONCACAF Couleurs Blanc et bleu Surnom Los CatrachosLa BicolorLa H Stade principal Estadio Olimpico Metropolitano Classement FIFA 78e (26 octobre 2023)[1] Personnalités Sélectionneur Reinaldo Rueda Capitaine Romell Quioto Plus sélectionné Maynor Figueroa (181)[2] Meilleur buteur Carlos Pavón (57)[2] Rencontres officielles...
Disambiguazione – Se stai cercando altre occorrenze, vedi Serie A 1928-1929 (disambigua). Questa voce o sezione sull'argomento Competizioni calcistiche non è ancora formattata secondo gli standard. Commento: Si invita a seguire il modello di voce Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Questa voce o sezione sull'argomento edizioni di competizioni calcistiche non cita le fonti necessarie o quelle presenti s...
United States beef imports in South Korea made up a $504 million industry for the American beef industry in 2010.[1] The import of U.S. beef was banned in 2003 in South Korea and in other nations after a case of bovine spongiform encephalopathy was discovered in the United States.[2] At the time, South Korea was the third-largest purchaser of U.S. beef exports, with an estimated market value of $815 million. After a number of failed attempts at reopening the Korean market, im...
Romanian soldier and politician Caricature by Nicolae Petrescu Găină (1898) Constantin Budișteanu (21 September or 4 November 1838–7 November 1911) was a Wallachian-born Romanian soldier and politician. Born in Bucharest, he was descended from an old Wallachian boyar family; his father Nicolae was a serdar. He attended the military school in his native city from 1854 to 1856, forming part of the first graduating class, and continued his army studies abroad. Budișteanu's training set...
British businessman (born 1958) Martin WhitmarshWhitmarsh in 2006BornMartin Richard Whitmarsh (1958-04-29) 29 April 1958 (age 66)NationalityBritishOccupationsGroup CEO of Aston Martin Performance TechnologiesGlobal Advisory Board member of the Formula EChairman of BAR Technologies LimitedChair of Offshore Wind Growth Partnership Limited Martin Richard Whitmarsh (born 29 April 1958)[1] is a British businessman and Group CEO of the Aston Martin Performance Technologies team si...
Assessment of bladder and urethra performance Urodynamic testingUrinary bladderPurposestoring and releasing urine analysis Urodynamic testing or urodynamics is a study that assesses how the bladder and urethra are performing their job of storing and releasing urine. Urodynamic tests can help explain symptoms such as: incontinence[1] frequent urination sudden, strong urges to urinate but nothing comes out problems starting a urine stream painful urination problems emptying the bladder ...
Voce principale: Critics' Choice Awards. La 19ª edizione dei Critics' Choice Movie Awards si è tenuta il 16 gennaio 2014 presso il Barker Hangar dell'aeroporto di Santa Monica, premiando le migliori produzioni del 2013. Il 19 giugno 2014 al Beverly Hills Hotel di Los Angeles si è invece tenuta la 4ª edizione dei Critics' Choice Television Awards. Indice 1 Critics' Choice Movie Awards 1.1 Miglior film 1.2 Miglior attore 1.3 Miglior attrice 1.4 Miglior attore non protagonista 1.5 Miglior a...
Bagan tancap di lepas pantai Sebamban. Bagan atau bagang (juga biasa disebut sebagai bagan apung) adalah suatu alat penangkapan ikan yang menggunakan jaring dan lampu sehingga alat ini bisa digunakan untuk light fishing (pemancingan cahaya) umumnya berbentuk pondok kecil apung yang dipasang di pinggiran atau tengah laut, yang berasal dari Indonesia.[1] Bagan diarungkan ke laut untuk menangkap ikan, cumi-cumi, dan udang, dan tetap berada di laut selama beberapa hari atau bahkan berbula...
British aircraft manufacturer For other uses, see Air conditioning. The Aircraft Manufacturing Company LimitedIndustryAviationFounded1912Defunct1920FateBankruptcySuccessorde HavillandHeadquartersThe Hyde, Hendon,London, EnglandKey peopleGeoffrey de HavillandProductsAircraftSubsidiariesAircraft Transport and Travel The Aircraft Manufacturing Company Limited (Airco) was an early British aircraft manufacturer. Established during 1912, it grew rapidly during the First World War, referring to itse...
American football player and sports analyst (born 1968) American football player Shannon SharpeSharpe in 2016No. 81, 84, 82Position:Tight endPersonal informationBorn: (1968-06-26) June 26, 1968 (age 55)Chicago, Illinois, U.S.Height:6 ft 2 in (1.88 m)Weight:228 lb (103 kg)Career informationHigh school:Glennville (Glennville, Georgia)College:Savannah State (1986–1989)NFL draft:1990 / Round: 7 / Pick: 192Career history Denver Broncos (1990–19...
State in Eastern India For other uses, see Bihar (disambiguation). This article is about state of India. It is not to be confused with Bihar County or Bihor County. State in East India, IndiaBiharStateState of BiharMahavir Hanuman Temple, PatnaMahabodhi TempleBuddha Smriti ParkDarbhanga FortGolghar Emblem of BiharNickname: Land of MonasteriesMotto: Satyameva Jayate (Truth alone triumphs)Anthem: Mere Bharat Ke Kanth Haar (The Garland of My India)Location of Bihar in IndiaCoordinates:...
Irish immigration to Montserrat Irish immigration to Montserrat dates back to the early 17th century before and during the period of plantation owners and slavery. Montserrat is a Caribbean island and overseas territory of the United Kingdom. It is also known as The Emerald Isle of The Caribbean due to the large population of people with Irish descent living there.[1] Irish people first arrived to the island in 1632 and people of mixed race with Irish descent still live on the island....
The land combat branch of the Brazilian Navy Brazilian Marine CorpsCorpo de Fuzileiros NavaisThe seal of the Brazilian Marine CorpsFoundedMarch 7, 1808; 216 years ago (1808-03-07)Country BrazilTypeNaval infantrySize18,000Part of Brazilian NavyGeneral-Command HQRio de Janeiro, BrazilNickname(s)CFNMotto(s)Adsumus (English: Here we are)ColorsRed and white AnniversariesMarch 7EngagementsInvasion of Cayenne (1809)Banda Oriental Conquest (1816)War of Independ...
دوري أبطال آسيا للنخبة كأس البطولة معلومات عامة الرياضة كرة القدم انطلقت 1967 (2002 بالنظام الحديث) المنظم الاتحاد الآسيوي لكرة القدم المنطقة آسيا عدد النسخ 41 التواتر سنوية عدد المشاركين 52 (المجموع)40 (مرحلة المجموعات) الموقع الرسمي الموقع الرسمي قائمة الفائزين آخر بطل العي...