Le no 9 a été porté pour la première fois, et simultanément dans l'artillerie, par un régiment d'artillerie à pied et un régiment d'artillerie à cheval, qui s'étaient formés spontanément en 1794, avec des compagnies de canonniers volontaires.
Le 9e régiment d'artillerie à pied, qui avait pour chef de brigade un officier nommé Ducellier, était cantonné dans le département du Nord, et jusqu'à Anvers. Après la perte de la Belgique, la bataille de Neerwinden et l'évacuation de Bruxelles, les conventionnels chargés de la guerre décident d'intégrer aux armées de la République les troupes du comité militaire Belge. Le comité militaire des Belges et Liégeois unis, de Lille, organise, depuis la déclaration de guerre d'avril 1792, des unités constituées de volontaires Belges et, en particulier, trois "squelettiques" bataillons d'artillerie qui sont, finalement, versé au 9e régiment d'artillerie[7]. Ce régiment à pied ne semble pas avoir vécu au-delà de la loi d'organisation du [1].
Le 9e régiment d'artillerie à cheval s'est maintenu jusqu'au [réf. souhaitée].
Le « 9e régiment d'artillerie » actuel est formé à Metz, le , et il peut à la rigueur se considérer comme le continuateur du 4e régiment d'artillerie à cheval[réf. nécessaire], qui lui a cédé son colonel, le comte d'Esclaibes, une partie de son état-major, et ses trois premières compagnies. Les autres éléments qui entrèrent dans la composition du 9e RA sont :
Deux autres groupes auront un parcours distinct du régiment. Un groupe de renforcement, mobilisé à Castres en , rejoint en avril 1917 le 256e RAC. Un autre groupe, formé à Castres en novembre 1914, rejoint en avril 1917 le 203e RAC[3].
1915
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En juin 1915, les 2e et 4e groupes rejoignent l'artillerie divisionnaire de la 16e division d'infanterie coloniale, artillerie divisionnaire qui deviendra le 209e RAC en 1917. Ils sont remplacés par deux groupes équipés de canons de 90, l'un issu du 38e RAC et qui devient 4e groupe, l'autre étant le groupe territorial du 9e RAC qui était à l'AD/96T, l'artillerie divisionnaire de la 96e division d'infanterie territoriale, et qui devient le 2e groupe[3].
L'étendard du 9e régiment d'artillerie « de deuxième formation » reprend les inscriptions du 276e régiment d'artillerie, ex-artillerie divisionnaire de la division marocaine[18] :
L'étendard du 9e régiment d'artillerie de campagne de 1re formation est décoré de la médaille militaire, et les soldats portent la fourragère aux couleurs de cette décoration. L'ancien 276e régiment d'artillerie a reçu les mêmes récompenses[14].
Personnalités
Louis André, futur ministre de la guerre, lieutenant au 9e RA en 1861.
Émile Barthès, futur évêque auxiliaire d'Albi, brancardier au 9e RAC à partir de 1915.
Georges Bernache-Assollant et Jacques-Irénée Courtieu, Historique du 9e régiment d'artillerie, Berger-Levrault, , 490 p.
Lieutenant-colonel Mengin, Historique du 9e régiment d'artillerie de campagne. Août 1914 -- novembre 1918, Albi, Impr. éd. Julien, 13 p., lire en ligne sur Gallica
Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 312 p. (lire en ligne), p. 297 et suivantes
↑ a et bAuguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 220-221, 224-225