Recréée en septembre 1939 comme division d'infanterie de réserve de série B, la division stationne dans les Alpes jusqu'à l'attaque italienne, pendant laquelle elle n'est pas engagée au combat. Elle est dissoute après l'armistice de juin 1940.
Bataillons indépendants, de septembre-octobre 1914 à janvier 1915 (unités de la 14e région militaire détachées dans les Vosges avant d'être rattachées à la division)[3]
Ces trois groupes sont renforcés en juillet 1917 par le 2e bataillon territorial de chasseurs alpins, qui forme la réserve tactique de l'infanterie divisionnaire[3].
Les groupes de chasseurs sont réorganisés en novembre 1917 : le 46e BCA est dissous, le 17e BCA vient de la 77e DI au 8e groupe de chasseurs et le 67e BCA passe du 8e au 7e groupe[3].
L'état major de la 66e division de réserve est constitué dès le , date de la mobilisation générale, à Montpellier à partir d'un noyau d'officiers appartenant à l'inspection des formations de réserve de la 16e région.
: front réduit à gauche, jusqu'à la vallée de la Lauch.
1916
- : retrait du front, mouvement vers le camp d'Arches ; instruction. À partir du , mouvement vers la région Darnieulles, Girancourt, puis transport par V.F. dans celle de Crèvecœur-le-Grand ; séjour au camp de Crèvecœur, instruction. À partir du , mouvement vers la région de Boves, puis vers celle de Cappy.
- : retrait du front ; repos vers Arches. Le transport par V.F. de Bruyères vers Rougemont-le-Château ; travaux de seconde position. À partir du , mouvement vers le camp d'Arches ; instruction.
- : occupation d'un secteur sur le chemin des Dames vers le Panthéon et l'Épine de Chevregny.
: attaque et avance dans la région ferme de la Royère, Épine de Chevregny.
: contre-attaque allemande.
- : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Panthéon et à l'ouest ; travaux préparatoires à l'offensive. À partir du , engagée dans la bataille de la Malmaison, attaque sur Pargny-Filain. Puis organisation des positions vers Filain et Pargny-Filain.
- : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. de la région de Château-Thierry dans celle de Lure ; repos et instruction au camp de Villersexel (éléments en couverture à la frontière suisse).
- : mouvement vers Le Thillot, puis à partir du , occupation d'un secteur vers Leimbach et le ballon de Guebwiller. Engagements fréquents de part et d'autre.
1918
- : retrait du front et mouvement vers Villersexel ; repos. À partir du , transport par V.F. à l'est de Compiègne ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers le sud de Beauvais ; travaux et instruction.
- : occupation d'un secteur vers Rouvrel, le bois de Sénécat et Hailles, étendu à droite le jusqu'au sud de Rouvrel.
: action offensive et avance sur Castel ; les 23 et , nouvelles progressions.
10 - : retrait du front, mouvement vers Wailly ; repos. À partir du , transport vers Rethondes.
- : préparatifs d'offensive. Engagée dans la poussée vers la position Hindenburg, d'abord en deuxième ligne, puis à partir du 31 août en première ligne au nord de Juvigny. Prise du mont de Leuilly, de Vauxaillon, du plateau de Moisy et du mont des Singes. Puis organisation des positions conquises vers Vauxaillon et Moisy.
- : retrait du front et repos vers Compiègne. Puis mouvement vers le sud de Saint-Quentin ; préparatifs d'offensive.
La division est mobilisée début septembre 1939 sur le type montagne en 16e région. Elle défend d'abord le littoral de la Provence entre La Napoule et la vallée du Var[5]. Elle part à l'instruction dans la zone de Brignoles[5] puis autour de Vizille à partir novembre 1939[6].
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquête, le destin, Paris, Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 182 p. (ISBN978-2-35250-127-5).