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La 61e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
La division est dissoute en 1919.
Au 10 mai 1940[1] :Infanterie :
Artillerie :
Génie
Transmissions
Train
Intendance
Santé
Recréée à la mobilisation de 1939, la 61e division d'infanterie est une division de série B et de type nord-est, formée dans la 11e région militaire, d'où son surnom de division Armor. Elle rejoint en septembre la région parisienne, à Cormeilles-en-Parisis puis à Montmorency. En décembre, elle part pour les Ardennes, autour de Novion-Porcien. Ses régiments sont dispersés dans des travaux défensifs de main-d'œuvre militaire[2].
Commandée par le général Vauthier, elle dépend en 1940 du XLIe corps d'armée de forteresse (9e armée). Selon le plan Escaut, elle doit défendre la position de résistance nationale de Rocroi – Signy-l'Abbaye, et selon le plan Dyle elle doit venir s'aligner sur la Meuse d'Anchamps à Vireux-Molhain en liaison au nord avec la 22e division d'infanterie (XIe corps d'armée) et au sud avec la 102e division d'infanterie de forteresse, couvrant environ 30 km de front[3]. Elle n'est pas entièrement dotée en matériel antichars et de déplacement[4].
Pour préparer chacune des deux hypothèses, les 248e et 337e régiments d'infanterie organisent la position sur la Meuse respectivement au nord et au sud correspondant au cas Dyle et le 265e régiment d'infanterie la position Rocroi – Signy-l'Abbaye correspondant au cas Escaut[4].
Entrée en Belgique le 10 mai, la division doit se replier dès le 12. Le 17, elle repasse derrière l'Oise, ne comptant alors qu'environ 200 hommes. Arrivée à Beauvais, elle rejoint Quittebeuf puis Louviers (dans l'Eure), où elle est dissoute le 27 mai. Ses éléments rescapés rejoignent les 236e et 241e divisions légères d'infanterie[2].
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