Pour les articles homonymes, voir 2e armée.
Cet article est une ébauche concernant une unité ou formation militaire française.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
La 2e armée française est une unité de l'armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
C'est l'une des cinq armées créées et mises sur le pied de guerre par le Grand quartier général lors du déclenchement du plan XVII en réponse à l’attaque allemande d'août 1914.
À la mobilisation, en août 1914, la 2e armée est commandée par le général de Curières de Castelnau, un des principaux collaborateurs du général Joffre dans la préparation à la guerre. Elle comprend cinq corps d'armée actifs, les 9e, 15e, 16e, 18e et 20e, un corps de cavalerie, trois divisions de réserve, une brigade d'infanterie coloniale de réserve, deux divisions de cavalerie. Son rôle est majeur dans le plan de campagne, elle est en effet le fer de lance de l'offensive française pour libérer la Lorraine et pénétrer en Allemagne conformément au plan XVII. Cette armée a pour quartier général Neufchâteau. Elle est massée dans la région de Nancy, son quartier général est à la Mine du Val de Fer et son aile gauche est située vers Nomény, près de Toul.
Constitué dans la région de Tours, il est composé à la mobilisation de deux divisions d'infanterie et d'éléments organiques de corps d'armée, sous le commandement direct du général commandant le corps d'armée. La division marocaine rejoint le corps d'armée le 23 août dans les Ardennes.
Il est composé des unités suivantes :
Formé dans le Sud-Est, les unités le composant viennent de Marseille, de Corse et des Alpes.
Constitué à Montpellier avec les vignerons de l'Hérault et les montagnards des Cévennes, il est commandé par le général Taverna. Il comprend, avec la 66e division qui n'est pas encore une division bleue de chasseurs alpins, la 31e commandée le général Vidal. À cette dernière est affectée la 62e brigade du général Xardel, formée notamment par le 122e régiment d'infanterie, du colonel Henry, régiment qui quitte Rodez les 5 et 6 août pour arriver le 7 et le 8 sur sa base de concentration, à Mirecourt, où il reçoit l'ordre de constituer l'arrière-garde.
Venu de Bordeaux, il est formé par les Bayonnais du 49e d'infanterie, les Charentais du 6e et 123e RI (35e DI, 69e brigade), les Basques du 12e, les Girondins du 144e et les Landais du 18e régiment d'infanterie, l'ancien Royal-Auvergne
Recruté en Lorraine et à Paris, il est composé de Lorrains et de Parisiens, le 20e CA, rompu à une discipline de fer, est bien qualifié pour défendre cette marche lorraine dont il connait les moindres replis. Son chef, le général Foch, peut compter sur les régiments de Toul le 146e d'infanterie, le 160e, le 167e, le 169e et le 153e, dont le drapeau porte le nom de Bautzen ; mais aussi sur les régiments de Nancy : le 26e, le 37e, le 79e, le 69e, sur les chasseurs de Saint-Nicolas-de-Port et de Baccarat (4e et 20e bataillons), sur les marsouins des 43e et 41e régiments d'infanterie coloniale.
Pendant les années trente, la 2e armée doit participer à une éventuelle intervention en Belgique en cas de guerre avec l'Allemagne (plan D) où sa mission sera tout d'abord d'occuper une ligne de défense à l'est de l'Ardenne[2]. Avec les plans D bis (1935) et E (1937), la 2e armée doit désormais rester sur la position de résistance nationale de Montmédy à Sedan et envoyer une couverture de cavalerie dans l'Ardenne au cas où une intervention en Belgique serait décidée[3].
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la 2e armée du général Charles Huntziger défend la position de résistance nationale entre Pont-à-Bar (Donchery), au confluent de la Meuse et du canal des Ardennes (avec le détachement d'armée des Ardennes — future 9e armée — à sa gauche) et Rochonvillers (avec la 3e armée à sa droite). La 2e armée est placée sous le commandement du groupe d'armées no 1 créé en octobre 1939 et dont elle constitue l'aile droite, à la liaison avec le groupe d'armées no 2. Plus tard au cours de la drôle de guerre, la limite droite de la 2e armée est ramenée à Longuyon[4].
Dans les plans Escaut et Dyle retenus à l'automne, la 2e armée doit continuer à tenir sa position et envoyer sa cavalerie en Ardenne pour y mener des découvertes et des actions de retardement[5]. La principale mission de la 2e armée est d'empêcher les Allemands d'envelopper la ligne Maginot[4]. Ils pourraient pour cela mener une action depuis la trouée d'Arlon contre la trouée de Marville, tandis que la zone à l'ouest de Montmédy (notamment Sedan), est perçue comme peu risquée car débouchant du « fond de poche », jugé peu propice à une offensive[4],[6]. Ainsi, la position de résistance entre Longuyon et l'ouvrage de La Ferté dispose d'organisations solides pour protéger la trouée de Marville[4],[7]. À l'ouest de La Ferté, les fortifications sont nettement plus légères et moins organisées mais bénéficient d'abord de la Chiers, dont la rive sud est abrupte, puis de la Meuse[4]. De nombreuses destructions sont prévues en Belgique et en France face à cette position, mais la vie civile qui s'y poursuit (cette région n'a pas été évacuée) empêchera en pratique leur préparation, tout comme elle gêne les travaux de fortifications[7],[8]. La disposition des unités de la 2e armée reflète également la volonté du commandement de protéger en premier lieu la ligne Maginot, l'aile droite de la 2e armée est en effet bien plus forte que la gauche, et l'intervention des réserves d'armée est prévue en premier lieu pour l'aile droite[4],[7].
Source : Mary 2009, p. 436 à 443. XVIIIe corps d'armée
Xe corps d'armée
Secteur fortifié de Montmédy Réserve d'armée
Infanterie
Chars : Groupement de bataillons de chars 503
Batterie antichar
Lokasi Pengunjung: 3.144.124.195