Le 2e régiment du génie, créé le par ordonnance royale à partir des bataillons de sapeurs et de mineurs qui avaient participé aux campagnes de la Révolution et de l'Empire, le 2e régiment du génie participe à toutes les campagnes militaires du XIXe siècle. Il était le régiment de tradition de la ville de Metz. Intimement lié à cette ville, il en a partagé durant 184 ans les joies et les épreuves. Sa devise « Lorraine me garde » marquait son attachement à sa région et à son histoire.
Il rejoint Montpellier en 1875 et comporte en 1914 3 bataillons et une section de sapeurs conducteurs. À la déclaration de guerre, le régiment est dissous et forme un centre mobilisateur qui prendra en charge 150 unités de toutes spécialités. Reconstitué le 15 novembre 1919 à Montpellier (caserne de la citadelle), 2 compagnies œuvrent au Maroc en 1925-26 et une dans les Alpes. En avril 1929, le 2ème RG laisse sa place au 28ème RG à Montpellier alors que le 9ème RG de Metz prend l'appellation de 2ème RG le 1er mai 1929. En 1932 il compte 10 compagnies de sapeurs mineurs, dont 4 de forteresse et 3 d'électromécaniciens. Comme tous les régiments du génie, le 2e Régiment du Génie de Metz disparaît à la mobilisation pour donner naissance au centre mobilisateur puis au Dépôt de Guerre du Génie n°2, donnant naissance à de multiples unités formant corps dont le 221e bataillon de forteresse affecté à la Région Fortifiée de Metz. Recréé dans l'armée d'armistice à Montpellier et rattaché à la 16ème division, il est constitué de trois compagnies de SCF, les compagnies 2/2, 2/11 et 2/12. La compagnie 2/2, ex 558ème SCF, travaille dans le secteur de Sainte-Menehould puis à partir de septembre 1941 vers Châlons-sur-Saône. Elle rejoindra la zone libre en novembre 1941. Le bataillon est dissous en novembre 1942, comme le reste des unités de l'armée d'armistice. Le Centre d'Organisation du Génie n° 522 créé après guerre est transféré à Metz en septembre 1945 et donnera naissance au 2ème Régiment du Génie le 1er janvier 1946. Il est composé d'un bataillon de sapeurs mineurs, d'un bataillon d'électromécaniciens et d'un bataillon d'intervention, le 33ème BG (ex 87ème BG). Devenu régiment d'aide au déploiement de la brigade génie en 1998, il se spécialise dans la production d'eau et d'énergie ainsi que dans le contre minage. Il est dissous le 16 juin 2010, ses compagnies spécialisées disséminées au sein des autres régiments du génie[1].
Le 18 et , le jour de la Bataille de Waterloo, il s'est trouvé au combat de Wavre sous les ordres du Maréchal Grouchy[2]. Pendant la retraite sur Paris, à Villers-Cotterêts à 3h du matin, Le Lieutenant Grivet du deuxième régiment du génie a contribué à la tête d'une vingtaine de sapeurs; à protéger la retraite du Maréchal Grouchy qui se trouvait coupé[2].
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De 1815 à 1848
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Vers 1900, toutes les troupes du Génie hors métropole sont gérées par le 2e RG. À cette époque, il existe un seul bataillon installé en Afrique du Nord, le 26e bataillon du Génie qui appartient au 2e RG, mais dont les éléments constitutifs proviennent d'autres régiments stationnés en métropole. Les compagnies et éléments de soutien sont répartis entre Hussein-Dey (Algérie), Bizerte (Tunisie) et Rabat (Maroc).
Le 26ebataillon du 2e RG est dissous en et fait place aux 19e et 29ebataillons implantés en Afrique du Nord. Le 19eBataillon formant Corps à Hussein-DeyAlgérie, et le 29eBataillon formant Corps à BizerteTunisie. Les compagnies présentes à Hussein-Dey et à Bizerte changent de numéro et deviennent 19/x et 29/x et les compagnies engagées au Maroc gardent leur numérotation d'origine mais le numéro est suivi de la lettre "M".
Première Guerre mondiale
En garnison à Montpellier - À la déclaration de guerre, il est dissous, et laisse place à un dépôt de guerre du Génie. Il est constitué de compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formées depuis 1871, appartenant aux 16e, 17e et 18ebataillons du génie[3],.
26e bataillon : Les compagnies du 26e bataillon appartiennent au 29e bataillon autonome du Génie à Bizerte (Tunisie), mais inscrites à l'ordre de bataille du Dépôt du 2e RG à Montpellier : Compagnies 26/2 M, 26/3 M 26/3M (13e Corps d'Armée, 120e Division d'Infanterie), 26/4 M, 26/6 M, 26/56 M, 26/21 M . Le 'M' signifie 'marocain', et indique que ces compagnies sont des éléments du Corps Expéditionnaire engagé au Maroc depuis 1908. Le 29e ex-26e rejoindra la métropole, puis ira combattre en Serbie et finira la campagne devant Odessa (Ukraine) en janvier 1919 avant d'être rapatrié sur le Liban à Beyrouth en 1920.
L'unité est de nouveau éparpillée en sections, depuis Metz, dans les ouvrages de la ligne Maginot où elle sert pour les usines électriques et l'entretien mécanique des ouvrages et des pièces[réf. nécessaire].
Seconde Guerre mondiale
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Il a pour mission principale le franchissement de rivières et, à ce titre, compte des engins spécialisés de type Pont Gillois, pont mobile, etc.
Devenu en 1998, le régiment d'aide au déploiement de la brigade du génie, il participe durant de nombreuses années aux opérations extérieures.
Le 2e Régiment du Génie se composait alors de sept compagnies dont une unité de réserve :
une compagnie de commandement et de logistique ;
une compagnie de production d'énergie (971 CE) ;
deux compagnies de production d'eau (972 CPE et 974 CPE) ;
une compagnie d'infrastructure opérationnelle (973 CIO) ;
une compagnie d'administration et de soutien ;
une unité d'intervention de réserve (5 UIR).
À la suite de la réforme des armées lancée en 2008 après l'adoption du livre blanc sur la défense, le , François Fillon (Premier ministre) et Hervé Morin (ministre de la Défense) ont annoncé que le 2e RG sera dissous en 2010[4]. Ainsi, les deux compagnies de production d'eau ont été réparties entre les autres régiments du Génie dès l'été 2009. La compagnie de production d'énergie et la compagnie d'infrastructure opérationnelle déménageront au 6e régiment du Génie fin . La compagnie de réserve est mutée à partir du au sein du 3e régiment de hussards. Le régiment, vieux de près de 200 ans, sera ainsi dissous fin . Le : cérémonie de dissolution 2e RG. Le 3e régiment de hussards s'installe sur le site de la caserne Séré-de-Rivières.
Entre 1967 et 1981, le régiment prend possession d'une carrière à Mesnil-le-Roi, aucune activité n'est attestée en ce lieu dans les archives du régiment[5].
Produire et distribuer de l'énergie électrique grâce aux électromécaniciens et aux groupes électrogènes de 80 kW et 400 kW.
Produire de l'eau potable et sanitaire par des spécialistes eau servant les matériels de traitement de l'eau.
Réhabiliter les bâtiments partiellement détruits ou mettre en place des bungalows pour l'hébergement des forces déployées grâce aux spécialistes infrastructure opérationnelle et aux ateliers tous corps d'état.
Participer à la protection des forces déployées par la réalisation d'ouvrages grâce à l'action de spécialistes travaux servant des engins de chantier.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7],[8] :
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie