Le 13e BCP est créé par décret impérial le , puis effectivement formé à Besançon le . Il est alors composé de 10 compagnies d'environ 120 chasseurs chacune. Il participe à la Conquête de l'Algérie par la France de 1856 à 1860.
Le création du 13e bataillon de marche de la République. À l'issue de la guerre, le fusion du 13e bataillon de marche et du 13e BCP.
De 1871 à 1914
En il s'installe définitivement dans la garnison de Chambéry, et rejoint la nouvelle caserne Joppet (24 hectares) en 1889[7]. Son implantation en Savoie est bien accueillie, dans une ville aux nombreuses garnisons, avec un recrutement principalement local[7].
2 étoiles en argent pour 2 citations à l'ordre de la Division,
1 étoile en bronze pour 1 citation à l'ordre du Groupe de Chasseurs Alpins.
1914
Lors de la déclaration de guerre, le bataillon se trouve dans la région de Lanslebourg-Mont-Cenis pour ses manœuvres d'été. Il est rapidement organisé en groupe alpin avec 6 compagnies de 250 hommes, 1 section hors rang, 1 section de mitrailleuse, 1 batterie d'artillerie de montagne, et 1 section de génie. D'autre part les réservistes du bataillon forment le 53e BCP.
Le le bataillon rejoint le Groupe de Chasseurs Alpins du lieutenant colonel Gratier avec les 12e, 22e, 28e, et 30e bataillon au sein du 14e corps d'armée. Le 13 combat dans les Vosges dès le à Sultzern. Il entre en Alsace par Munster et atteint Colmar puis il est rappelé pour contrer l'attaque allemande dans la région de Saint-Dié-des-Vosges. Il est affecté à la 41e division et combat au col de Mandray où est mortellement blessé son chef de corps le CBA Verlet-Hanus, puis à la tête de la Behouille, et au col des Journaux. Du au , le bataillon perd 323 tués et 711 blessés. Pour ces combats il reçoit une première citation à l'ordre du Groupe de Chasseurs Alpins[9].
Bataille de Hilsenfirst de juin à septembre. Le le bataillon s'empare du sommet. Le une compagnie de volontaires des 13e et 7e BCA sous le commandement du capitaine Regaud secours la 6e compagnie du 7e BCA alors encerclée[11]. Cette compagnie de volontaire fait également 60 prisonniers et est citée à l'ordre de la 7e armée[12]. À partir du les chasseurs du bataillon profitent des premières permissions par vagues successives.
La 2e compagnie est décorée d'une croix de guerre avec une citation à l'ordre du bataillon pour sa conduite sur l'Hartmannwillerkopf[13] elle reçoit le surnom de "Belle 2". Elle sera de nouveau citée à l'ordre du bataillon pour ses combats à l'Hilsenfirst[14] et obtient une 2e étoile sur sa croix de guerre.
Bataille de la Somme en septembre et en novembre. Le bataillon reçoit sa 2e citation à l'ordre de l'armée[15] et se voit remettre la fourragère aux couleurs de la croix de guerre le .
De janvier à avril, le bataillon combat en Italie et contribue à stabiliser le front dans la région de Castelfranco.
En avril il regagne la France puis la Belgique entre le Mont Kemmel et Ypres lors de la Bataille de la Lys. Il attaque les lignes allemandes au bois de Scottish Wood. En juillet il est dans la Somme dans la région de Suippe puis dans la Marne pour contrer de nouvelles offensives Allemandes. Ces 3 mois de combats au cours desquels le bataillon fait de nombreux prisonniers lui valent une 2e citation à l'ordre de la division.
En août il attaque la ligne Hindenburg dans la région de Montdidier. En octobre il s'empare du lieu-dit "La Ferme-Tilloy" dans la région de Saint-Quentin et subit des pertes considérables en raison notamment de l'Ypérite tirée par l'artillerie allemande. Il obtient pour ces combats sa 3e citation à l'ordre de l'armée.
Le le bataillon est en première ligne à seulement 8 km de la frontière avec Belgique. Il ne peut alors aligner que 185 fusils après les pertes considérables des jours précédents.
Le , le bataillon reçoit une 4e citation à l'ordre de l'armée pour l'ensemble de ses combats de 1917 et 1918, lui permettant de porter la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
En 1 552 jours de guerre, le bataillon a perdu 1 473 chasseurs morts pour la France.
Au lendemain de l'armistice, le bataillon se trouve au Nord de la France, il ne compte plus que 175 hommes avant le retour de ses blessés. La 4e compagnie est dissoute. En il entre en Belgique.
De janvier à , le bataillon est en Allemagne.
En la 5e compagnie est dissoute. Le bataillon n'a plus que 3 compagnies de combat.
De à le bataillon effectue des opérations de police en Haute-Silésie avant son rattachement à la Pologne. Le 13 rentre à Chambéry le après presque 8 ans d'absence.
De à le bataillon participe à l'occupation de la Ruhr. Il y effectue des missions humanitaires et de maintien de l'ordre.
En 1924 est créé l'insigne actuel du bataillon.
De juillet à le bataillon est envoyé en Tunisie pour y maintenir l'ordre colonial.
Jusqu'en 1939, le bataillon se concentre sur l'instruction en montagne et la défense de la frontière avec l'Italie en Haute-Maurienne. Un centre d'instruction est créé à Lanslebourg avant d'être dissout en 1932 avec la création de l'École militaire de haute montagne (EHM) à Chamonix. De 1928 à 1938 la mascotte du bataillon est le chien Flambeau qui secourt en montagne pas moins de 10 civils et militaires.
En , le bataillon défend le col du Mont Cenis à la frontière italienne. Il appartient à la 5e demi-brigade de chasseurs alpins (5e DBCA)[16] et est organisé en 3 compagnies de combat, 1 compagnie d'appui et 1 compagnie hors rangs. Les réservistes du bataillon forment les 53e BCA et 93e BCA. D' à il est dans le Bas-Rhin sans sa section d'éclaireurs-skieurs (SES) restée dans les Alpes. Son groupe franc s'illustre en faisant plusieurs prisonniers dans des combats d'embuscades[5]. En avril et il participe à la campagne de Norvège au sein du corps expéditionnaire français en Scandinavie. Il débarque avec le 53e BCA et le 67e BCA à Namsos dans la nuit du 19 au [5]. Fin mai il est rapatrié en France pour combattre dans la Somme. Du 7 au sa résistance héroïque à Liomer-Brocourt lui vaut la Croix de guerre 1939-1945 avec une citation à l'ordre de l'armée. La Belle 2 est également citée à l'ordre de l'armée pour son sacrifice[5].
Après l'armistice du 22 juin 1940, le bataillon se reconstitue à Chambéry sous l'autorité du gouvernement de Vichy. Il appartient alors à la 3e DBCA[16]. En le 13 est dissout à la suite de l'invasion de la Zone libre par les Allemands. De nombreux cadres et chasseurs du bataillon rejoignent alors les maquis de Savoie et de Maurienne à partir desquels sera recréé le 13 à la libération.
Le le bataillon est officiellement recréé au sein de la 27e division alpine. Il est alors constitué de 4 compagnies de combat et d'une compagnie de commandement qui comprend la section d'éclaireurs skieurs. En mars 1945, lors de la Deuxième bataille des Alpes, le bataillon s'empare du Roc Noir en Tarentaise, position clé du col du Petit-Saint-Bernard à 2 342 m d'altitude. Il obtient une citation à l'ordre de la division pour cet exploit. Début mai, il franchit le col et entre en Italie en direction d'Aoste avant la capitulation allemande[17].
De 1945 à nos jours
De 1945 à 1952 le bataillon est en Autriche où il change d'appellation pour devenir le 28e BCA alors que le 12e BCA devient le 13e BCA à Chambéry le .
En 1955 le 13e BCA devient centre d'instruction (CI), ses 3 compagnies sont transformées en compagnies d'instruction, sa compagnie d'accompagnement est dissoute et sa compagnie de commandement devient compagnie de commandement et de soutien (CCS). Pendant toute la Guerre d'Algérie le bataillon forme alors à Chambéry les chasseurs alpins de la 27e Division d'Infanterie Alpine (27e DIA) qui participent au conflit en Grande Kabylie.
Le le 13e BCA est officiellement recréé au sein de la 27e Brigade Alpine (27e BA) par la fusion du 15e BCA et du CI du 13e BCA.
En le bataillon appartient à la 5e DBCA au sein de la 27e Division Alpine (27e DA). La 3e compagnie est recréée et s'installe au quartier Paris à Modane. Le Bataillon est alors constitué de 6 compagnies :
1re compagnie au quartier Verlet-Hanus,
Belle 2 au quartier Verlet-Hanus,
3e compagnie au quartier Paris,
11e compagnie d'instruction au quartier Verlet-Hanus,
Compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) au quartier Barbot,
Compagnie de commandement et de soutien (CCS) dans les quartiers Verlet-Hanus et Barbot,
En il quitte la caserne de Joppet à Chambéry, pour rejoindre le quartier du Roc-Noir dans la commune voisine de Barby (Savoie), inauguré le par Charles Hernu ministre de la Défense.
En 1983 le bataillon est professionnalisé. Il intègre la Force d'action rapide (FAR) au sein de la 27e DA. À la veille de la Guerre du Golfe le bataillon est dé-professionnalisé et quitte la FAR en avec l'ensemble de sa division qui devient la 27e Division d'Infanterie de Montagne (27e DIM).
À partir de 1996 le bataillon est à nouveau professionnalisé. La 4e compagnie de combat est recréée en , la 5e compagnie de réserve en avec les cadres et chasseurs de la 1re compagnie du 15e BCA (alors bataillon de réserve) qui est dissout. Enfin en 1999 la 27e DIM se réorganise en 27e Brigade d'Infanterie de Montagne (27e BIM)[5].
En , la 6e compagnie de combat est recrée dans le cadre de la remontée en puissance de la force opérationnelle terrestre et la réorganisation de l'Armée de terre suivant le modèle "Au contact".
Le , la juge d'instruction du tribunal aux armées Brigitte Raynaud a mis en examen quatre militaires du 4e RCH sous commandement du 13e BCA, impliqués dans la mort d'un coupeur de route ivoirien, Firmin Mahé, étouffé avec un sac en plastique le en Côte d'Ivoire, après avoir été blessé par des soldats de l'opération Licorne. Mis en garde à vue, le colonel Éric Burgaud aurait reconnu avoir transmis l'ordre implicite d'exécution du général Henri Poncet à ses subordonnés.
De à , le bataillon est projeté en Afghanistan. Le , un sous-officier est tué lors de l'attaque de son convoi par un engin explosif, aux sorties ouest de Kaboul. Le fanion du bataillon reçoit la Croix de la Valeur militaire (CVM) avec une citation à l'ordre de l'armée pour cette opération extérieur (OPEX).
De à , le 13 effectue un nouveau mandat en Afghanistan, au sein du GTIA Black Roc commandé par le colonel Pons. Le , un chasseur de la 3e compagnie est tué par balle lors d'une escorte de convoi en Kapisa.
Le , lors de la cérémonie annuelle de la Saint-Bernard à la Bastille à Grenoble, le général d'armée Ract-Madoux, chef d'état-major de l'Armée de terre (CEMAT) décore le fanion du bataillon d'une 2e palme sur la CVM ainsi que de la fourragère aux couleurs de la CVM agrafe Afghanistan. Le même jour la 3e compagnie est citée à l'ordre de l'armée pour son engagement en République de Côte d'Ivoire de février à . Cette citation comporte l'attribution de la CVM avec palme de bronze sur le fanion de la compagnie.
Le , un adjudant-chef du 13e BCA est tué dans la province de la Kapisa lors d'une opération de soutien à l'armée afghane.
Missions actuelles
Le 13e BCA est un corps d'infanterie motorisée de la 27e brigade d'infanterie de montagne depuis le au sein de la Force Terrestre. C'est une unité forte d'environ 1 100 militaires et civils entraînés pour accomplir les missions suivantes :
intervention dans le cadre d'un conflit régional ou majeur,
actions humanitaires ou d'interposition dans le monde,
aides et secours à la population,
défense militaire terrestre.
Traditions
Comme dans tous les bataillons de chasseurs à pied, les militaires du 13e BCA ont pour tradition de ne désigner la couleur jaune que par le mot « jonquille » (ou « bleu-banane ») et la couleur rouge par « bleu-cerise » (excepté trois cas précis : le rouge du drapeau national, le rouge de la Légion d'honneur et enfin le rouge des lèvres de sa bien-aimée). Le passe-poils de la tenue de parade est justement de couleur « jonquille » comme celui de la tenue de tous les bataillons de chasseurs à pied.
Insigne
L'insigne du 13e BCA est le blason chambérien surmonté de l'aigle Barral mascotte du bataillon au début du XXe siècle et entouré du cor de chasse symbole des chasseurs à pied depuis 1840.
Devise
"Sans peur et sans reproche"
Devise du Chevalier Bayard attribuée au bataillon par le CBA Pochard en 1939.
mais aussi : "au 13ème BCA, ya pas d'jambe de bois !", selon Charles Mori, membre du 13ème pendant la seconde guerre mondiale.
Refrain
Sans pain, sans fricot, au Treizième on n'boit que d'l'eau ! Refrain 13 BCA
Jusqu'à la Première Guerre mondiale les refrains des bataillons de chasseurs à pied étaient sonnés sur le champ de bataille pour signaler leur position. Les refrains du 13 et du 7 ont été sonnés en particulier le lors de la Bataille de Hilsenfirst quand la 6e compagnie du 7e bataillon fut encerclé par les Allemands[11].
Les parôles du refrain du bataillon sont inspirées des privations vécues par les chasseurs du bataillon dans les tranchées de Champagne en 1917 quand les vivres et le pinard ne parvenaient plus jusqu'à la 1re ligne.
Drapeau
Comme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, le 13e BCA dispose d'un fanion bleu-jonquille. Les bataillons de chasseurs à pied ayant un seul et unique Drapeau dont la garde est assurée chaque année par un bataillon différent confié lors du congrès des chasseurs (voir Drapeau des chasseurs).
Décorations
Le fanion du bataillon est décoré de :
la croix de guerre 1914-1918 avec 7 citations, dont 4 à l'ordre de l'armée. Il porte la fourragère aux couleurs de la médaille militaire pour ce conflit.
la croix de guerre 1939-1945 avec 2 citations, dont une à l'ordre de l'armée pour les combats de la campagne de 1939-1940.
la médaille commémorative de la campagne de Norvège.
la croix de la Valeur militaire avec 4 citations à l'ordre de l'armée et la fourragère aux couleurs de la croix de la Valeur militaire avec l'agrafeAfghanistan pour son engagement dans la guerre d'Afghanistan en 2007 et en 2009-2010, pour l'opération Sangaris en République Centrafricaine en 2014 puis une nouvelle citation le 26 septembre 2024 (BODMR du 9 décembre 2024).
Chant
Le chant du 13e bataillon de chasseurs alpins est Les Allobroges, aussi appelé le Chant des Allobroges.
Camille Folliet (1908-1945), aumônier militaire de la 5e demi-brigade de la 27e division d'infanterie alpine, mort des complications d'une blessure reçue lors de l'offensive sur le Roc Noir, le , alors qu'il porte secours à un chasseur de la 1re compagnie du 13e.
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1re compagnie de combat (Les Loups)
2e compagnie de combat (la Belle 2)
3e compagnie de combat
La "3" est créée avec le bataillon à Besançon le . Sous le Second Empire, elle participe aux opérations en Algérie de 1856 à 1860 puis à la guerre franco-allemande de 1870[5] et s'illustre lors de la première guerre mondiale[8],[11]. Dissoute avec le bataillon en 1942, elle est recréée en 1945. En 1955 elle devient une compagnie d'instruction jusqu'en 1962, elle est alors dissoute. Recréée en 1976, elle est installée au quartier Paris à Modane[5]. En 1982 elle déménage au quartier Roc Noir à Barby.
L'insigne actuel de la compagnie a été créé en 1992 ainsi que son chant Le Kirie des Gueux.
En 2012 La compagnie est citée à l'ordre de l'armée[20], son fanion est alors décoré de la Croix de la Valeur militaire avec palme pour son action en Côte d'Ivoire de février à mai 2011 lors de la Bataille d'Abidjan.
Antenne médicale implantée dans le bataillon, appartient au 7eme CMA de Lyon et soutien médicalement les militaires et gendarmes en Savoie et limitrophe. [réf. souhaitée].
Missions
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Matériel
Véhicules
Voici la liste des véhicules dont dispose le Bataillon[21] :
L'armement individuel est composé de fusils d'assaut HK 416, fusils de précision HK 417 et FRF2, fusils mitrailleurs Minimi, fusils 12,7 PGM Hecate II avec optique jour et nuit[21].
L'armement collectif est composé de missiles ERYX et MILAN, mitrailleuses lourdes 12,7 mm, canons de 20 mm, mortiers de 81[21].
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Historique du 13e bataillon de chasseurs alpins (1914-1918), Chambéry, Imprimerie Chambérienne, , 56 p., lire en ligne sur Gallica.
Col. Cyrille Becker, Les Chasseurs alpins du 13e BCA : deux siècles d'histoire et d'engagement au sommet, Villers-sur-Mer, Éd. Pierre de Taillac, , 239 p. (ISBN978-2-36445-028-8, présentation en ligne)
Jean Pochard, « Les Diables bleus : les Chasseurs alpins en Savoie », dans Mémoires et documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « L'histoire en Savoie » (no 57), , 20 p. (ISSN0046-7510).
↑ a et bLe colonel René Gaillot a évoqué l'histoire des chasseurs alpins en Savoie, Le Dauphiné libéré, 17 novembre 2015.
↑ ab et cHistorique du 13e BCA (1914-1918), Imprimerie Chambérienne,
↑Ordre du Groupe de Chasseurs Alpins No 14 du 12 novembre 1914
↑Ordre de l'Armée des Vosges No 26 du 3 avril 1915. Le 13e BCA partage cette citation avec le 152e RI, le 7e BCA et le 53e BCA
↑ ab et cMax Schiavon, Les combats héroïques du capitaine Manhès : carnets inédits d'un chasseur alpin, 1915-1916, Paris, Pierre de Taillac, , 341 p. (ISBN978-2-36445-052-3)
↑ a et bYvick Herniou et Jean-Claude Sanchez, Bataillons de chasseurs : Les diables bleus, une troupe d'élite, Boulogne-Billancourt, E-T-A-I, , 183 p. (ISBN978-2-7268-8923-7)