aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 et olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945
En 2009, à la dissolution du groupe d'escadrons 6e cuirassiers, il y eut une réorganisation du régiment à 60 chars et le maintien des traditions du 12e cuirassiers.
Création et différentes dénominations
1668 : levée du régiment sous le nom de régiment Dauphin-Cavalerie
Le : reconstitution du 12e régiment de cuirassiers. À la dissolution du groupe d'escadrons 6e cuirassiers, réorganisation du régiment à 60 chars et maintien des traditions du 12e cuirassiers.
Chefs de corps
Ancien régime : mestres de camp-lieutenants
: marquis Jean-François de La Baume Le Blanc de La Vallière
Le régiment, dit RC80 (régiment de chars à 80 chars), comprend de 1994 à 2009 le 12ème régiment de cuirassiers ainsi que le 6ème régiment de cuirassiers. A ces unités s'ajoutent de surcroît l'escadron de maintenance régimentaire (EMR), l'escadron de base et d'instruction (EBI) et l'escadron de réserve[1].
Historique des garnisons, combats et batailles du 12e cuirassiers
Le 12e régiment de cavalerie a fait les campagnes de 1792 à 1794 à l’armée du Rhin.
Il a fait les campagnes des ans IV et V à l’armée de Rhin-et-Moselle ; an VI à l’armée d’Allemagne ; de l’an VII à l’an IX à l’armée du Rhin.
Le 12e régiment de cuirassiers a fait les campagnes de l’an XIV au corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée ; de 1806 à 1808 au 4e corps de réserve de cavalerie ; 1809 et 1810 aux armées du Rhin et d’Allemagne (3e et 2e corps de cavalerie de réserve) ; 1811 et 1812 au corps d’observation de l’Elbe ; 1813 et 1814 au 1er corps de cavalerie de réserve de la Grand Armée et garnison de Hambourg ; 1815 à la 1re division de cavalerie de réserve.
Licencié, son fonds est versé en 1816, ainsi que l’ancien régiment du Roi, dans le 2e régiment de cuirassiers.
Sous l’Empire, il participe à plusieurs batailles : Essling, Wagram, Friedland, Eckmühl et Ratisbonne. En 1812, il combat en Russie, à Krasnoë, Smolensk, la Moskova et Moscou. Durant la campagne de France, il charge avec bravoure à Dresde et Ligny. À Waterloo, il se bat héroïquement avant d’être dissous le 16 juillet 1815[2].
En octobre 1873, le régiment prend garnison à Lyon[7], qu'il quitte en juin 1880 pour Angers. En 1888, le régiment part en garnison à Lunéville, avec dépôt à Troyes[8].
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D'abord à cheval, les cavaliers du 12e Régiment de cuirassiers se battent à Poelcappelle et Bixchoote, à Ypres, et à Chouilly, dans la Marne. Puis ils sont mis à pied. Le régiment est ensuite incorporé dans la 25e division d'infanterie.
1915
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Le 1er janvier, le régiment cantonne à Houtkerque, au nord de St Omer. Il reste dans cette région jusque début février, sans prendre part à aucune opération. Le , il quitte la Flandre et s'installe, après 3 étapes entre Auxy le Château et Abbeville. Pendant les mois de février, mars et avril, il prend les tranchées en avant de Wailly et de Rivière, au sud d'Arras.Au mois de mai, il remonte vers la Canche. Le , il s'installe à Auxy le Château, où il reste jusqu'au .Les 17 et il est au bivouac à Magnicourt sur Canche. Le 20, il s'installe à Fontaine sur Maye. Le il va s'installer au nord d'Hesdin, à Blingel et à Béallencourt, puis à Blangy. Le , il cantonne à 20 km au sud d'Amiens, à Tilloy les Conty. Le 11, il embarque à la gare de Conty, et passant par Beauvais, Pontoise, St Germain, Versailles, Nogent sur Seine, il débarque au sud de la Champagne Pouilleuse le et cantonne à Conflans sur Seine et Pontangis. Il participe à l'offensive du . Après un crochet vers le sud ouest, au-delà du camp de Mailly, il remonte vers le nord, par les marais de St Gond. Il arrive à Chouilly le et s'y installe pour plusieurs mois.
1916
Le , le 12e régiment de cuirassiers, est démonté, devient « régiment de cuirassiers à pied » et prend le nom de 12e régiment de cuirassiers à pied
1917
Dans les tranchées de la Pompelle près de Reims, et de la ferme d'Alger, le régiment subit les mines, les gaz et l'artillerie conventionnelle.(350 tués, blessés ou intoxiqués)
, l'offensive reprend, ce sont alors 16 officiers et 629 hommes qui ne se relèvent pas, morts, blessés ou disparus.
Jusqu'à l'armistice, Dauphin Cavalerie est de toutes les affaires, faisant en septembre 1166 prisonniers dont 19 officiers. Ce fait d'armes lui vaut une citation à l'ordre de l'armée (Ordre no 13.560 du ).
1919
Le général Fayolle fixe la fourragère de la croix de guerre à l'étendard le à Mayence.
Du au : la 3e DLM passe la frontière belge et se met en soutien aux côtés des Belges. Après la poussée en Belgique, elle a l'ordre de se regrouper entre Cambrai et Arras. Elle participe à la contre-attaque des Britanniques en direction d'Arras. Après l’échec de l’attaque elle se replie sur Méricourt près de Lens, ce qui reste du régiment se replie à Nieppe. Il embarque finalement avec les Anglais à Dunkerque.
Du au : il est remis sur pied. Il est articulé en deux escadrons mixtes composés d'un peloton de 3 automitrailleuses, 2 pelotons motos et 1 EHR. Il a pour première mission de tenir la ville de Louviers. Il se replie le 16 sur Longny, où il exerce des missions de couverture. La nuit du 16, il couvre sa division qui se replie sur Meme pas très loin du Mans. Il doit encore se replier en direction de Niort. Une partie de son régiment participera alors à la fameuse bataille de Saumur. Le 23 il gagne Luxe, où il doit couvrir les restes de l'armée en retraite vers Bordeaux. Le 24, quand l'ordre de cessez-le-feu arrive, il vient de faire sauter la voie ferrée Bordeaux-Paris[2].
Armée de Vichy
Le régiment est conservé dans le cadre de l'armée d'Armistice, mise sur pied à l'été 1940. Il prend garnison à Orange[réf. souhaitée] et devient le régiment de cavalerie (deux escadrons montés, trois escadrons cyclistes et un escadron d'AMD Panhard) de la 15e division militaire (Marseille)[11].
1944 : sous les ordres du lieutenant-colonel Marc Rouvillois, le régiment est le premier à pénétrer dans Strasbourg et à y faire flotter son étendard, le .
De juin 1968 à 1991, le régiment est basé à Müllheim (au sein des Forces françaises en Allemagne : FFA) en co-casernement avec le 34e régiment d'artillerie.
En 2009, à la dissolution du groupe d'escadrons 6e cuirassiers, le régiment est réorganisé à 60 chars, et reprend l'appellation et les traditions du 12e cuirassiers. Sa garnison demeure Olivet.
Matériel
Le régiment utilise différents types de véhicules de guerre[13] :
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 et olive aux couleurs de la croix de guerre 1939-1945.
Insignes
L'insigne du régiment est un dauphin blanc sur un écu bleu. Le dauphin est celui qui marquait les armes des Dauphins de France, soit des héritiers présomptifs du royaume de France. Ce dauphin se trouvait alors au revers de l'étendard du Dauphin Cavalerie lors des débuts du régiment. L'animal semble sourire, ce qui illustre la devise du régiment[17].
Devise du régiment
« Pericula Ludus » (« Ils jouent dans le danger ») « Au danger mon plaisir »
Uniformes sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire
Uniformes
régiment de Dauphin-cavalerie de 1740 à 1757
régiment de Dauphin-cavalerie de 1757 à 1762
régiment de Dauphin-cavalerie de 1762 à 1767
régiment de Dauphin-cavalerie de 1767 à 1776
régiment de Dauphin-cavalerie de 1776 à 1786
régiment de Dauphin-cavalerie de 1786 à 1791
12e régiment de cavalerie à partir de 1791, lorsque l'Assemblée nationale renomme les régiments français
« Régiment de chars imprégné des plus pures traditions de la cavalerie, qui s'est distingué par la rapidité et l'audace de ses actions. »
Personnalités ayant servi au 12e cuirassiers
L'écrivain Louis-Ferdinand Céline y fut engagé volontaire en 1912 puis maréchal des logis en 1914 où il fut blessé en mission. Son expérience de cuirassier durant la Première Guerre mondiale est décrite au début du roman Voyage au bout de la nuit (1932) ainsi que dans ses moindres détails durant sa période de classes dans Casse-pipe (1949).
André Parant (1897-1941), résistant français, Compagnon de la Libération.
Notes
↑La stabilisation des fronts entraîne la fin de la cavalerie de bataille en 1916 ; l'état major démonte les régiments de cuirassiers et les transforme en régiments de cuirassiers à pied (les 4e, 5e, 6e, 8e, 9e, 11e et 12e) Général (deux étoiles) Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p. 51
↑« 12cuirs », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )
Sources et bibliographie
René de Place, Historique du 12e cuirassiers (1668-1888), Paris, A. Lahure, (lire en ligne).
Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).
Historique du 12e régiment de cuirassiers, dépouillé par le colonel Bertrand Pâris.