Son territoire est modeste, d'une superficie de 2,48 km2 (248 hectares), répartis sur un terrain plat à l'ouest et plus collineux à l'est en montant jusqu'à La Roche, premier sommet des Bauges. Son altitude répartie de 292 à 655 mètres induit ainsi un dénivelé de quelque 360 mètres.
Aucun cours d'eau ne traverse la commune, même si la Leysse passe à moins d'un kilomètre au nord-ouest, mais sur la commune de Saint-Alban-Leysse. Toutefois, cette dernière marque la séparation entre Barby et la commune de Saint-Jean-d'Arvey sur quelques centaines de mètres seulement, au niveau du lieu-dit du Bout du Monde.
Barby n'accueille sur son territoire aucun axe routier majeur de type « itinéraire important ». La nationale 6 (devenue D 1006) passe toutefois à l'extrémité sud de la commune, mais joint la Ravoire à Challes-les-Eaux sans entrer dans la commune.
Niveau autoroutier, la nationale 201 (la voie rapide urbaine de Chambéry) permet de joindre Barby via ses sorties 18 vers les Bauges et 19 vers la Ravoire, situées à 2 ou 3 kilomètres. La V.R.U marque la continuité entre les autoroutes A41 et A43 permettant de rallier les villes de Lyon, Grenoble, Annecy et Turin en Italie, en plus des vallées alpines Tarentaise et Maurienne.
la ligne B , qui arrive sur le territoire depuis le sud-ouest et dispose de son terminus à proximité de la frontière est, relie la commune au parc-relais de la Maison Brûlée à Sonnaz via le centre-ville de Chambéry. Outre son terminus (“Roc Noir”), elle dessert six arrêts dans la commune (“Collège Jean Mermoz”, “Barby Centre”, “Monférine”, “Clos Dupuy”, “Rochettes” et “Chaffat”).
la ligne 6 , qui entre sur le territoire communal par le sud et en sort à l’ouest, relie Saint-Baldoph au centre commercial Gallion à Bassens. Elle dessert trois arrêts sur le territoire (“Barby Centre”, “Mairie Barby” et “Casselagnat”).
la ligne 13 , qui longe le territoire barbysien à l’ouest avant de le traverser pour rejoindre Curienne, relie le parc-relais de La Trousse, située à La Ravoire, à La Thuile. Cette ligne dessert trois arrêts dans la commune (“Panoramique”, “Côteau” et “Château de la Bâtie”). En heures creuses, cette ligne est assurée en transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé au parc-relais de La Trousse, d’où la ligne B assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
Le dimanche et les jours fériés, seule la ligne B circule. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire après 22 ou 23 heures, selon les jours.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 263 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Statistiques 1991-2020 et records CHALLES LES EAUX (73) - alt : 298m, lat : 45°33'54"N, lon : 5°58'13"E Records établis sur la période du 01-02-1946 au 04-01-2024
Source : « Fiche 73064001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Barby est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (37,2 %), forêts (36 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom est mentionné anciennement sous les formes Balbiacus dans un acte estimé vers 1010 (Villa que dicitur Balbiacus), puis Balbeio et Balbir au siècle suivant, Balbiaco et Barbie au XIVe siècle[13],[14].
Le toponyme remonterait à un type gallo-roman *Balbiacus, basé peut-être sur l'anthroponymeBalbius avec le suffixe -acum, reprenant l'analyse du chanoine Adolphe Gros[13],[14].
Ancien village, la commune s'est très fortement développée au cours des années 1960 et 70, avec de nombreux immeubles de logements sociaux (Clos Gaillard, Les Épinettes). Cela lui permet d'ailleurs de faire partie des seuls villages du département à dépasser les 30 % de logements sociaux.
Les habitants de la commune sont appelés les Barbysiens[17] bien que le terme de Barbysins soit parfois également utilisé[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2022, la commune comptait 3 545 habitants[Note 4], en évolution de +4,3 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
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Cultes
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Le culte catholique est pratiqué, les célébrations ont lieu dans l'église Saint Jean, située au 1 Place de la Colombière. La communauté catholique de Barby fait partie de la paroisse «Saintes Marthe et Marie de La Ravoire», dans l'archidiocèse de Chambéry[23].
Économie
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[24],[25].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Parc Malatray
Ancienne propriété privée, acquise par la commune, le parc Malatray est un petit havre de paix au pied de la colline des Chavonnes, avec son bassin et ses arbres centenaires. Il comporte un parcours botanique, des aires de pique-nique et des jeux pour enfants.
Situé au pied du mont Peney, à 1 km au nord, sur un éperon rocheux au-dessus de Barby, dominant un coude formée par la Leysse, le château de la Bâtie ou château de la Bâtie-Seyssel, est un ancien château fort du XIIIe siècle, restauré au XVIe siècle. Élevé sur les hauteurs de la ville, il reste toutefois le principal attrait de la commune. Le panorama qu'il offre sur la vallée de Chambéry y est pour quelque chose. Mais cette ancienne forteresse féodale est aussi l'une des mieux conservée de Savoie avec ses cinq tours et ses deux vestiges d'enceintes.
Le château de la Bâtie, sa grande terrasse ainsi que la salle basse devenue le grand salon, la cheminée de la salle des gardes et la mosaïque gallo-romaine, fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [26].
Louis Besson a été député-maire de cette commune avant d'être élu maire de Chambéry.
Voir aussi
Bibliographie
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p. 209-211. ([PDF] lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bHenry Suter, « Barby », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19