Les limites communales de Les Déserts et celles de ses communes adjacentes.
C'est une commune de montagne du massif des Bauges faite de divers hameaux situés à des altitudes différentes. Par exemple : La Combe (chef-lieu), Les Mermets, Les Bouvards, Les Gérards, Les Droux, Plainpalais, la Féclaz, etc. Son territoire comporte aussi de nombreuses prairies et forêts.
Le territoire des Déserts ne dispose d’aucun aéroport ou aérodrome, mais l’aéroport de Chambéry-Savoie, situé sur la commune de Voglans, propose de nombreux vols à destination de l’international et dispose également d’un aérodrome utilisé pour le loisir.
Infrastructures routières
Le territoire communal est traversé par deux routes départementales, les D 912 (qui relie Saint-Alban-Leysse à Lescheraines) et D 913 (qui relie la commune à Aix-les-Bains), la seconde se fusionnant dans la première au niveau du col du Plainpalais.
Transports en commun
Transport ferroviaire
Le territoire communal n’étant pas traversée par le chemin de fer, aucun train ne dessert la commune. Les gares les plus proches sont celles de Chambéry - Challes-les-Eaux, située dans le centre-ville de Chambéry, et celle d’Aix-les-Bains-Le Revard, située dans le centre-ville de la station thermale.
Le territoire communal est desservi par une ligne du réseau de bus STAC, géré conjointement par Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Il s’agit de la ligne 12 , qui dispose de son terminus dans la commune après y est entré par le sud. Elle relie Les Déserts au parc-relais de La Trousse, situé à La Ravoire, et dessert un seul arrêt sur le territoire désertier (“Les Déserts Chef-Lieu”).
En heures creuses, cette ligne est assurée en Transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé au parc-relais de La Trousse, d’où la ligne B assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
Le dimanche et les jours fériés, aucun bus ne circule dans la commune.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 587 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 6,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 652,2 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Statistiques 1991-2020 et records FECLAZ_SAPC (73) - alt : 1328m, lat : 45°38'49"N, lon : 5°59'01"E Records établis sur la période du 01-01-1993 au 04-01-2024
Source : « Fiche 73098003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Les Déserts est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6].
Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[7]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (65,1 %), prairies (24,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones urbanisées (3,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
On trouve les formes anciennes Deserto (1340, 1356, 1497), Desertis (1414, 1497)[11] ou encore Desertum au cours de la période médiévale[12]. Ce toponyme désigne très probablement un « lieu peu cultivé avec habitat
isolé donnant l'impression d'un désert », soit un lieu défriché, avec une dérivation du mot essert[12]. Adolphe Gros indique que « le procès-verbal de la visite pastorale de 1414 contient cette observation, qui a la prétention d'être une étymologie : Merito vocatur locus ille de Desertis, quia est. »[11] Cette formulation se rapporte plutôt à la première définition indiquée, mais l'auteur cite également la seconde comme valable[11].
Les habitants de la commune sont appelés les Désertiers[12].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 812 habitants[Note 2], en évolution de +7,12 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Des aménagements, notamment pour des pistes de VTT DH, ont été réalisés pour la période estivale.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'église placée sous le patronage de Saint Michel. Le nouvel édifice est construit selon les plans de l'architecte Faitaz, en 1878. Elle est consacrée en 1880[19],[20] ;
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Adrienne Monnier (1892-1955), libraire, bibliothécaire et éditrice à Paris, était originaire par sa mère des Déserts et y passait tous ses étés avec sa compagne Sylvia Beach, éditrice et libraire à l enseigne de Shakespeare et compagny . Cette dernière y acheta même un chalet[réf. nécessaire].
Albert Dumaz, abattu par l'occupant allemand au village de Plainpalais, sous les yeux de ses parents lors d'un contrôle d'identité.
Murielle et Yves Radici, dont la maison ornée de plus de 80 nichoirs à oiseaux qu'ils ont eux-mêmes conçus a servi de décor au film L'Homme qui rêvait de voler comme un Oiseau avec Baptiste Bourdier et Henri Gavino[25].
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p. 220-224. ([PDF] lire en ligne)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21