Zaïde (Berlioz)

Zaïde
op. 19 no 1 (H 107)
Image illustrative de l’article Zaïde (Berlioz)
Couverture du manuscrit (en partie autographe) de la version H 107A.

Genre Mélodie
Musique Hector Berlioz
Texte Roger de Beauvoir
Langue originale Français
Effectif Soprano et orchestre
Durée approximative ca. min
Dates de composition novembre 1845
Dédicataire « à Madame la princesse Czartoriska »
Création
Theater an der Wien, Vienne
Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche

Zaïde est une mélodie pour soprano et orchestre composée en novembre 1845 par Hector Berlioz sur un poème de Roger de Beauvoir. Présentée comme un boléro, c’est la seule partition de Berlioz faisant intervenir les castagnettes.

Composition

Hector Berlioz, arrivé à Vienne le , entreprend la composition de la mélodie pour soprano et orchestre, sur un poème de Roger de Beauvoir, en même temps qu’il reprend la composition de la future Damnation de Faust[1].

Création

La mélodie est immédiatement composée pour chant et orchestre, pour être interprétée en public lors du troisième concert dirigé par le compositeur au Theater an der Wien, le [2].

Par la suite, Berlioz présente Zaïde, toujours sous sa direction, à Prague (19 janvier 1846[3]), à Pesth (20 février[3]), à Breslau (20 mars[4]) et à Brunswick (24 avril[4]). La mélodie est encore interprétée aux Hanover Square Rooms de Londres, le [5].

Zaïde est publiée dans la grande Collection de 32 mélodies de Berlioz en novembre 1863, en même temps que la partition, également réduite pour chant et piano, des Troyens (en deux parties, La Prise de Troie et Les Troyens à Carthage)[6].

Présentation

Page de titre du manuscrit autographe de la version avec orchestre (H 107B).

Première pièce du recueil intitulé Feuillets d'album[7], publié en septembre 1850[8], Zaïde fait partie de l'op. 19 du catalogue des œuvres de Berlioz, ou H 107 dans le catalogue établi par le musicologue américain Dallas Kern Holoman.

La partition est en fa majeur, boléro chanté Allegro à
« sur un rythme de séguédille[9] ». L'orchestre comprend une flûte soliste, 2 hautbois, 2 clarinettes en sibémol, et 2 bassons, pour les pupitres des vents. Les cuivres se limitent à 2 cors en Fa et deux cors en . La percussion ajoute les castagnettes aux timbales classiques. Le quintette à cordes est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.

Analyse

Considérant « la veine espagnole » de la musique de Berlioz[9], Pierre-René Serna propose de voir en Zaïde « une petite zarzuela[10] ».

Discographie

Chant et piano

Chant et orchestre

Bibliographie

Biographies

Monographies

Articles et analyses

Références

  1. Citron 2000, p. 116.
  2. Citron 2000, p. 117.
  3. a et b Citron 2000, p. 118.
  4. a et b Citron 2000, p. 119.
  5. Citron 2000, p. 129.
  6. Citron 2000, p. 213.
  7. Serna 2006, p. 127.
  8. Citron 2000, p. 142.
  9. a et b Serna 2006, p. 251.
  10. Serna 2006, p. 252.

Liens externes