La Belle Voyageuse est une mélodie composée par Hector Berlioz sur un poème de Thomas Moore traduit en français par Thomas Gounet. Composée en 1829 pour mezzo-soprano et piano, intégrée au recueil d'abord intitulé Neuf Mélodies irlandaises puis Irlande, op. 2, et révisée jusqu'en 1851, cette mélodie est confiée à un chœur de femmes accompagné par l'orchestre.
Composition
Hector Berlioz entreprend de composer une mélodie sur La Belle Voyageuse, poème de Thomas Moore traduit en français par Thomas Gounet, en août 1829 : la publication des Neuf Mélodies irlandaises, futur recueil intitulé Irlande, op. 2, a lieu en novembre 1829[1].
Par la suite, La Belle Voyageuse est orchestrée afin de mettre en valeur la compagne du compositeur, Marie Recio[5], qui crée cette nouvelle version pour mezzo-soprano le à Stuttgart, sous la direction de Berlioz[6]. La mélodie est intégrée au programme de nouveaux concerts, à Dresde ([7]) et Brunswick (9 mars[8]), puis à Prague lors d'une autre tournée de concerts ([9]).
Berlioz entreprend au mois de mars 1851[10] une révision de La Belle Voyageuse, pour chœur de femmes (sopranos et altos) et orchestre, version créée sous sa direction, le [11].
La Belle Voyageuse est publiée dans la grande Collection de 32 mélodies de Berlioz en novembre 1863, en même temps que la partition, également réduite pour chant et piano, des Troyens (en deux parties, La Prise de Troie et Les Troyens à Carthage)[12].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
David Cairns apprécie La Belle Voyageuse, « pleinement réalisée, avec une gracieuse ligne vocale et une mesure allante à subtilement combinées à des phrases de longueur irrégulière et une harmonisation inattendue pour évoquer l'innocence radieuse du thème du poème[15] ».
Pierre-René Serna est conquis par « ces sublimes courbes mélodiques de Berlioz. Balancées entre des harmonies inattendues, ses strophes régulières comme des vagues se parent à la fin d'un savoureux ornement de facture toute baroque[16] ».
Discographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
David Cairns (trad. de l'anglais), Hector Berlioz. Servitude et grandeur (1832-1869), Paris, Fayard, , 944 p. (ISBN2-213-61250-1) traduit par Dennis Collins.