Hélène (Berlioz)

Hélène
op. 2 no 2 (H40)
Image illustrative de l’article Hélène (Berlioz)
Première page du manuscrit autographe (version avec orchestre, H 40B).

Genre Mélodie
Musique Hector Berlioz
Texte Thomas Moore
Langue originale Français
Effectif Quatuor vocal et piano, puis
chœur d'hommes et orchestre
Durée approximative min
Dates de composition 1829
Création
salle Herz, Paris
( Royaume de France, Monarchie de Juillet)
Interprètes Hector Berlioz (dir.)

Hélène est une mélodie composée par Hector Berlioz sur un poème de Thomas Moore traduit en français par Thomas Gounet. Composée en 1829 pour quatuor vocal et piano, intégrée au recueil d'abord intitulé Neuf Mélodies irlandaises puis Irlande, op. 2, et révisée jusqu'en 1851, cette mélodie est confiée à un chœur d'hommes accompagné par l'orchestre.

Composition

Hector Berlioz entreprend de composer une mélodie sur Hélène, poème de Thomas Moore traduit en français par Thomas Gounet, en août 1829 : la publication des Neuf Mélodies irlandaises, futur recueil intitulé Irlande, op. 2, a lieu en novembre 1829[1].

Création

La mélodie est orchestrée pour la première audition en public, sous la direction de Berlioz à la salle Herz, le [2].

Hélène est publiée dans la grande Collection de 32 mélodies de Berlioz en novembre 1863, en même temps que la partition, également réduite pour chant et piano, des Troyens (en deux parties, La Prise de Troie et Les Troyens à Carthage)[3].

Présentation

Publiée sous le numéro d'op. 2 no 2, Hélène est référencée H40 dans le catalogue des œuvres de Berlioz établi par le musicologue américain Dallas Kern Holoman[4].

L'orchestre se limite à un hautbois, 4 cors (le 1er en , le 2d en Sol, le 3e en Mi, le 4e en Ut grave), aux timbales et au quintette à cordes classique, composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.

Analyse

David Cairns estime Hélène, dans le recueil Irlande, comme « la plus fraîche de toutes, écrite dans une fantasque mesure à
, avec une alternance moqueuse de phrases de trois, quatre et cinq mesures (effet que souligne, par contraste, la franchise du refrain à
, qui évoque les cors de chasse) et qui fait paraître la musique à la fois imprévisible et parfaitement naturelle[5] »
.

Discographie

Bibliographie

Biographies

Monographies

Articles et analyses

Références

  1. Citron 2000, p. 21.
  2. Citron 2000, p. 119.
  3. Citron 2000, p. 107-108.
  4. Serna 2006, p. 124.
  5. Cairns 2002, p. 394.

Liens externes