Le , au Grand Prix du Canada, Kubica devient le premier pilote polonais à remporter une victoire en Formule 1. Sa carrière au sommet du sport automobile en monoplace s'interrompt à la suite d'un grave accident en rallye en février 2011 dont les séquelles empêchent son retour en Formule 1. Toutefois, il s'engage à nouveau en rallye pour la saison 2013 de WRC-2 et remporte le titre.
Robert Kubica connaît une enfance plus aisée que les enfants de son âge en Pologne. En effet, dès quatre ans, il pilote de petites voitures achetées par son père et s'entraîne sur des parkings où il affine ses trajectoires en slalomant entre des bouteilles. Son père lui construit ensuite un engin capable d'atteindre les 90 km/h. À sept ans, son père lui offre son premier karting mais Robert est trop jeune pour se voir accorder une licence et rouler en compétition.
Il dispute ses premières compétitions de karting à dix ans. Malgré la situation économique précaire de la famille, son père fait les efforts financiers nécessaires pour lui permettre de poursuivre ses progrès en achetant de nouveaux karts. Il est aidé dans sa progression par Jurek Wrona, un des meilleurs préparateurs de moteurs en Pologne. Rapidement, Kubica domine les circuits polonais et accumule les titres de champion national.
Tandis que sa carrière l'amène à courir notamment en Italie, sa famille n'est plus en mesure d'en supporter les coûts. Le salut vient de l'écurie de karting italienne CRG, qui, séduite par ses prestations, lui propose un volant de pilote officiel. À quatorze ans, Kubica, désormais installé en Italie, accumule les kilomètres avant d'être titularisé. Il remporte le championnat d'Italie Junior, la Monaco Kart Cup et termine vice-champion d'Europe.
Toujours chez CRG en 1999, il remporte à nouveau le championnat d'Italie Junior, celui d'Allemagne, gagne une nouvelle Monaco Kart Cup et termine quatrième du championnat du monde de Formule A. En 2000, il quitte CRG pour rejoindre Birel et est à nouveau titré en Allemagne et en Italie.
2001-2002 : débuts et confirmation en monoplace
Contacté par Daniel Morelli, le manager du pilote de Formule 1 brésilien Pedro Diniz, Kubica est invité à Valence pour disputer la dernière manche du championnat de Formule Renault2 litres. Ce premier contact, suivi d'un test réussi quelques mois plus tard sur le piste de Lédenon, lui ouvre la voie à un engagement complet à partir de la mi-saison 2001 au sein de l'équipe RC Motorsport.
Considéré comme l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération, Kubica est sélectionné, en fin d'année, par le Renault Driver Development qui lui apporte un nouveau soutien budgétaire. En 2002, il remporte quatre victoires et termine vice-champion de Formule Renault italienne malgré de nombreux problèmes techniques.
2003-2004 : déceptions en Formule 3
En 2003, malgré son éviction du Renault Driver Development, Robert Kubica accède au nouveau championnat de Formule 3 Euro Series au sein de l'équipe Prema Powerteam. Peu avant le début de la saison, il est victime d'un grave accident de la route en Pologne alors qu'il était passager. Relevé avec de multiples fractures au bras, il est pris en charge par le docteur Riccardo Ceccarelli, médecin de l'équipe Toyota F1 Team et observe une longue convalescence durant les six premières courses de la saison.
De retour sur le Norisring, Robert Kubica s'impose dès sa première course malgré une condition physique précaire. La suite de sa saison est plus délicate et il peine à rivaliser avec les meilleurs.
En 2005, Kubica obtient un volant en championnat World Series by Renault au sein de l'équipe espagnole Epsilon Euskadi de Joan Villadelprat, que connaît Daniel Morelli puisqu'il était directeur sportif de Ligier quand Diniz pilotait pour l'écurie française. Malgré un budget limité, il remporte quatre victoires et le titre des pilotes tout en offrant le titre « écurie » à Epsilon. Dans un pays où le sport automobile reste très confidentiel, ses succès déclenchent un engouement comme en témoignent les audiences télévisées des Nissan World Series, supérieures à celles de la Formule 1, et contribuent à faire de lui une célébrité nationale.
Après avoir manqué une première opportunité de rouler en Formule 1 quand la Scuderia Minardi voulait faire de lui son pilote de test à l'occasion du Grand Prix du Japon 2005 mais que la FIA refusa de lui accorder sa super-licence, il boucle sa saison par un retour en Formule 3 dans l'équipe Carlin, à l'occasion du Grand Prix de Macao. Il s'y classe à nouveau deuxième après s'être élancé de la pole position.
Carrière en Formule 1
2006 : débuts en Formule 1 avec BMW
Son titre en World Series by Renault lui permet d'effectuer, en , des tests pour Renault F1 Team. Si Kubica réalise de bons temps, Renault, qui a déjà trois pilotes sous contrat (Fernando Alonso, Giancarlo Fisichella et Heikki Kovalainen), ne le recrute pas. Quelques semaines plus tard, en , il effectue une séance d'essai à bord d'une monoplace de l'année précédente de l'écurie BMW Sauber F1 Team et est engagé en qualité de troisième pilote.
Présent sur tous les Grands Prix du championnat 2006 comme pilote chargé des essais du vendredi, il se montre régulièrement plus rapide que Nick Heidfeld et Jacques Villeneuve. À la suite de l'indisponibilité de Jacques Villeneuve, mal remis d'un accident au Grand Prix d’Allemagne, il débute en course au Grand Prix de Hongrie. Malgré plusieurs erreurs en course sous la pluie et une disqualification pour poids non-conforme alors qu'il a terminé septième, le Polonais séduit par ses performances. Le 7 août, au lendemain de son premier Grand Prix, BMW Sauber annonce le remplacement définitif de Villeneuve par Kubica.
Le 10 septembre, lors du Grand Prix d'Italie, Kubica, qualifié en sixième position, obtient son premier podium en terminant troisième derrière Michael Schumacher et Kimi Räikkönen. Il devient le premier polonais à monter sur le podium d'un Grand Prix de Formule 1 et le deuxième pilote le plus jeune à réaliser cet exploit derrière Fernando Alonso.
2007 : l'accident au Grand Prix automobile du Canada
Robert Kubica est confirmé chez BMW Sauber pour 2007 aux côtés de Nick Heidfeld. Le début de saison s'avère délicat, Kubica étant nettement dominé par Heidfeld (ce que le principal intéressé explique en partie par ses difficultés à adapter son style de pilotage aux gommes Bridgestone). Il voit, en outre, se concentrer sur sa voiture les principaux soucis de fiabilité de l'écurie. Après avoir marqué ses premiers points à Sakhir où il termine sixième et loin de Heidfeld, il retrouve un niveau de compétitivité plus conforme à ses ambitions initiales à Barcelone où il termine au pied du podium avant de terminer cinquième lors du Grand Prix de Monaco.
Son retour en forme est brutalement interrompu lors du Grand Prix du Canada. Qualifié en huitième position, Robert Kubica évolue dans le ventre mou du peloton après son premier ravitaillement sous régime de la voiture de sécurité. Au vingt-septième tour, il percute la Toyota de Jarno Trulli en tentant de le dépasser dans l'une des portions les plus rapides de la piste qui ramène les concurrents vers l'épingle du casino : il accroche sa roue arrière droite, perd son aileron avant, quitte la piste, roule un court instant sur un espace gazonné, passe un chemin de béton et décolle sur un espace engazonné. La voiture s'envole, accroche un muret et s'écrase contre un autre muret de béton, à angle presque droit. La voiture, projetée au travers de la piste, part en tonneau et s'écrase dans le mur extérieur de l'épingle. D'après les relevés de la boîte noire, l'impact a eu lieu à 230 km/h et Kubica a encaissé une décélération de 75 g[2]. Le Polonais, prisonnier de sa monoplace pendant plusieurs minutes, est évacué vers le centre médical puis vers un hôpital de Montréal : il souffre d'un léger traumatisme crânien et d'une entorse à la cheville[3]. Si, dès le lundi, Kubica quitte l'hôpital et confie son envie de participer au Grand Prix des États-Unis, dont les premiers essais sont prévus le vendredi suivant, les délégués médicaux de la FIA lui imposent un repos de quelques jours supplémentaires en raison des éventuelles conséquences d'un nouvel accident[4],[5].
Pour le remplacer, BMW fait appel au jeune Allemand Sebastian Vettel, un des deux pilotes-essayeurs de l'écurie. Le fait qu'il ait eu si peu de dommages fut évoqué dans le processus de canonisation de Jean-Paul II comme miracle possible car le pilote avait une photo du défunt pape dans son casque[6]. Une goutte de sang et un morceau d'étoffe d'un habit du pape Jean Paul II au sein d'un reliquaire lui furent d'ailleurs offerts quelques années plus tard à la suite d'un nouvel accident afin de l'aider à guérir[7].
Il reprend la compétition en France où, qualifié en quatrième position, il termine le Grand Prix à la même place. Il finit également quatrième une semaine plus tard au Grand Prix de Grande-Bretagne. Par la suite, il enchaîne les résultats dans les points et creuse peu à peu l'écart sur les pilotes Renault, dans la lutte pour la sixième place du championnat. Au Japon, après une passe d'armes avec Felipe Massa dans le dernier tour, il lui concède la sixième place. Lors du Grand Prix suivant en Chine, grâce à une bonne stratégie, il est en tête de l'épreuve peu après la mi-course mais sa boîte de vitesses casse alors qu'il visait la victoire. Robert Kubica termine la saison par une cinquième place au Brésil et se classe sixième du championnat avec trente-neuf points, vingt-deux de moins que son coéquipier Nick Heidfeld.
2008 : l'année de la confirmation
Le , BMW Sauber le confirme pour 2008, tout comme son équipier Nick Heidfeld. Qualifié en seconde position et signant ainsi son premier départ en première ligne, au Grand Prix d'Australie, épreuve d'ouverture de la saison, Kubica entrevoit le podium mais abandonne à onze tours de la fin après un accrochage avec Kazuki Nakajima alors qu'il était sixième. Lors du Grand Prix suivant, en Malaisie, il obtient le deuxième podium de sa carrière en finissant deuxième derrière la Ferrari de Kimi Räikkönen. Il obtient sa première pole position au Grand Prix de Bahreïn avant de terminer troisième en course, juste devant son coéquipier Nick Heidfeld. Il se classe quatrième en Espagne et en Turquie, devançant son coéquipier à chaque fois.
À Monaco, il se qualifie en cinquième position, mène la course durant dix tours et termine second derrière Lewis Hamilton. Au tiers du championnat, Kubica a six points de retard sur Lewis Hamilton, premier du classement. Le , lors du Grand Prix du Canada, il profite de l'accrochage dans les stands des leaders Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen, pour remporter la première victoire de sa carrière et de son écurie, et s'empare ainsi de la tête du championnat avec quatre points d'avance sur Hamilton et Felipe Massa.
Le reste de la saison est plus compliqué : après une sortie de piste en Grande-Bretagne qui lui fait perdre la tête du championnat, il finit septième à Hockenheim et rétrograde en quatrième position au championnat. La course suivante, en Hongrie, n'est pas meilleure puisqu'il se qualifie quatrième et termine huitième. Il retrouve le podium en terminant troisième des Grand Prix d'Europe et d'Italie. Il effectue un bon départ au Japon en remontant de la sixième à la première place. Après une bataille avec Fernando Alonso et dix-huit tours en tête, Kubica finit second et ne possède plus que douze points de retard sur Hamilton, ce qui lui permet de croire encore au titre. Mais en Chine, lésé par une mauvaise séance de qualification, il finit sixième et voit ses espoirs de titre s'envoler définitivement. Sans objectif pour la dernière course au Brésil, Robert Kubica termine hors des points et se classe troisième du championnat à égalité de points avec Räikkönen.
2009 : dernière saison difficile avec BMW
En 2009, toujours chez BMW en compagnie de Nick Heidfeld[8], il nourrit de grands espoirs de victoire en début d'année mais la saison s'avère rapidement frustrante pour le Polonais. Lors de la première course en Australie, il lutte avec Sebastian Vettel pour la seconde place mais, à trois tours du but, l'accroche et tape le mur au virage suivant. Au fil des courses, les performances stagnent et Kubica dégringole dans la hiérarchie, finissant treizième en Chine, dix-huitième à Sakhir, onzième en Espagne et se qualifie dix-septième du Grand Prix de Monaco. Kubica n'a pas caché son énervement sur le piètre niveau de performance des monoplaces allemandes. Après les six premières courses, son score est toujours vierge.
Il marque ses premiers points de l'année en Turquie, grâce à une septième place. Il enchaîne ensuite trois courses sans point, tout comme son coéquipier. Il revient dans les points en Europe (huitième) et en Belgique (quatrième) avant d'abandonner en Italie. Il se qualifie en huitième position lors du Grand Prix du Brésil et termine à la deuxième place, derrière Mark Webber. Il se classe quatorzième du championnat avec dix-sept points, deux de moins que son coéquipier.
2010 : transfert chez Renault F1 Team
Pour 2010, Kubica est recruté par Renault F1 Team et est rejoint le par le débutant russe Vitaly Petrov[9]. Si sa monoplace se révèle assez performante, sa première course, gâchée par un accrochage avec Adrian Sutil, le voit terminer onzième. En Australie, avec une bonne stratégie de pneus, il réalise son premier podium de l'année. Il termine ensuite quatrième en Malaisie, cinquième en Chine puis huitième en Espagne. Lors du Grand Prix de Monaco, après s'être qualifié en première ligne, il finit troisième et obtient son deuxième podium de la saison. Il se classe ensuite sixième en Turquie, septième au Canada et cinquième en Europe. Après neuf courses, il est sixième avec 83 points.
Le , Renault annonce la prolongation de son contrat pour les saisons 2011 et 2012. Le Polonais connaît son premier abandon de la saison à Silverstone où sa boîte de vitesses casse, lui faisant perdre la sixième place provisoire. Il abandonne à nouveau au Grand Prix de Hongrie, suspension cassée. À Spa, en Belgique, avec une R30 dotée du F-duct, il se qualifie en troisième position et obtient un nouveau podium en terminant troisième. Il finit cinquième du premier Grand Prix de Corée du Sud de l'histoire, neuvième au Brésil et cinquième de la dernière manche à Abu Dhabi. À l'issue de la saison, il se classe huitième du championnat pilotes avec 136 points. Il est monté à trois reprises sur le podium, a réalisé son premier meilleur tour en course et est entré quinze fois dans les points. Robert Kubica participe, à la fin du mois de novembre, au Rallye du Var à bord d'une Clio Super 1600. Il se classe quatrième derrière Stéphane Sarrazin et devant Sébastien Ogier qui étrenne la nouvelle Citroën DS3. Il a signé trois temps scratchs le dimanche matin sous la pluie.
2011 : carrière en F1 brisée par un accident de rallye
Le , peu après la présentation de la nouvelle Renault R31 et la session d'essais de Valence où il réalise le meilleur temps des quatre journées, Robert Kubica est victime d'un grave accident au rallye Ronde di Andora près de Gênes en Italie. Au volant d'une Škoda Fabia S2000, il sort de la route à haute vitesse, perdant le contrôle de sa voiture sur un morceau de chaussée glissante surélevé par une racine d'arbre et percute violemment une rambarde de sécurité. Kubica est transféré en hélicoptère à l'hôpital de Gênes, victime de traumatismes multiples, notamment à la main et à la jambe[10]. Après une opération de sept heures destinée à soigner deux fractures du bras droit et à revasculariser sa main écrasée lors de son accident, Robert Kubica est placé en coma artificiel afin que son corps puisse récupérer de l'opération et du choc. Les médecins jugent son état sérieux et déclarent que de nouvelles opérations seront nécessaires, le chirurgien Igor Rossello s'étant déclaré moyennement satisfait à cause de son incapacité à dire s'il pourra récupérer le plein usage de sa main droite, les lésions nerveuses étant très importantes[11].
Éric Boullier, le directeur de Renault F1 Team, confirme l’indisponibilité du pilote pour les deux premiers mois de la saison et qu'il ne pourrait pas conduire au moins jusqu’au mois de mai, avant le Grand Prix d’Espagne[12]. Le , Nick Heidfeld est titularisé pour le remplacer[13]. Le , deux mois après son accident, Robert Kubica quitte l'hôpital mais, vu l'étendue de ses blessures, un hypothétique retour n'est envisagé que pour la fin de la saison[14],[15]. Le , Gérard Lopez, propriétaire de l'écurie Renault annonce que Kubica ne reprendra pas sa place de pilote de Formule 1 en 2011[16] En s'exprimant pour la première fois au mois de juillet, le Polonais affirme croire en ses chances de se remettre pleinement de son accident et de ses séquelles[17].
Le , il subit une nouvelle opération, visant à lui permettre de retrouver la pleine mobilité de son coude droit[18]. Ses médecins jugent cette intervention comme la dernière étape nécessaire à son rétablissement. Le , Éric Boullier indique qu'il laissera jusqu'à fin octobre pour qu'une décision soit prise autour de son duo de pilote. Fin septembre, le docteur Riccardo Ceccarelli souligne les progrès de Robert Kubica tout en se montrant prudent quant à un éventuel retour, estimant que le Polonais serait prêt "entre novembre et janvier"[19].
Le , il chute sur une plaque de verglas et se fracture à nouveau la jambe[20] touchée lors de son accident, et doit être opéré, son retour éventuel au volant d'une Formule 1 est donc retardé.
Il participe à une séance d'essais sur le circuit de Monza au volant d'une DallaraP217 de l'écurie SMP Racing. Le Polonais montre toujours de l’intérêt pour l'endurance malgré son retrait du championnat du monde d'endurance FIA à quelques semaines du coup d'envoi de la saison[30].
Le , six ans après ses derniers essais en Formule 1, Robert Kubica est invité par Renault F1 Team à piloter la Lotus E20 de 2012 sur le Circuit de Valence Ricardo Tormo où il avait roulé pour la dernière fois dans une Formule 1 ; il effectue des longs relais, des simulations de qualifications et des procédures de départ pour un total de 115 tours[31]. Il est ensuite invité, le 11 et par Williams à piloter la FW36 de 2014[32],[33]. Il participe aux essais de fin de saison, sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dabi, le et réalise le neuvième temps au volant de la Williams FW40. Fin 2017, il s'associe avec Birel ART et lance début 2018 sa ligne de Karts "Robert Kubica Racing Kart"[34].
2018-2019 : retour en Formule 1 en tant qu'essayeur puis titulaire avec Williams
Il marque son unique point de la saison au Grand Prix d'Allemagne, en profitant de la pénalité de trente secondes infligée aux deux pilotes Alfa Romeo RacingKimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi. Le , un communiqué de l'écurie Williams et de Robert Kubica indique que le pilote polonais quitte l'écurie à la fin de la saison 2019[38].
2020-2021 : essayeur chez Alfa Romeo
Le , il est annoncé comme pilote de réserve et de développement d'Alfa Romeo, emmenant avec lui son sponsor PKN Orlen qui devient partenaire-titre de l'équipe[39].
Lors du Grand Prix des Pays-Bas 2021, Kimi Räikkönen est testé positif au Covid-19 avant la troisième séance d'essais libres. Il doit quitter le circuit de Zandvoort et Robert Kubica le remplace au volant de l'Alfa Romeo C41 pour le reste du weekend[40],[41]. Qualifié en dix-huitième position, il s'élance seizième et termine la course à la quinzième place. Il le remplace à nouveau une semaine plus tard, au Grand Prix d'Italie[42] lors duquel, qualifié dix-neuvième, dix-huitième de la qualification sprint, il termine la course à la quatorzième place à 29,8 secondes du vainqueur Daniel Ricciardo.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Résultats détaillés en championnat du monde de Formule 1
Robert Kubica a également pour passion le rallye. Il y débute en 2009 sur une Renault Clio III, principalement en Italie. Ses premiers grands résultats sont une troisième place au rallye d'Antibes 2010 comptant pour le championnat européen et une quatrième place au rallye du Var comptant pour le championnat de France 2010, cette fois-ci à bord d'une Renault Clio S1600. Il subit, le , à la Ronde di Andora un terrible accident, lorsqu'il percute un rail de sécurité qui pénètre l'habitacle de sa Škoda Fabia S2000.
2012 : retour après son accident
En , il effectue une séance d'essais de quatre jours avec Petter Solberg et Jari-Matti Latvala sur le circuit de Fary au volant d'une Ford Fiesta RS WRC. Le , Robert Kubica annonce officiellement son retour en rallye au volant d'une Subaru S12B WRC de l’équipe belge First Motorsport, voiture utilisée par Pons et Solberg en championnat du monde. Le Polonais remporte, le , la Ronde Gomitolo di Lana, dans le nord de l'Italie où il s'est initialement engagé sous le nom d'emprunt d'Andrea Crugnola. First Motorsport précise que ce test pourrait donner suite à de nouvelles participations en rallyes, toujours avec la Subaru[43]. Après sa victoire lors de son premier rallye et un accident lors du second, Kubica remporte sept des neuf spéciales du rallye Citta di Bassano, toujours au volant d'une Impreza S12B WRC du First Motorsport[44].
En , Citroën Racing annonce la participation du Polonais aux rallyes Tropheo Aci Como en Italie et au Rallye du Var en France sur une Citroën C4 WRC[45]. Compte tenu de la faiblesse de sa main droite, la palette au volant destinée à changer les vitesses est déplacée à gauche et le frein à main remplacé par un bouton sur le volant. Il remporte la première épreuve avec une avance de trente secondes sur les acteurs réguliers du championnat italien[46]. Lors de la seconde épreuve, alors qu'il est en tête, il percute un arbre, sort de la route puis en tombe en contrebas de la route où sa C4 brûle entièrement[47].
2013 : champion du monde en WRC-2
En , il a effectué une séance d'essais en DTM chez Mercedes[48] et s'est par la suite rapproché de l'équipe de Formule 1 Mercedes Grand Prix en effectuant un test dans leur simulateur[49]. Il participe au championnat du monde des rallyes en WRC-2 au volant d'une Citroën DS3 RRC. Il dispute sept rallyes et en remporte cinq (Grèce, Italie, Allemagne, France et Espagne) tout en terminant sixième au Portugal et deuxième en Finlande. Ainsi, le , Robert Kubica devient le premier champion du monde de WRC-2[50].
2014-2016 : dernières années
Le , il rejoint l'écurie M-Sport pour participer au WRC 2014 avec son compatriote Maciej Szczepaniak pour copilote[51]. Il terminera à la seizième place du championnat en finissant à trois reprises dans le top 10, avec deux sixième place en Argentine et en Italie et une neuvième place en Australie. Néanmoins, sa saison sera marquée par cinq abandons.
Pour la saison 2015, Kubica remet le couvert en Championnat de Monde toujours au volant de la Fiesta WRC. Contrairement à la saison passée, il ne participe qu'à onze rallyes sur treize et finit également trois fois dans le top 10 avec deux neuvième place au Portugal et en Grande-Bretagne et une huitième place en Pologne. Il termine le championnat douzième et arrête les rallyes internationaux début 2016.
Résultats en championnat du monde des rallyes
Résultats détaillés en championnat du monde des rallyes
Robert Kubica est élu Sportif polonais de l'année en 2008. Lors de son retour en compétition, il est nommé Man of the year (en) par le magazine britannique Top Gear en 2012, et Personnalité de l'année[52] par la FIA en 2013