Cette liste recense les élections organisées durant l'année 2013. Elle inclut les élections législatives[1] et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums[2].
Commentaires généraux
Les élections législatives au Pakistan au mois de mai produisent la première alternance démocratique entre deux gouvernement civils dans l'histoire du pays. Nawaz Sharif, de la Ligue musulmane (conservatrice), devient premier ministre. En Iran, le conservateur modéré Hassan Rohani, soutenu par les réformateurs, remporte l'élection présidentielle en juin. Au Mali, les élections présidentielle (juillet et août) et législatives (novembre et décembre) restaurent un gouvernement démocratiquement élu, à la suite du coup d'État de mars 2012. Elles sont remportées par Ibrahim Boubacar Keïta et son parti Rassemblement pour le Mali (centre-gauche).
En Allemagne, la coalition de centre-droit CDU/CSU remporte pour la troisième fois consécutive les élections législatives en septembre ; Angela Merkel demeure chancelière.
Au Zimbabwe, le régime autoritaire du président Robert Mugabe (au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1980) fait approuver par référendum en mars une série de réformes constitutionnelles. Celles-ci lui permettent de briguer deux nouveaux mandats à la tête de l'État, et de demeurer potentiellement président jusqu'en 2023. Elles permettent aussi à son gouvernement de poursuivre la saisie des terres des fermiers blancs, désormais sans recours juridique pour les personnes expropriées. En amont du scrutin, des partisans de l'opposition et de la démocratie sont arrêtés. Les élections présidentielle et législatives de juillet confortent le pouvoir du président Mugabe, bien que la communauté internationale pointe les nombreuses irrégularités ayant entaché le scrutin. Aux Maldives, l'élection présidentielle de novembre entérine la destitution du président pro-démocrate Mohamed Nasheed, renversé par un coup de force l'année précédente. La victoire du conservateur Abdulla Yameen suscite le scepticisme de la communauté internationale.
Enfin, le conclave du mois de mars élit François à la fonction de pape, chef de l'État de la cité du Vatican.
Le Parlement compte peu de représentants officiels de partis politiques. Pour la première fois, il est invité à se prononcer sur la nomination du premier ministre, et soutient la décision du roi de maintenir le réformateur Abdullah Ensour à la tête du gouvernement.
Les candidats avalisés par les autorités (un par siège) sont officiellement acceptés par les électeurs. L'Assemblée reconduit Raúl Castro à la présidence du pays.
Victoire de la coalition de centre-gauche Italie. Bien commun à la Chambre des députés (alternance) ; pas de majorité au Sénat. Formation d'un gouvernement de « grande coalition » allant du centre-gauche au centre-droit.
Alternance. Victoire de la Ligue musulmane. Nawaz Sharif devient premier ministre. Il s'agit de la première alternance démocratique entre deux gouvernement civils dans l'histoire du pays.
Parlement sans majorité. Le CDEB (centre-droit) demeure le principal parti, mais perd sa majorité absolue. Il ne parvient pas à former un gouvernement, et la direction du pays est confiée à Plamen Orecharski (sans étiquette), qui constitue une coalition de centre et centre-gauche.
Alternance. Il n'y a pas de partis politiques, mais une nouvelle majorité se constitue ; Baron Waqa, chef de l'opposition sortante, est élu président de la république par les députés le .
Renouvellement de moitié de la Chambre des conseillers (chambre haute).
Victoire du Parti libéral-démocrate (conservateur), au pouvoir mais qui était minoritaire à la chambre haute. Le gouvernement de Shinzō Abe dispose désormais d'une majorité dans les deux chambres du parlement.
Victoire de la Coalition Libéraux/Nationaux (centre-droit) qui remporte la majorité absolue à la Chambre des représentants et défaite des Travaillistes au pouvoir, aboutissant à la nomination de Tony Abbott au poste de premier ministre.
L'ancien président Mohamed Nasheed (libéral-démocrate, centre-droit) arrive largement en tête, mais le résultat est annulé par la Cour suprême en raison d'irrégularités sur les listes électorales.
Victoire de la CDU/CSU (centre-droit), parti de la chancelière Angela Merkel, qui rate de peu la majorité absolue au Bundestag. Le , la chancelière est renouvelée pour une troisième mandat, bénéficiant du soutien du SPD (centre-gauche), configuration connue sous le nom de « Grande coalition », déjà expérimentée avec la même chancelière entre 2005 et 2009.
Baisse du SPÖ (centre-gauche) et de l'ÖVP (centre-droit) au pouvoir, qui conservent la majorité nécessaire pour une grande coalition; montée du FPÖ (extrême-droite).
Effondrement de la coalition de droite sortante, touchée par des affaires de corruption et remplacée par un gouvernement technique en juin. Le Parti social-démocrate tchèque arrive en tête et gouverne avec ANO 2011 et le KDU-ČSL.
Nouveau scrutin après l'annulation du 1er tour du . Le second tour, prévu le lendemain, est de nouveau suspendu par la Cour suprême. Il a finalement lieu le .
Prévues à l'origine en ; reportées après le coup d'État du 21 mars; prévues ensuite en même temps que la présidentielle de juillet puis repousées de nouveau. 1er tour.