Il devient fonctionnaire au sein du ministère de l'Éducation en 1991. De 2003 à 2007, il occupe des fonctions de direction au sein du ministère du Travail et des ressources humaines, et démissionne cette même année pour se lancer dans une carrière politique[1].
À la suite des secondes élections législatives du pays remportées par son parti le , il est nommé Premier ministre le [3].
Il remet en cause les discours sur le bonheur national brut (BNB), expliquant que le gouvernement précédent a passé beaucoup plus de temps à en parler qu'à agir, et relève que le pays est confronté à quatre grands défis : l'endettement, la crise monétaire avec le manque de roupies indiennes, le chômage, dont celui des jeunes, et la perception d'une corruption croissante[4],[5]. Toutefois, le ministre affirme à Marie-Monique Robin, qu'il se situe toujours dans la lignée du BNB[6]. Après sa prise de fonction, Tshering Tobgay a protégé le BNB de son pays et a promu le concept à l'échelle internationale[7],[8].
Il quitte ses fonctions en quand son gouvernement est remplacé par un cabinet de transition chargé de diriger les affaires courantes jusqu'aux élections législatives. Il n'est pas reconduit ensuite à la tête du gouvernement car son parti est éliminé dès le premier tour, le .
À la suite des élections législatives de 2023-2024, le Parti démocratique populaire remporte le scrutin, permettant à Tobgay de retrouver la fonction de Premier ministre, le [9].