Les élections législatives israéliennes de 2013, dix-neuvièmes élections législatives de l'État d'Israël, sont un scrutin visant à élire les députés de la Knesset, le parlement israélien, pour un mandat de quatre ans. Elles se sont déroulées de manière anticipée le [1],[2].
Contexte
Dans la nuit du 15 au , la Knesset vote sa dissolution[3],[4], convoquant comme prévu des législatives anticipées[5]. Le scrutin était initialement prévu pour [6].
Le , les délégués du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahou, approuvent l'alliance électorale entre leur parti et Israel Beytenou. Ils forment une liste commune pour ce scrutin[7].
Les résultats provisoires donnent, le soir du , 61 à 62 sièges au bloc de droite contre 58 à 59 au bloc de centre-gauche selon les estimations[9]. L'union dirigée par le Premier ministre en place, Benyamin Netanyahou, reste majoritaire mais perd des sièges par rapport à la législature précédente (31 sièges contre 43). Netanyahou déclare vouloir former la coalition la plus large possible[10].
Les résultats définitifs donnent finalement le bloc de droite à 61 sièges et le bloc de centre-gauche à 59. Cependant, après l'élection, lors des rencontres des partis avec le président Shimon Peres, six partis représentant 82 députés (Likoud Yisrael Beiteinu, Yesh Atid, La Maison juive, Shass, Judaïsme unifié de la Torah et Kadima) recommandent Benyamin Netanyahou comme formateur du prochain gouvernement, tandis que les 38 députés représentant les autres partis ne recommandent personne. La majorité potentielle du prochain gouvernement est donc de 82 députés.
Pour Frédéric Encel, ce scrutin donne lieu à « une poussée centriste sans précédent » mais ce centre est « très divisé »[11].