L'élection présidentielle kényane de 2013 s'est déroulée le .
Contexte
Pour la première fois des débats présidentiels télévisés sont organisés les 11 et . Également, pour la première fois, certains bureaux de vote sont équipés pour transmettre électroniquement les résultats vers la commission indépendante IEBC chargée de comptabiliser les résultats des élections générales.
Huit candidats ont posé leur candidature lors de l'élection présidentielle du [1]. Pour l'emporter au premier tour, un candidat doit réunir au moins 25 % des votes dans au moins 24 comtés différents et 50 % de l'ensemble des votes plus un (majorité absolue).
Raila obtient 43,31 % du total des suffrages et, au moins, 25 % dans 30 comtés différents. Kenyatta récolte 50,07 % et, au moins, 25 % dans 42 comtés différents ce qui, dès le premier tour, en fait le président élu de la république du Kenya[2].
Raila Oginga, conformément à la possibilité donnée par l'article 140.1 de la Constitution, dépose, en date du une pétition à la Cour suprême pour contester la validité du scrutin présidentiel arguant des bourrages d'urnes, les dysfonctionnements du système électronique de transmission vers l'IEBC et l'inorganisation de cette dernière[3],[4]. La Cour rend son jugement le suivant en déclarant que « l'élection générale fut libre et impartiale » et que « Uhuru et son colistier Ruto ont été valablement élus »[5].
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Kenya » (voir la liste des auteurs).