Promu capitaine, Jacques Soufflet passe toute la période de la drôle de guerre sur l'aérodrome de Saint-Cyr-l'École où il est adjoint du commandant de l'école de pilotage no 101[1]. Déplacé dans le sud-ouest lors de l'avancée des troupes allemandes en , il entend l'annonce de l'armistice à la radio. Il décide alors de rejoindre l'Angleterre et s'envole à bord d'un Caudron Simoun dans lequel embarquent également Yves Ezanno et Albert Preziosi[3]. Engagé dans les forces aériennes françaises libres, il rencontre le général de Gaulle le au Carlton House Terrace et se voit confier la mission de joindre les aviateurs français basés sur la base de Dakar et les convaincre de rallier la France libre[2]. Embarqué le , il arrive à Freetown le 17. Après avoir revu le général de Gaulle, il décolle du HMS Ark Royal le et se pose à Dakar[3]. Mais l'opération tourne court et les aviateurs français restés fidèles à Vichy le font prisonnier ainsi que Jules Joire et Fred Scamaroni[1]. Rapatrié en France, il est gracié le . Nommé inspecteur général au commissariat général aux sports, il contacte la Résistance intérieure française et réussit à quitter la France en passant par l'Espagne[3]. Il retrouve les forces aériennes françaises libre en Angleterre et est affecté au Groupe de chasse Alsace avec lequel il effectue une cinquantaine de missions puis il prend le commandement du Groupe de bombardement Lorraine[2]. Il termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel.
↑« Jacques SOUFFLET », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
↑« - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
Henry Lafont, Aviateurs de la liberté : Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN2-904521-46-1).
Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Éditions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN2-914622-92-9, lire en ligne).
Mémorial des Compagnons - 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .