Pour l’article homonyme, voir Joseph Noulens (écrivain).
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Joseph Noulens, né le 29 mars 1864 à Bordeaux[note 1] et mort le 9 septembre 1944 à Sorbets (Gers), est un homme politique français. Il est l'ambassadeur de France à Pétrograd pendant la révolution russe.
Joseph Noulens effectue ses études secondaires au lycée Condorcet. Il est titulaire d'une licence de droit et est diplômé de l'École libre des sciences politiques[1]. Il est titulaire d'un doctorat en droit obtenu en 1897[1].
Il est auditeur au Conseil d’État de 1888 à 1896, et maître des requêtes en 1902.
C'est lui qui fait adopter, en tant que ministre des Finances, la loi du 15 juillet 1914 créant un impôt général sur le revenu, concrétisant ainsi le projet de Joseph Caillaux, ancien ministre des Finances.
Il est désigné pour le poste d’ambassadeur de France à Petrograd au mois de mai 1917, quelques semaines, après la révolution de Février qui a provoqué l’abdication du tsar Nicolas II. Il y séjourne pendant que les bolcheviks préparent les journées d’octobre, qui marquent leur prise définitive du pouvoir. Joseph Noulens doit quitter Petrograd lors de la signature du traité de Brest-Litovsk et continuer sa mission dans l'échec de l'opération Arkhangelsk. Il est ensuite président de la chambre de commerce franco-polonaise à partir de 1920.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1929[2] et commandeur du Mérite agricole. Il est le mari de la couturière Jeanne Paquin, avec qui il est enterré dans la chapelle familiale du cimetière de Sorbets[3].
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