Le premier match européen de l'OM date de la saison 1962-1963 contre le club belge de l'Union Saint-Gilloise et le premier match sous l'égide de l'UEFA est un seizième de finale aller de la Coupe des coupes 1969-1970, contre un adversaire tchécoslovaque, le Dukla Prague.
Historique
Dans les tableaux des matchs recensés figurent le numéro du match européen, le tour, le pays de l'adversaire, la confrontation et le score (équipe à domicile-équipe à l'extérieur).
Six ans plus tard, les Marseillais reviennent sur la scène européenne en affrontant au premier tour de la Coupe des villes de foires 1968-1969 les Turcs du Goztepe Izmir. Les deux équipes s'étant neutralisés sur l'ensemble des deux matchs (0-2, 2-0), le qualifié est désigné à la pièce jetée ; l'OM est une nouvelle fois éliminé d'entrée de jeu.
Les matchs de l'OM en Coupe des Villes de Foire 1968-1969
Les Marseillais sont champions de France 1971 et entament donc leur première participation à la plus prestigieuse des compétitions européennes, la Coupe des clubs champions européens (C1). Après avoir sorti les Polonais du Górnik Zabrze au premier tour, les Marseillais connaissent leur première grande confrontation au niveau européen en étant opposés à l'Ajax Amsterdam de Johan Cruijff. Après une défaite 2-1 au Stade Vélodrome (émaillé d'incidents), les Olympiens sont dépassés par les Hollandais à Amsterdam et perdent sur le score de 4-1. L'Ajax remportera sa deuxième Coupe d'Europe consécutive.
Les matchs de l'OM en Coupe des Clubs Champions Européens 1971-1972
L'OM est à nouveau champion de France en 1972 et affronte lors de cette nouvelle édition de la C1 le champion d'Italie, la Juventus FC au Stade de Gerland à Lyon, le Vélodrome étant suspendu à la suite d'incidents lors du match OM-Ajax. Joseph Bonnel donne la victoire aux Marseillais mais le match retour voit les bleus et blancs perdre sur le score de 3 buts à zéro.
Les matchs de l'OM en Coupe des Clubs Champions Européens 1972-1973
Marseille se qualifie pour la Coupe UEFA (qui succède à la Coupe des villes de foires) pour la saison 1973-1974. Après avoir étrillé l'Union Luxembourg sur un score cumulé de 12-1, les Marseillais sombrent à Cologne où ils sont défaits nettement sur le score de 6 buts à 0 (le match aller est gagné par Marseille sur le score de 2-0).
L'OM est une nouvelle fois battu par un club allemand lors de la Coupe UEFA 1975-1976 en perdant tout espoir de qualification dès le premier tour aller, le FC Carl Zeiss Iéna s'imposant 3-0. Le match retour confirme la désillusion, les Marseillais perdant au Vélodrome 1-0.
Dix ans s'écoulent avant que les Marseillais ne reviennent sur la scène européenne, via la Coupe des coupes 1987-1988. Les Phocéens affrontent le club est-allemand du Lokomotive Leipzig, finaliste de l'édition précédente. Après un match nul et vierge en RDA, Klaus Allofs permet à l'OM de se qualifier pour le tour suivant grâce à son but inscrit à la huitième minute au match retour à Marseille. Le tour suivant voit l'Hajduk Split s'effondrer au Vélodrome par 4 à 0. Le retour est remporté sur tapis vert, après des jets de fumigènes des supporters yougoslaves à Split, alors que leur équipe menait pourtant 2-0. Marseille se qualifie donc pour les premiers quarts de finale européens de son histoire. Le RoPS Rovaniemi reçoit les Phocéens en Italie, à Lecce, le terrain des Finlandais étant gelé. Les Marseillais s'imposent 1 à 0 en Italie et 3 à 0 à domicile. Les demi-finales sont bien plus compliquées pour les Marseillais qui retrouvent l'Ajax Amsterdam. Marseille est balayé 3 à 0 au Vélodrome, et est éliminé aux portes de la finale malgré une victoire aux Pays-Bas sur le score de 2-1 grâce à un but de Klaus Allofs à la dernière seconde.
Les matchs de l'OM en Coupe des Vainqueurs de Coupe 1987-1988
L'OM remporte le championnat de France en 1989 pour la 5e fois et participe à la Coupe des clubs champions européens 1989-1990. Les Danois du Brøndby IF sont battus au match aller sur le score de 3-0, ce qui assure à Marseille un match retour plus aisé, qui se conclut sur un nul (1-1). Le deuxième tour face à l'AEK Athènes est du même acabit, Jean-Pierre Papin et les siens remportant le match aller 2-0 et assurant le nul 1-1 en Grèce. Le FK CSKA Sofia de Hristo Stoichkov est lui aussi éliminé par les Phocéens en quarts de finale, mais les Olympiens y perdent leur gardien de but Gaëtan Huard qui se fracture la jambe, qui est remplacé pour la demi-finale par un Jean Castaneda en fin de carrière, finaliste de la Coupe des clubs champions européens 1975-1976 avec l'AS Saint-Étienne. La demi-finale oppose les Marseillais au Benfica Lisbonne. Au match aller, l'OM prend un but dès la dixième minute. Franck Sauzée égalise dans la foulée avant que Papin inscrive un but avant la mi-temps. La seconde mi-temps est de haute volée, notamment avec un grand Enzo Francescoli, malgré aucun but marqué. Le match retour se déroule dans l'ambiance étouffante du stade de la Luz. Après 83 minutes sans but, l'AngolaisVata Matanu Garcia marque de la main pour Benfica sans que l'arbitre ne l'invalide. Ce geste resté dans la mémoire marseillaise sous le nom de la « main du diable » prive les Olympiens d'une finale face au Milan AC.
Les matchs de l'OM en Coupe des Clubs Champions Européens 1989-1990
L'OM remporte le championnat de France en 1990 pour la sixième fois et participe à la Coupe des clubs champions européens 1990-1991. Au premier tour, le club albanais du Dinamo Tirana est éliminé facilement grâce à une victoire à l'aller 5 à 1 (triplé de Jean-Pierre Papin). Lors du deuxième tour, Marseille connait un match aller difficile en Pologne contre le Lech Poznań en étant bousculé pendant une heure de jeu, la réduction du score de Chris Waddle permettant à l'OM de conserver ses chances malgré la défaite (3-2). Lors du match retour au Vélodrome, une équipe marseillaise motivée (entraînée par le Kaiser Franz Beckenbauer) ne laisse aucune chance au club polonais avec un score de 6-1 et un triplé de Philippe Vercruysse.
Le , le Belge Raymond Goethals devient une première fois l'entraineur de l'Olympique de Marseille à la demande de Bernard Tapie en vue de faire décrocher au club la première Coupe d'Europe d'un club français.
Le quart de finale oppose les Marseillais au Milan AC de Frank Rijkaard et Ruud Gullit double tenant du titre mais privé de Marco van Basten son attaquant vedette. Lors du match aller à San Siro, une mésentente entre Bernard Casoni et Carlos Mozer profite à Ruud Gullit qui ouvre le score à la 15e minute malgré la sortie de Pascal Olmeta. Le trio magique (Papin, Pelé, Waddle) réplique une dizaine de minutes plus tard avec l'égalisation de Jean-Pierre Papin. Le Vélodrome accueille dans une ambiance exceptionnelle le Milan AC pour le match retour, l’atmosphère est tendue et électrique mais l’OM arrive à maintenir l’avantage acquis au bénéfice du but à l'extérieur jusqu’à la 75e minute où le trio magique fit chavirer le Vélodrome avec un but d’anthologie de Chris Waddle (dans un état second à la suite d'un coup reçu par Paolo Maldini) qui trompe Sebastiano Rossi d'une superbe reprise de volée a ras de terre. N’acceptant pas la réalité d’une élimination, les Milanais ont une réaction d’anti-jeu à la 88e minute et quittent le terrain à la suite de l'extinction accidentelle des projecteurs du stade. Le Milan AC perd finalement ce match sur tapis vert 3 à 0 et sera, à la suite de cet incident, exclu de toute compétition européenne la saison suivante. La demi-finale est une formalité pour un Olympique de Marseille au sommet de son art qui démontrera toute sa maîtrise face au Spartak Moscou avec deux victoires et un score cumulé de 5-2.
L'OM accède donc pour la première fois de son histoire à une finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade avec un statut de favori. Le match qui a lieu à Bari en Italie est cadenassé, l'OM domine mais ne marque pas car son attaque est facilement contrôlée par les Yougoslaves. Lors du temps réglementaire, on remarque la performance de Basile Boli et les deux occasions de Chris Waddle. Raymond Goethals fait rentrer trop tardivement Pixie (Dragan Stojković, l'ancienne star de l’Étoile rouge) en prolongation. La finale est finalement gagné par les Yougoslaves aux tirs au but à la suite de l'échec de Manuel Amoros. Toute la déception de l'OM se retrouve dans les larmes de Basile Boli.
Les matchs de l'OM en Coupe des Clubs Champions Européens 1990-1991
L'OM remporte le championnat de France en 1991 pour la septième fois et participe à la Coupe des clubs champions européens 1991-1992. Il retrouve le club de l’Union Luxembourg au premier tour et leur inflige en match aller-retour deux sévères défaites avec un score cumulé de 10 à 0 marqué notamment par cinq buts de Jean-Pierre Papin. Marseille sera éliminé prématurément au second tour par les Tchèques du Sparta Prague : le match aller semble facile pendant une heure de jeu avec un score favorable de 3 à 0, JPP rate le penalty du 4-0 (but qui aurait pu qualifier le club) avant que deux penalties ne soient sifflés et marqués par les Tchèques à la suite de deux sorties risquées de Pascal Olmeta. Les Praguois font le nécessaire pour gagner (victoire 2-1) et se qualifier au match retour au bénéfice de leurs buts marqués à l'extérieur, la réduction du score d'Abedi Pelé en fin de match n'y changera rien. La fin de la saison 1991-1992 est marqué par le départ de JPP pour le Milan AC et le remplacement de Raymond Goethals par Jean Fernandez.
Les matchs de l'OM en Coupe des Clubs Champions Européens 1991-1992
L'OM remporte le championnat de France en 1992 pour la 8e fois et participe à la première Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993. Au premier tour, le club irlandais du Glentoran Football Club est éliminé facilement grâce à une victoire en match aller-retour avec un score cumulé de 8 à 0. L'OM se qualifie lors du second tour face au club roumain du Dinamo Bucarest grâce à un doublé d'Alen Bokšić lors du match retour. Le club participe ainsi à sa première phase de groupe en compagnie du Glasgow Rangers, du FC Bruges et du CSKA Moscou dont seul sortira le premier du groupe qui disputera la finale de la Ligue des champions. Bernard Tapie profite de cette occasion pour rappeler le une seconde fois Raymond Goethals en espérant ainsi atteindre son objectif de toujours qui est de faire de l'Olympique de Marseille le premier club français à gagner la « Coupe aux grandes oreilles ». Le premier match a lieu en Écosse, Marseille marque deux buts par Bokšić et Völler et mène par 2 à 0 puis dans le dernier quart d’heure, les Écossais bousculent l’OM grâce à leur extraordinaire « fighting spirit » et réussissent par deux fois à marquer et à égaliser. Le deuxième match au Vélodrome contre le FC Bruges est une formalité avec une victoire 3 à 0 et un nouveau doublé d'Alen Bokšić. La double confrontation contre le CSKA Moscou donne un match nul à aller à Berlin et une écrasante victoire lors du match retour au Vélodrome ou l'OM soigne son goal-average avec un score de 6 à 0 et un triplé de Franck Sauzée. Lors du cinquième match Marseille sera de nouveau accroché par les Écossais avec un match nul 1 à 1, ce qui obligea l'OM à gagner son dernier match à Bruges grâce à un but d'Alen Bokšić pour se qualifier à la deuxième finale de coupe d’Europe de son histoire. Cette finale propose une nouvelle confrontation entre l'Olympique de Marseille et le Milan AC dans le stade Olympique de Munich le . Un but de Basile Boli en première mi-temps suffit à la victoire du club phocéen qui devient le premier et seul club français sacré champion d'Europe.
Les matchs de l'OM en Ligue des Champions 1992-1993
L'AS Monaco, troisième de D1 1992-1993, remplace l'OM en Ligue des champions après le refus du Paris Saint-Germain, vice-champion de France, de prendre la place du club olympien. L'AC Milan, vice-champion d'Europe, prend la place des Marseillais en Supercoupe d'Europe et en Coupe intercontinentale.
C'est un OM relégué en deuxième division administrativement en raison de l'affaire de corruption VA-OM mais tout de même européen en raison de sa place de vice-champion de France, qui participe à la Coupe UEFA 1994-1995.
Après une victoire au Pirée par 2 buts à 1, l'OM bat les Grecs au Vélodrome sur le score de 3 buts à 0, dans un Vélodrome connaissant l'une de ses plus grosses ambiances[7]. Le parcours s'arrête au tour suivant contre les Suisses du FC Sion.
L'OM ayant terminé à la 4e place du championnat de France en 1997-98, signe son retour sur la scène européenne après 3 saisons d'absence. En 32e de finale, les Olympiens se voient proposer l'équipe tchèque du SK Sigma Olomouc, après un match nul 2-2 en terre tchèque, le retour n'est qu'une formalité avec une écrasante victoire 4-0. En 16e de finale, place aux allemands du Werder Brême, après un très bon nul 1-1 en Allemagne, l'OM souffrira jusqu'à la dernière minute de son match retour avec une victoire étriquée sur le score de 3-2. En 8e de finale, le sort offre une confrontation franco-française avec l'Association sportive de Monaco, c'est à ce jour la seule dans l'histoire européenne de l'OM. Le match aller en principauté se solde sur un 2-2, et l'OM s'imposera au retour 1-0 sur un but libérateur de Titi Camara. En 1/4 de finale, l'OM affronte les Espagnols du Celta de Vigo. Le match aller se dispute au Vélodrome et l'OM l'emporte 2-1 grâce notamment à un Florian Maurice en feu ce soir là, le match retour en Galice sera suffoquant mais l'OM arrachera le nul 0-0 qui le propulse en demi-finale. Après un club espagnol, l'OM se voit offrir un adversaire italien: le Bologne Football Club 1909 avec match aller au Vélodrome et retour en Italie. Dans un Vélodrome des très grands soirs, l'OM ne parvient toutefois pas à faire la différence et les deux équipes se quittent sur un 0-0. Le match retour rentrera dans la légende européenne du club phocéen, non pas par son contenu mais par son scénario à couper le souffle. Bologne mène 1-0 à 5 minutes de la fin (résultat qui le propulse en finale) quand l'arbitre accorde un penalty pour un accrochage du gardien sur Florian Maurice. Si à vitesse réelle la faute semble indiscutable, les ralentis montrent que l'attaquant olympien joue bien le coup. Le capitaine Laurent Blanc se charge de la sentence et après une première tentative donnée à retirer par l'arbitre, il transforme avec un grand sang-froid le pénalty de l'égalisation qui envoie l'OM en finale à Moscou. La fin du match est houleuse et une bagarre générale éclate entre joueurs et staffs des deux équipes au coup de sifflet final. On assiste à de véritables scènes de bagarre de rue dont un mémorable coup de pied kung-fu de Hamada Jambay qui n'était que remplaçant. Cette bagarre finale coutera cher à l'OM puisque plusieurs joueurs seront suspendus pour la finale dont Christophe Dugarry et Fabrizio Ravanelli. La finale se dispute au Stade Loujniki de Moscou le mercredi . L'adversaire est le club italien du Parme Football Club qui a notamment humilié Bordeaux en 1/4 de finale et qui comporte dans son effectif des stars comme Fabio Cannavaro, Hernán Crespo, Juan Sebastián Verón ou encore les Français Lilian Thuram et Alain Boghossian. L'OM dispute sa troisième finale européenne, la première en C3. Malheureusement il n'y aura pas de match, Parme ouvre le score à la 26e minute par Hernán Crespo qui profite d'une tête mal appuyée de Laurent Blanc vers son gardien Stéphane Porato. Parme assommera l'OM 10 minutes plus tard sur un but de Paolo Vanoli. 2-0 à la mi-temps et puis 3-0 à la 55e minute par Enrico Chiesa, la messe est dite et les Parmesans sortiront logiques vainqueurs de cette finale à sens unique. Les supporters olympiens vivront une désillusion encore plus cruelle quelques jours plus tard en voyant l'OM perdre sur le fil le championnat de France 1998-1999 au profit des Girondins de Bordeaux.
Vice-champion de France 98-99, l'OM retrouve la Ligue des Champions, six ans après son sacre à Munich en 1993. À la suite de son excellent parcours la saison dernière en Coupe de l'UEFA, l'OM se retrouve dans le deuxième chapeau lors du tirage au sort et hérite d'un groupe D à sa portée avec les Anglais de Manchester United champions d'Europe en titre, les Croates du Croatia Zagreb et les Autrichiens du Sturm Graz. L'OM débute à merveille la compétition avec 2 victoires, la première au Vélodrome 2-0 contre le Sturm Graz et la seconde en Croatie sur le score de 1-2 contre le Croatia Zagreb avec notamment un superbe but de la victoire inscrit par Sébastien Pérez. Lors de la 3e journée, les olympiens se déplacent à Old Trafford pour affronter les diables rouges de Manchester United encore sur leur nuage de leur fabuleux triplé (C1-championnat-Cup) réalisé lors de la saison 98-99. Les Olympiens tout de noir vêtus réaliseront un grand match et ouvriront même le score par Ibrahima Bakayoko mais les Mancuniens renverseront la tendance et s'imposeront finalement 2-1.
Le , c'est au tour des Marseillais de recevoir le champion d'Europe en titre, tout Marseille attend l'exploit et sait que seule la coupe d'Europe peut sublimer des joueurs qui pataugent en championnat. L'OM l'emportera 1-0 grâce à un but magnifique du pointu de son défenseur William Gallas à la 70e minute de jeu. Le lendemain le journal L'Équipe titrera judicieusement "Un OM de Gallas"" pour revenir sur un nouveau match de légende dans l'histoire européenne de l'OM. Malgré une défaite 3-2 en Autriche sur la pelouse du Sturm Graz, l'OM se verra qualifié pour la phase suivante dès cette 5e journée. Le dernier match contre le Croatia Zagreb au Vélodrome, comptant pour du beurre, se soldera sur un match nul 2-2. Les 16 équipes qualifiées sont réparties dans 4 nouveaux groupes de 4 équipes pour une 2de phase de poules. L'OM se retrouve encore dans le Groupe D mais cette fois-ci le tirage est beaucoup moins clément en lui proposant les Anglais de Chelsea FC, les Italiens de la Lazio Rome et les Néerlandais du Feyenoord Rotterdam. Cette 2de phase débute très mal pour les Marseillais avec deux lourdes défaites contre la Lazio Rome au Vélodrome (0-2), et aux Pays-Bas contre le Feyenoord Rotterdam sur le score sans appel de 3-0. La 3e journée ne se jouera qu'au printemps venu et la Ligue des Champions est devenue entre-temps bien secondaire pour un OM en crise sur la scène nationale. Pourtant la réception de Chelsea FC éclaircira le ciel sombre olympien avec une victoire 1-0 sur un but de Robert Pirès. À noter sur ce match, la performance hors-norme du gardien olympien Stéphane Trévisan qui réalisa peut-être l'un des plus grands matchs d'un gardien marseillais en coupe d'Europe. L'espoir demeure pour une qualification mais une défaite 1-0 à Londres contre Chelsea FC puis une déculottée mémorable 5-1 à Rome contre la Lazio Rome condamnent les Phocéens à l'élimination et à dernière place du groupe. Le parcours de l'OM se termine par un triste 0-0 au Vélodrome contre le Feyenoord Rotterdam.
Les matchs de l'OM en Ligue des Champions 1999-2000
L'Olympique de Marseille joue sa plus longue campagne européenne de son histoire avec 19 matches. Celle-ci se conclut sur une cinquième finale de Coupe d'Europe, un record national[8].
À l'occasion de cette saison, le club olympien est au détenteur de la plus longue série de revers consécutifs en Ligue des champions dans l'ère moderne (post-1992), avec 13 défaites à la suite du match à domicile contre le FC Porto perdu 0-2, dépassant le précédent record d'Anderlecht de 12 revers d'affilée[9].
Adversaire le plus perméable : Union Luxembourg, avec vingt-deux buts encaissés.
Adversaire le plus victorieux : FC Porto avec cinq victoires.
Adversaire le plus prolifique : Ajax Amsterdam, avec dix-neuf réalisations.
Nombre d'adversaires à 100 % de victoires contre l'OM : 9 sur 102[note 3]
Nombre d'adversaires à 100 % de matchs nuls contre l'OM : 5 sur 102[note 4].
Nombre d'adversaires à 100 % de défaites contre l'OM : 15 sur 102[note 5].
Nombre de nationalités rencontrées : 33 (En tenant compte des héritiers sportifs et statistiques. Par exemple, la Russie est l'héritière de l'URSS donc clubs russes et soviétiques comptent pour une nationalité).
Nationalité la plus rencontrée : Angleterre avec dix adversaires.
Nationalité la plus jouée : Angleterre, avec trente rencontres.
Le club dispute une confrontation franco-française contre l'AS Monaco en Coupe UEFA 1998-1999 lors des huitièmes de finale et se qualifie pour le tour suivant à la suite d'un match nul deux buts partout à l'aller au Stade Louis-II puis une victoire un à zéro au retour au Stade Vélodrome[13],[14],[15].
Bilan de l'Olympique de Marseille face à ses adversaires au 10 mai 2024.
Les noms et pays sont ceux actuels. Le nom ou pays à l'époque de la confrontation est noté entre parenthèses s'il est différent d'aujourd'hui.
Le tableau ci-dessous indique l'évolution du classement du coefficient UEFA de l'OM depuis 1960.
En vert, saison où l'OM joue l'Europe. L'OM est régulièrement classé et se classe très souvent dans le TOP 50 depuis le début des années 1990 (28 fois sur 33).
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
nc
nc
nc
72
88
104
112
125
nc
139
101
69
48
32
27
39
57
54
74
155
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
155
153
nc
nc
nc
nc
nc
nc
115
117
50
20
6
5
8
9
26
50
111
36
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
38
44
46
49
41
60
38
39
25
39
25
24
15
16
25
35
42
75
46
49
2020
2021
2022
2023
53
57
38
53
Records
L'Olympique de Marseille est le seul club français ayant remporté la Ligue des champions. Il est aussi le club français ayant atteint le plus de fois une finale de compétition majeure européenne avec cinq finales ; l'OM possède le record français de finales de Ligue Europa (ex-Coupe UEFA), avec trois finales, et partage avec le Stade de Reims le record de finales de Ligue des champions (ou ex-Coupe des clubs champions européens) avec deux finales.
L'OM est l'un des treize champions d'Europe qui remportent la compétition en étant invaincus[20].
Dans l'ère moderne de la Ligue des champions (depuis 1992), le club possède la plus large victoire à l'extérieur en phase finale depuis qu'il a gagné 0-7 sur le terrain du MŠK Žilina en novembre 2010[21]. À l'occasion de la saison 2020-2021 de Ligue des champions, le club olympien est aussi au détenteur de la plus longue série de revers consécutifs de l'ère moderne de la Ligue des Champions, avec 13 défaites à la suite du match à domicile contre le FC Porto perdu 0-2, dépassant le précédent record d'Anderlecht de 12 revers d'affilée[22]. Le match Feyenoord Rotterdam-Marseille de décembre 1999 possède le record de cartons rouges : trois, dont deux pour l'OM[21].
L'OM est avec le Benfica le club ayant perdu le plus de finales de Ligue Europa (3).
Une cérémonie d'hommage pour les vingt ans de la victoire en Ligue des champions se tient lors de la rencontre OM-Reims du , soit la date d'anniversaire jour pour jour. Le président de l'époque Bernard Tapie, des membres de son staff tels que Roger Propos ou Alain Soultanian et dix joueurs sont présents : Jocelyn Angloma, Basile Boli, Bernard Casoni, Jean-Philippe Durand, Jean-Jacques Eydelie, Jean-Marc Ferreri, Pascal Olmeta, Abedi Pelé, Franck Sauzée et Jean-Christophe Thomas. Les joueurs présentent la coupe dans le rond central lors de l'avant-match puis l'après-match est notamment marqué par un spectacle pyrotechnique et une reprise de We are the champions par Sophie Tapie[24]. Le quotidien sportif national L'Équipe réédite sa une Le jour de gloire du qui est restée dans les mémoires pour les amateurs de football[25].
Compétitions mineures
L'Olympique de Marseille a disputé trois éditions de la Coupe Intertoto avant qu'elle soit reprise en main par l'UEFA ; elle n'est alors qu'un tournoi de pré-saison estival ne comportant qu'une phase de groupes. Ces matchs ne sont en général pas comptabilisés.
À l'été 1969, les Phocéens disputent la Coupe Intertoto, encore appelée Coupe d'été Karl Rappan. Cette compétition européenne estivale n'est pas à l'époque sous l'égide de l'UEFA et s'arrête dès la fin de la phase de poules, pour ne pas rentrer en concurrences avec les compétitions officielles débutant à l'automne. Marseille termine troisième de son groupe composé du Malmö FF, du 1. FC Kaiserslautern et du Servette FC.
La Coupe d'été 1978 est une édition spéciale de la Coupe Intertoto disputée en mai avant l'édition régulière de la Coupe Intertoto. La saison 1977-1978 ayant été plus courte en raison de la Coupe du monde de football 1978, plusieurs équipes européennes acceptent de jouer à cette édition. Cette compétition voit les Olympiens terminer troisième de leur groupe où figurent le Budapest Honvéd, l'Eintracht Brunswick et l'ADO La Haye.
↑L'entraîneur de l'équipe première Diego Simeone est suspendu pour la rencontre, il est donc remplacé sur le banc par son adjoint[11].
↑La source comptabilise les scores obtenus sur le terrain ; le tableau ci-dessous prend en compte les résultats officiels (victoires 3-0 sur tapis vert contre le Hajduk Split en 1987 et l'AC Milan en 1991).
↑Parme, Valence, Levski Sofia, FC Carl Zeiss Iéna, Bayern Munich, Naples, Real Madrid, Eintracht Francfort, Manchester City, Tottenham Hotspur.
↑Étoile rouge de Belgrade, Glasgow Rangers, Bologne, Germinal Beerschot, Atalanta
↑Heerenveen, Groningue, Hajduk Split, Rovaniemi, CSKA Sofia, Glentoran, FC Bruges, FC Zurich, Copenhague, Žilina, Union Luxembourg, Brann Bergen, Qarabağ, Bâle, PAOK, Sporting.
Références
↑ abcd et eSeules les statistiques des compétitions UEFA sont indiquées ici.
↑Depuis 1992, Coupe des clubs champions de 1955 à 1992.