Guillaume IV de Flavacourt est issu d'une famille noble du Vexin[1]. Il est le fils de Guillaume, seigneur de Flavacourt et de Jacqueline du Fay, et petit-neveu de Guillaume II de Flavacourt[2].
Il devient chanoine de la cathédrale de Rouen jeune, sans doute du vivant de son oncle avant 1306, puis archidiacre, bénéfice qu'il possède jusqu'à ce qu'il devienne évêque[2]. Il est le candidat de Charles, comte de La Marche et frère du roi de France, dont il est le chancelier, à l'archevêché de Rouen en 1318. Toutefois, le pape Jean XXII lui préfère Guillaume de Durfort, soutenu dans cette action par le roi de France Philippe V[3].
Il est nommé le évêque de Viviers[4]. Il est transféré le à l'évêché de Carcassonne[4]. Le , le pape le nomme à l'archevêché d'Auch, fonction habituellement occupée par la maison d'Armagnac[2], grâce au soutien du roi Charles IV[4]. L'élection en 1319 du chapitre en faveur de Roger d'Armagnac n'est pas confirmée par le pape[2]. Il devient le représentant du pouvoir capétien en Languedoc. Il est de 1325 à 1356 gouverneur du Languedoc[5], capitaine et lieutenant du roi en 1340, lieutenant du roi en 1345, 1348 et 1350[2]. Il fonde en 1343, d'après une lettre envoyée au pape Clément VI, une bastide aujourd'hui disparue nommée Flavacourt[2].
Innocent VI fait revenir Guillaume de Flavacourt en Normandie en le nommant le archevêque de Rouen[2]. Il le restera jusqu'à sa mort. En 1358, il crée le collège des Bons-Enfants, maison pour les étudiants pauvres située près de la porte Cauchoise[6].
↑ abcdefg et hVincent Tabbagh (préf. Hélène Millet), Fasti Ecclesiæ Gallicanæ 2 Diocèse de Rouen : Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, Turnhout, Brepols, , 447 p. (ISBN2-503-50638-0), p. 105-106
↑Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'église de France, Presses Universitaires de France, Publications de l'Université de Rouen, 1975, 600 p. , p. 42
↑ ab et cLouis Caillet, La papauté d'Avignon et l'église de France, Presses Universitaires de France, Publications de l'Université de Rouen, 1975, 600 p. , p. 308
↑Philippe Rodriguez, Pouvoir et territoire I (Antiquité-Moyen Âge), Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2007, p. 282.
↑François Pommeraye, Histoire de l'Église cathédrale de Rouen: métropolitaine et primatiale de Normandie, Imprimeurs ordinaires de l'archevêché, Rouen, 1686, p. 162
↑Jules Thieury, Armorial des archevêques de Rouen, Imprimerie de F. et A. Lecointe Frères, Rouen, 1864, p. 69