Environ un an après la mort de Gombaud, Paul devient archevêque de Rouen ; il est consacré le [1],[2].
En 849 Paul assiste au quatrième concile de Tours[3],[n 1] - qui s'est peut-être déroulé à Paris, le lieu est incertain - : le duc de BretagneNominoë ayant fait déposer quatre évêques de son duché en 848, ce concile de 22 évêques assemblés lui adresse une lettre de protestation énergique contre ses agissements, y compris pour les ravages qu'il exerce envers les biens d’Église ses sujets et le roi, et menacent de l'excommunier[5].
En il est l'un des personnages nommés par Charles le Chauve comme missi dominici pour combattre dans les provinces du royaume les abus de l'administration ecclésiastique et civile[6] ; il doit visiter le territoire de Rouen et a pour assistants l'évêque Hildemar ainsi que Herloin et Hungarius[7].
Il meurt après six ans d'épiscopat en 855[7] (début 856 de notre calendrier) ou vers 858[2],[8].
Notes et références
Notes
↑Le « concile de Tours » de 849 s'est déroulé soit à Tours soit à Paris (lieu incertain)[4].
Références
↑ a et b[Pommeraye 1667] François Pommeraye, Histoire des archevesques de Rouen..., Rouen, impr. L. Maurry, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 205.
↑[Migne 1847] Abbé Migne, Dictionnaire universel et complet des conciles, t. 2, , 1424 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 1037.
↑[Migne 1847] Abbé Migne, Dictionnaire universel et complet des conciles, t. 2, , 1424 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 241-242. Le « concile de Tours » de 849 s'étant déroulé soit à Tours soit à Paris, l'abbé Migne l'a porté parmi les conciles de Paris.
↑[Deniaux et al 2002] Elisabeth Deniaux, Claude Lorren, Pierre Bauduin et Thomas Jarry, La Normandie avant les Normands : de la conquête romaine à l’arrivée des Vikings, Rennes, Éditions Ouest-France, coll. « Université », , 435 p. (ISBN2-7373-1117-9), p. 286.