Jacques-Nicolas Colbert, né le à Paris où il est mort le , est un ecclésiastique français.
Biographie
Fils du ministre Colbert, il a pour tuteur le théologien Noël Alexandre. Docteur en Sorbonne, il est abbé du Bec-Hellouin, prieur commendataire et seigneur spirituel et temporel de la Charité-sur-Loire en , d'Ambierle, de Saussure et de Saint Just de Troyes[2].
Élu à l’Académie française grâce à l’influence de son père, il remplace Jacques Esprit le et est reçu le par Racine.
« Le grand mérite dont il avait fait preuve, ses connaissances en théologie, les études approfondies auxquelles il s’était livré sur les matières religieuses, le rendaient précieux pour un diocèse où il fallait convaincre par la parole […]. L’Archevêque Colbert était d’ailleurs très empreint des idées de la Cour[6]. »
Il fait réaliser par Mansart et Le Nôtre d'importants travaux de restauration au château de Gaillon, résidence d'été des archevêques de Rouen ; il est également le restaurateur du prieuré de La Charité-sur-Loire.
↑Jean-Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Paris, 1829, X, p. 21.
↑« M. l’archevesque de Rouën Colbert ». voir J. Roman, 1919, p. 52, 60, 61, 74, 76, 77
↑H. 45,3 ; L. 36,3. Sur le pourtour de l’ovale, de part et d’autre d’une composition aux armes : JACOBUS NICOLAUS COLBERT ARCHIEPISCOPUS ROTHOMAGENSIS NORMANIÆ PRIMAS ABBAS BECCENSIS ET PRIOR DE CHARITATE. Sur le dessus de la corniche du socle, de part et d’autre de la même composition aux armes, à gauche : Hyacint Rigaud pinxit ; à droite : Petr. Devret Sculpsit. Trois états connus.
Publications
Philosophia vetus et nova, ad usum scholae accommodata, in regia Burgundia novissimo hoc biennio pertractata ()
Harangue faite au roi, à Versailles, le , par monseigneur l'illustrissime et révérendissime Jacques-Nicolas Colbert, archevêque et primat de Carthage, assisté de messeigneurs les archevêques, évêques, et autres députés de l'Assemblée générale tenue à Saint-Germain-en-Laye en ladite année 1685, en prenant congé de Sa Majesté ()