La loi du scinde le territoire en dix-huit régions militaires. La loi du 17 juillet 1874 stipule que de nouveaux ouvrages de fortifications seront construits autour des « place de Verdun ». Le 30 janvier 1875, la nouvelle majorité, le Centre droit et la gauche, vote l’amendement Wallon par 353 voix contre 352. L’amendement établissait que « le président de la république est élu à la majorité des suffrages par le sénat et la chambre, réunis en Assemblée nationale ». Le nouveau ministre des finances, Bodet, crée la banque de l'Indochine. Par ailleurs, il renforce le monopole de l'état sur la fabrication des allumettes et fait voter une loi sur la conservation des registres hypothécaires.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Dès la rentrée parlementaire (6 janvier 1875), l'Assemblée refuse, contre l'avis du gouvernement, de donner la priorité à l'examen de la loi relative au Sénat. Mis en minorité, le gouvernement démissionne mais est maintenu en fonctions par le président de la République, incapable de constituer un nouveau ministère. Après le vote des lois constitutionnelles (25 février 1875), de Cissey remet une nouvelle fois la démission de son gouvernement au président de la République, Patrice de Mac-Mahon, qui nomme Louis Buffet à la vice-présidence du Conseil le .
↑ abc et dMembre du précédent gouvernement ayant conservé son poste
↑Guy Antonetti, Fabien Cardoni et Matthieu de Oliveira, « Magne (Pierre) », dans Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (III) : Dictionnaire biographique 1848-1870, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN978-2-8218-2827-8, lire en ligne), § 183.