Gouvernement Ernest Courtot de Cissey

Gouvernement Ernest Courtot de Cissey

Troisième République

Description de cette image, également commentée ci-après
Le gouvernement Ernest Courtot de Cissey
(L'Illustration, ).
président de la république Patrice de Mac-Mahon
Président du Conseil Ernest Courtot de Cissey
Formation
Fin
Durée 9 mois et 3 jours
Composition initiale
Parti politique Orléaniste
Représentation
Assemblée nationale
214  /  638
Drapeau de la France

Le gouvernement Ernest Courtot de Cissey est le gouvernement de la Troisième République en France du au . Sa mission est de poursuivre la politique du duc de Broglie.

Composition

Nominations du 22 mai 1874

Fonction Image Nom Parti politique
  Vice-président du Conseil Ernest Courtot de Cissey Orléaniste
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Guerre Ernest Courtot de Cissey Orléaniste
  Ministre des Affaires étrangères Louis Decazes[1] Orléaniste
  Ministre de la Justice Adrien Tailhand Orléaniste
  Ministre de l’Intérieur Oscar Bardi de Fourtou (du au ) Bonapartiste
  François de Chabaud-Latour (du au ) Orléaniste
  Ministre des Finances Pierre Magne[1] (du au ) Bonapartiste[2]
  Pierre Mathieu-Bodet (du au ) Orléaniste
  Ministre de l'Agriculture et du Commerce Louis Grivart Orléaniste
  Ministre de la Marine et des Colonies Louis Raymond de Montaignac de Chauvance Orléaniste
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes Arthur de Cumont Orléaniste
  Ministre des Travaux publics Eugène Caillaux Orléaniste
  Sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique Albert Desjardins[1] Orléaniste

Nominations du 23 mai 1874

Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État à la Justice Louis-Numa Baragnon Légitimiste
  Sous-secrétaire d'État aux Finances Léon Lefébure[1] (du au ) Orléaniste
  Louis Passy Orléaniste

Nomination du 21 juillet 1874

Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur Cornélis Henri de Witt Orléaniste

Bilan des actions du gouvernement

La loi du scinde le territoire en dix-huit régions militaires. La loi du 17 juillet 1874 stipule que de nouveaux ouvrages de fortifications seront construits autour des « place de Verdun ». Le 30 janvier 1875, la nouvelle majorité, le Centre droit et la gauche, vote l’amendement Wallon par 353 voix contre 352. L’amendement établissait que « le président de la république est élu à la majorité des suffrages par le sénat et la chambre, réunis en Assemblée nationale ». Le nouveau ministre des finances, Bodet, crée la banque de l'Indochine. Par ailleurs, il renforce le monopole de l'état sur la fabrication des allumettes et fait voter une loi sur la conservation des registres hypothécaires.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

Dès la rentrée parlementaire (6 janvier 1875), l'Assemblée refuse, contre l'avis du gouvernement, de donner la priorité à l'examen de la loi relative au Sénat. Mis en minorité, le gouvernement démissionne mais est maintenu en fonctions par le président de la République, incapable de constituer un nouveau ministère. Après le vote des lois constitutionnelles (25 février 1875), de Cissey remet une nouvelle fois la démission de son gouvernement au président de la République, Patrice de Mac-Mahon, qui nomme Louis Buffet à la vice-présidence du Conseil le .

Voir aussi

Notes et références

  1. a b c et d Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste
  2. Guy Antonetti, Fabien Cardoni et Matthieu de Oliveira, « Magne (Pierre) », dans Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (III) : Dictionnaire biographique 1848-1870, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN 978-2-8218-2827-8, lire en ligne), § 183.