Le 27 janvier l'administration des Cultes est détachée du ministère de l'Intérieur et est rattachée au Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts.
Le président Félix Faure appelle Ribot pour former un gouvernement du centre-gauche. Il se concentre d’abord sur la politique étrangère. Au début de son mandat, il annonce officiellement la signature de l’alliance franco-russe : la France respire. Mais au milieu de l’année, l'expédition de Madagascar tourne au désastre.
De plus, les ouvriers de Carmaux se révoltent. Ces troubles, accentuée par l’opposition des radicaux et des socialistes provoquent la chute du gouvernement. En effet, après trois jours d'interpellation des députés socialistes concernant la grève de Carmaux (dont celles de Jaurès), son gouvernement doit démissionner le quatrième jour, lors d'une interpellation des socialistes concernant les Chemins de Fer du Sud.
Pour éviter la crise ministérielle et après le refus de Ribot de replâtrer son ministère, Faure nomme le chef de file des radicaux, Léon Bourgeois, à la tête du gouvernement pour pousser les radicaux à la faute politique.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Le , Alexandre Ribot présente la démission du Gouvernement au président de la République, Félix Faure.
Le , le président charge Léon Bourgeois de former le prochain cabinet, ce dernier accepte la mission proposée.
Le 1er novembre1895, Bourgeois parvient à constituer (enfin) un cabinet, il succède donc au cabinet Ribot.