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Ce gouvernement est pour la première fois composé de ministres exclusivement radicaux.
Il désire instaurer une politique de solidarité, issue du programme radical, dont la mise en place d’un régime de retraite pour les ouvriers. Cependant, il rencontre une forte opposition sur sa droite. La Chambre s'oppose à son projet d'impôt sur le revenu ainsi que celui sur les associations, prélude à une séparation des Églises et de l'État et le Sénat rejette ce qu'il considère comme une « inquisition fiscale ».
Face au début véritable de l'Affaire Dreyfus, Léon Bourgeois prend une position neutraliste comme un tiers des parlementaires radicaux[2].
Fin du gouvernement
Il démissionne le , officiellement en raison du refus du Sénat de lui apporter des crédits pour l'expédition de Madagascar mais en réalité du fait du refus de Paul Doumer de retirer son projet d’impôt sur le revenu et en raison également de la volatilité de sa majorité à la Chambre des députés[3],[4]. Le , le président Félix Faure nomme Jules Méline à la présidence du Conseil des ministres.
↑Amaury Lorin (préf. Jean-Pierre Bel), Une ascension en République : Paul Doumer (1857-1932) d'Aurillac à l'Élysée, Paris, Dalloz (premier prix de thèse du Sénat 2012), coll. « Bibliothèque parlementaire et constitutionnelle », , 601 p. (ISBN978-2247126040), p. 61-77.
↑« La carrière du nouveau président », Le Petit Journal, , p. 2. Consultable sur gallica.bnf.fr, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (consulté le ).