Charles Dupuy reconduit la même équipe, le cabinet précédent ayant été interrompu par le changement à la tête de l'État, consécutif à l'assassinat de Sadi Carnot.
Le gouvernement se résume en un affrontement entre Casimir-Perier qui entend réhabiliter la fonction de chef de l'État et Dupuy qui au contraire marginalise le Président. Dupuy promulgue en une circulaire adressée aux préfets leur demandant de réprimer les mouvements socialistes alors que la grève de la verrerie de Carmaux suscite l'attention nationale.
C'est sous ce gouvernement qu'a lieu le premier procès Dreyfus.
Le , le gouvernement est renversé par une majorité de 22 voix. Le lendemain, le Président de la République Casimir-Perier démissionne forçant le gouvernement Dupuy a assurer l'intérim de la présidence jusqu'à l'élection de son successeur[2].
Le , Charles Dupuy présente la démission du Gouvernement au président de la République, Jean Casimir-Perier, qui entraîne immédiatement celle du Président[3].
Du 15 au , le gouvernement assure l'intérim des pouvoirs présidentiels d'après les lois constitutionnelles de la Troisième République, en l'attente d'un nouveau président.
Le , le (nouveau) président de la république Félix Faure accepte la démission du gouvernement après l'intérim présidentiel qu'à assuré ce dernier. Le jour-même, il charge Léon Bourgeois de former le nouveau ministère et celui-ci accepte la mission, avant d'y abandonner trois jours plus tard, à la suite des difficultés rencontrées pour former le cabinet.
Le , Faure charge, à nouveau, Bourgeois, pour former un nouveau gouvernement, pour une seconde tentative, mais échoue une fois de plus.
Le , le président appelle Alexandre Ribot à la tête du prochain gouvernement.