Le film reçoit globalement de bonnes critiques dans la presse à sa sortie, malgré un résultat décevant au box-office. Le film reçoit par ailleurs plusieurs prix dont l'Ours d'argent du meilleur acteur pour Sam Rockwell.
Synopsis
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Tout en menant sa vie de producteur de jeux télévisés, il est recruté comme tueur à gages et coaché à la CIA par Jim Byrd (George Clooney). Ce dernier lui donne l'idée d'utiliser les voyages gagnés par les candidats au Dating Game pour mener à bien ses missions, en Europe notamment. À l'étranger Chuck Barris a pour contact Patricia Watson (Julia Roberts).
Fiche technique
Titre original : Confessions of a Dangerous Mind
Titres français et québécois : Confessions d'un homme dangereux
Matt Damon et Brad Pitt font une apparition éclair durant le film, en tant que candidats au Dating Game
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage, VoxoFilm[4] et AlloDoublage[5]
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[6]
Production
Développement
Chuck Barris avait déjà vendu les droits de son œuvre à Columbia Pictures dans les années 1980[7]. Le réalisateur Jim McBride est alors engagé et il propose le rôle principal à Richard Dreyfuss, qui refuse. Cependant, le projet tombe à l'eau lorsque le président de la Columbia, à l'époque Dawn Steel, est renvoyé.
Le producteur Andrew Lazar relance le projet en 1997 avec Warner Bros., après qu'on lui a présenté le livre de Chuck Barris :
« Mon collaborateur de longue date et actuel associé, Rand Ravich, l'avait découvert chez un bouquiniste et me l'avait signalé. J'ai tout de suite été attiré par l'extrême originalité du matériau et le fait qu'il tournait autour de deux grandes obsessions américaines : la télévision et la CIA[8]. »
En décembre 2000, Ben Stiller entre en négociation pour incarner Chuck Barris sous la direction de Bryan Singer et avec à nouveau Clooney comme second rôle. Mais Ben Stiller sera obligé de quitter le projet en raison des films Zoolander et La Famille Tenenbaum[14]. En janvier 2001, Bryan Singer lance cependant la pré-production du film avec Johnny Depp et un budget de 35 millions de dollars[15]. Mais ce budget ne suffit pas et Singer cherche un partenariat auprès de Grosvenor Park Productions, mais en février 2001 rien ne se passe. Miramax Films s'empare alors du film et développe le projet.
« Je n'avais encore jamais incarné de personnage réel. Je me sentais donc responsable à l'égard de Chuck, mais ce n'était pas comme si j'avais dû jouer Elvis ou Roosevelt. Beaucoup de gens n'ont jamais vu Chuck Barris ou n'en ont qu'un vague souvenir. Il était donc vain de l'imiter[8]. »
Confessions d'un homme dangereux obtient dans l'ensemble des critiques favorables, que ce soit dans les paysanglophones ou en France. Le site Rotten Tomatoes lui attribue un pourcentage de 79 % dans la catégorie All Critics, basé sur 159 commentaires – 126 favorables et 33 défavorables – et une note moyenne de 7.2⁄10 et un pourcentage de 84 % dans la catégorie Top Critics, basée sur 32 commentaires – 27 favorables et 5 défavorables – et une note moyenne de 7.4⁄10[20]. Le site Metacritic lui attribue une moyenne de 67⁄100 basé sur 33 critiques – 22 positives, 8 mitigées et 3 négatives[21].
Le site Allociné, quant à lui, a recensé les critiques de la presse francophone et lui attribue une note moyenne de 3.8⁄5, basé sur 21 titres de presse[22].
Box-office
En dépit de bonnes critiques, Confessions d'un homme dangereux ne connaît pas de succès commercial lors de sa sortie en salles : ayant bénéficié d'une sortie limitée aux États-Unis, il démarre à la 60e place du box-office avec 82 515 dollars de recettes, suivi d'un cumul de 499,624 dollars en troisième semaine. Sorti sur l'ensemble du territoire américain fin , le film fait une spectaculaire remontée à la huitième place et 8 millions de dollars de recettes. Cependant, le film chute de places en places au fil des semaines, pour finir avec 16 millions de dollars de recettes[23], ce qui constitue un échec commercial, au vu de son budget de 29 millions de dollars.
En France, le film totalise 340 143 entrées, se classant à la 116e place du box-office français en 2003[24].
À l'étranger, le film a rapporté 17 millions de dollars, faisant un cumul de 33 millions de dollars de recettes dans le monde (recettes américaines et internationales)[25].
Nomination au Golden Reel Award du meilleur montage musical pour Andrew Silver et Stephen Lotwis
Véridicité de l'œuvre
Le film s'inspire de l'autobiographie de Chuck Barris dans laquelle il dévoile avoir été agent secret :
« Mon nom est Chuck Barris. J'ai écrit des chansons pop, j'ai été producteur de télévision, j'ai inondé le petit écran d'émissions d'une terrifiante débilité. Et j'ai tué trente-trois personnes[8]. »
— Chuck Barris
Cependant, rien ne prouve officiellement les déclarations de Barris. George Clooney le sait bien :
« Voir un homme riche et célèbre faire de tels aveux est à la fois fascinant et profondément choquant. Seul Chuck pourrait nous dire s'il s'agit de la vérité ou d'une affabulation et, avec lui, le secret est bien gardé[8]. »
— George Clooney
Notes et références
Notes
↑Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent être accompagnés pour pouvoir assister à la projection du film.
↑Lors de la scène de l'instruction de Chuck Barris à la CIA pour devenir agent, François Siener le doubme. Herson-Macarel le double uniquement lors de la scène ou le personnage annonce les règles à respecter aux candidats d'un jeu télévisée de Chuck Barris.