Stephen Meyers est l'adjoint du directeur de campagne du gouverneur de Pennsylvanie, Mike Morris, candidat à l’investiture démocrate aux élections primaires. Contrairement aux deux directeurs de campagne, Paul Zara pour Morris et Tom Duffy pour son rival (le sénateur de l’Arkansas Ted Pullman), qui sont cyniques et blasés, Stephen est encore idéaliste. Il est persuadé que le candidat pour lequel il travaille, au-delà de son programme politique, possède les vertus qui feront de lui un bon président. La course pour remporter les voix des grands électeurs de l’Ohio s’annonce serrée. Le gouverneur Morris refuse les compromissions, tandis que le camp adverse manœuvre pour rallier Meyers à sa cause… ou pour le discréditer[2].
D’autre part, ce dernier commence une liaison amoureuse avec Molly Stearns, stagiaire au bureau de campagne et fille du président du Democratic National Committee.
Fiche technique
Titre français : Les Marches du pouvoir
Titre original : The Ides of March («Les ides de mars» en français)
Coproduction déléguée : Randy Manis, Ari Daniel Pinchot, Jonathan Rubenstein et Matthew Salloway
Production exécutive : Leonardo DiCaprio, Barbara A. Hall, Stephen Pevner, Nigel Sinclair, Nina Wolarsky, Todd Thompson, Guy East et Jennifer Davisson Killoran
Sociétés de production : Smokehouse, Cross Creek Pictures, Exclusive Media Group, Appian Way et Crystal City Entertainment
Jennifer Ehle : Cindy Morris, la femme du gouverneur
Talia Akiva : Beth Morris, la fille de Mike et Cindy
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[3]
Production
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Leonardo DiCaprio a refusé le rôle de Stephen Meyers, mais officie comme producteur délégué via sa société Appian Way. Chris Pine a un temps été envisagé pour le rôle, finalement attribué à Ryan Gosling. Brad Pitt devait initialement incarner Paul Zara mais a finalement été remplacé par Philip Seymour Hoffman[4]. George Clooney a avoué avoir pris lui-même le rôle du gouverneur Mike Morris car aucun autre acteur n'en voulait : « C’est loin d’être le personnage le plus amusant du film. C’était un rôle facile pour moi parce que je savais qui il est et ce qu’il fait, et puis nous avons le même âge. Être candidat aux présidentielles n’est pas une chose que j’aimerais vivre, mais je pouvais le faire à fond pour ce film[5]. »
Les Marches du pouvoir a été bien accueilli par la presse anglo-saxonne. Le site Rotten Tomatoes lui attribue 85 % d'avis positifs, pour une note moyenne de 7,3⁄10[7], alors que le site Metacritic en donne 67 %, mais sans aucun avis négatif (31 avis positifs, 12 avis mitigés), et une note moyenne de 7,1⁄10[8].
En France, les notes des critiques de la presse compilées par le site Allociné donne la note moyenne de 3,3⁄5 au film[9].
↑Véronique Cauhapé, « Cinq films pour s’immerger dans la vie politique américaine. “Les Marches du pouvoir” : compromis et coups bas », Le Monde, (lire en ligne)