Par décret du [1], le régiment est formé le au camp de Saint-Médard, près de Bordeaux, à trois bataillons à six compagnies[2],[3] (soit 1 565 hommes). Il amalgame la 12e compagnie de dépôt du 3e régiment de ligne[4], les 9e et 10e compagnies de dépôt du 4e[5], la 10e compagnie de dépôt du 5e[6], la 7e compagnie de dépôt du 10e[7], la 12e compagnie de dépôt du 23e[8], la 8e compagnie de dépôt du 32e[9], les 6e et 7e compagnie du 56e[10], un détachement du 60e[11], un détachement du 63e[12], la 14e compagnie de dépôt du 67e[13], un détachement du 83e[14] et la 8e compagnie de dépôt du 85e[15].
Créé après l'armistice de la guerre franco-allemande, le 87e de marche quitte Bordeaux pour Versailles le [1]. Il est affecté le la 4e division de l'armée de Versailles[16]. Les troupes versaillaises sont réorganisées le et le régiment est rattaché à la 1re division du 1er corps de la 2e armée[17]. Il s'installe le lendemain en position défensive à Neuilly sous le feu des communards[18]. Il participe à la semaine sanglante[19],[20].
Charles-Joachim-Edgard Malaguti, Historique du 87e régiment d'infanterie de ligne: ex-12e Léger, J. Moureau et fils, (lire en ligne), « 87e régiment de marche », p. 569-573
Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).