André Leroy relève 53 appellations différentes pour ce fruit et y voit la preuve de son grand intérêt : les tentatives de fraudes sont nombreuses pour essayer de s'approprier le mérite de sa création[1].
La poire vient d'un semis obtenu par l'abbé Hardenpont dans son jardin-pépinière, près d'Havré, à Mons, dans le Hainaut belge. Le premier rapport est signalé en 1758[1].
Arbre
Les rameaux allongés sont minces, rouge violacé, à lenticelles petites et blanchâtres. Le bois porte des lenticelles très fines et clairsemées, des coussinets saillants[1].
L'arbre pousse bien sur cognassier, sans être trop vigoureux.
Conduit en espalier, il donne de gros fruits. Il se prête également à toutes les autres formes. Il peut être planté sur tige à l'abri des grands vents.
Parfois attaqué par la tavelure, le fruit se développe assez bien Il est bon cependant de le soumettre aux pulvérisations cupriques d'hiver et de printemps.
Alphonse Mas, Le verger (1865-1870) et La pomologie générale (1872-1883). Le verger, tome 1, poires d'hiver, planche, 1865, aquarelles du verger, Le Verger français, tome 1, 1947.