Le fruit est gros, à peau épaisse et rugueuse, de couleur verdâtre à jaune. Il est parsemé de taches de rouille.
La chair est blanche, légèrement jaune et fine.
Elle est très juteuse, sucrée et parfumée[1].
Maturité
La maturité du fruit s'obtient le plus souvent en automne et majoritairement à partir d'octobre.
La récolte se fera de la fin octobre à décembre, selon les régions.
Dans les meilleures conditions, elle se conservera jusqu'en janvier.
C'est la reine des poires d'hiver.
Culture
Ce poirier préférera un sol argilo-siliceux.
Il pourra être cultivé en moyenne montagne.
Il pourra être formé en gobelet, cordon ou palmette.
Autofertile, il pollinisera des variétés voisines du verger. Néanmoins, la présence d'autres variétés améliore sa productivité.
Le poirier 'Comtesse de Paris' peut être pollinisé, avec l'aide des abeilles notamment, par les poiriers suivants : 'Bonne Louise d'Avranches', 'Clapp's Favorite', 'Williams'. Pour cela, il faut que l'un d'eux se trouve à moins de 100 m de distance pour un bon résultat[1].
C'est une variété très intéressante en jardin biologique. En effet, elle est peu sensible aux maladies[1].
Utilisations
Très bonne poire à croquer fraiche.
En cuisine, elle accompagne le canard et le gibier.
Voir aussi
Bibliographie
De Liron d'Airoles[2], Les poiriers les plus précieux.
Barthélemy Charles Joseph Dumortier et M. W. Brown, Pomone Tournaisienne : Société Royale D'Horticulture et d'Agriculture de Tournay, Tournai, Casterman (Vve H.), , 251 p. (lire en ligne), p. 1-251
Société pomologique de France, Le verger français, catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, tome 1[3], impr.B.Arnaud, Lyon-Paris, 1947, 576 pp., avec schémas et photos en N&B, tome 2[4], Extraits inédits[5].
Le Poirier, de Masseron et Trillot au CTIFL (1993) - 224 pages.
Les Bonnes poires, de Charles Baltet (1859) - 272 pages.
Revues et publications
Collectif, « Revue horticole », Librairie agricole de la maison rustique, Paris, 1886, page 236.
Collectif, « Guide pratique de l'amateur de fruits », Établissement horticole Simon Louis Frères, Nancy, 1895, page 61.