Henriette Alimen obtient un diplôme en sciences naturelles puis un doctorat en [1]. C'est l'une des premières femmes à soumettre une thèse pour un doctorat dans le domaine de la préhistoire[2]. Sa thèse, intitulée Étude sur le Stampien du Bassin de Paris, remporte le Prix Auguste Viquesnel de la Société géologique de France[3].
Elle dirige ensuite le Laboratoire du Géologie Quaternaire pour le CNRS[2] à Paris, continuant à étudier la géologie quaternaire dans les deux régions. À la suite de sa retraite du Centre national de la recherche scientifique, elle devient présidente de la Société géologique de France. Elle est également présidente de la Société préhistorique française en et à nouveau en . Elle publie deux livres chez l'éditeur Boubée, dont Atlas de Préhistoire () et La Préhistoire de l'Afrique ().
Pour ses contributions, elle est nommée chevalière de la Légion d'honneur, commandeure des Palmes Académiques et chevalière des Arts et des Lettres[3]. Elle remporte le prix Albert Gaudry de la Société géologique de France en [4]. En 2022, cette dernière lui rend hommage en attribuant son nom à la Salle de lecture rénovée de sa bibliothèque
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Magarita Diaz-Andreu et Marie Louise Stig Sorensen, Excavating Women: A History of Women in European Archaeology, (ISBN9780415157605, lire en ligne), p. 71..
Jean Chavaillon, « Henriette Alimen (1900-1996) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 93, no 4, , p. 450–453 (lire en ligne, consulté le )..